Un parcours déjà légendaire à Madrid
Arrivé au Real Madrid à tout juste 18 ans, Vinicius Junior a franchi un cap impressionnant : près de sept saisons et demie sur le socle blanc, 14 trophées glanés – dont deux Ligue des champions et trois Liga – et des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. À 25 ans, le prodige brésilien affiche déjà 111 buts et plus de 70 passes décisives sous le maillot merengue. Il a même terminé deuxième du Ballon d’Or 2024 et figure dans le top 20 du classement le plus récent. Pourtant, tout porte à croire que le club madrilène pourrait le céder dès l’été prochain.
Rupture de confiance avec Xabi Alonso
Le principal facteur expliquant la future séparation est la relation désormais tendue entre Vinicius et son entraîneur, Xabi Alonso. Les deux hommes ne se sont jamais complètement alignés cette saison, et la situation a atteint son paroxysme lors du dernier Clasico :
- Remplacé en seconde période, Vinicius a affiché sa frustration en direction du banc, laissant échapper un « peut-être qu’il vaudrait mieux que je parte » avant de rejoindre les coulisses.
- Bien qu’il soit revenu s’excuser auprès du staff et de ses coéquipiers, sa réaction traduisait un désaccord plus profond sur son rôle.
- Alonso exige davantage de discipline tactique, souvent au détriment de la liberté de mouvement dont Vini a tant besoin pour faire la différence.
Les rotations hors de son aile naturelle alimentent un ras-le-bol : le Brésilien estime mériter un statut à la hauteur de son impact sur le terrain et de ses exploits passés.
Un imbroglio salarial
Si Vinicius est sous contrat jusqu’en 2027, c’est désormais un bras de fer financier qui l’oppose au président Florentino Pérez. Désireux de devenir, à l’instar de Kylian Mbappé, le joueur le mieux payé d’Europe, il réclamerait un salaire hebdomadaire équivalent aux 1,25 million d’euros de l’ancien Parisien. Or, le Real a toujours préservé une grille salariale très encadrée :
- Mbappé : 1 250 000 €/semaine
- Erling Haaland : 1 060 000 €/semaine
- Vinicius Junior : 710 000 €/semaine (actuel)
- Mohamed Salah : 615 000 €/semaine
- Jude Bellingham : 540 000 €/semaine
Pérez redoute un effet boule de neige : accorder à Vini un tel contrat ouvrirait la voie à d’autres stars du vestiaire – Bellingham, Valverde, voire d’éventuels recrutements futurs – pour exiger des conditions similaires.
Valoriser l’attaquant avant une éventuelle baisse
Plutôt que de voir la situation s’enliser et risquer une perte de valeur, le Real Madrid pourrait privilégier un transfert dès l’été à venir. Les dernières rumeurs évoquent un prix de vente tournant autour de 150 millions d’euros. À ce tarif, la Casa Blanca réaliserait une plus-value substantielle et éviterait d’aborder la dernière année de contrat avec un joueur démotivé.
Manchester City, destination rêvée ?
Plusieurs pistes de départ circulent, mais la plus crédible mène à l’Etihad Stadium :
- Pep Guardiola ne cache pas son admiration pour la vitesse, la percussion et l’aptitude de Vinicius à changer le cours d’un match en un instant.
- Manchester City dispose des ressources financières pour s’aligner sur les exigences de transfert et salariales.
- Un duo Vinicius–Haaland ferait frissonner n’importe quel supporter : l’un pour sa fulgurance, l’autre pour son efficacité létale.
City, déjà titré en Premier League, verrait en Vini un joker offensif capable d’apporter une dimension explosive en Ligue des champions.
Une ou deux options exotiques
Au-delà de l’Angleterre, l’Arabie saoudite continue de tenter les plus grands talents :
- Plusieurs clubs saoudiens auraient déjà fait des offres mirobolantes pour faire de Vinicius le joueur le mieux payé de l’histoire.
- Les retours sont mitigés : certains évoquent un défi sportif encore trop faible, d’autres soulignent la tentation financière sans équivalent.
Reste à savoir si, à 25 ans, Vini privilégiera un projet ultra-compétitif ou une manne lucrative sans précédent.
Le choix du cœur et de la carrière
Romain, fidèle à ses couleurs mancuniennes et parisiennes, observe cette saga avec passion. D’un côté, la certitude d’un challenge de haut niveau à City, d’un autre, la perspective de prolonger la légende d’un Brésilien déjà iconique. Ces prochains mois s’annoncent décisifs pour l’avenir du club madrilène et pour celui de Vinicius Junior, dont le talent brut mériterait de briller dans un environnement où l’on reconnaît pleinement sa valeur.