29 octobre 2025

La raison explosive derrière la démission surprise de Brendan Rodgers au Celtic révélée !

Le choc de l’annonce et les premières réactions

Le lundi 28 octobre restera gravé dans les mémoires des fans du Celtic : Brendan Rodgers, qui assurait vouloir mener son équipe jusqu’au bout de la saison, a démissionné de façon inattendue. Son départ, intervenu alors que le club pointe à la 2e place de la Premiership écossaise, a provoqué une onde de choc médiatique et suscite encore de nombreuses interrogations sur les véritables raisons de cet acte.

Un contexte sportif déjà tendu

Sur le plan du jeu, ce début de campagne constitue l’un des pires démarrages du Celtic depuis 26 ans. Après neuf journées de championnat :

  • 5 victoires, 2 nuls et 2 défaites ;
  • 25 buts marqués pour 16 encaissés ;
  • 8 points de retard sur le leader Hearts, toujours invaincu.

Si la défaite 3-1 à Tynecastle contre Hearts n’a pas été présentée comme le déclencheur officiel, elle symbolise néanmoins l’écart grandissant entre les ambitions du club et le niveau de performance affiché.

Le mercato d’été : étincelles et mécontentements

Plusieurs faits marquants ont éclaboussé la fenêtre des transferts :

  • Le départ de Nicolas Kühn et Adam Idah sans remplacement immédiat ;
  • L’absence de solutions pour compenser le transfert précédent de Kyogo ;
  • L’arrivée tardive de Kelechi Iheanacho, qui n’a signé qu’après la clôture du mercato alors que des fonds étaient disponibles.

Rodgers, habitué à un certain standing en matière de recrutement, a exprimé publiquement sa frustration, dénonçant un manque de soutien financier et stratégique. Cette prise de position a été mal perçue par la hiérarchie, qui estime que le manager a outrepassé les règles de communication interne.

La guerre des coulisses : fuites et règlements de comptes

À cela s’est ajouté un épisode de « briefing » anonyme contre Rodgers. Un membre influent du club a, en off, affirmé que le coach cherchait déjà une porte de sortie à cause du chantier estival raté. Rodgers a alors exigé la démission du ou des auteurs de ces indiscrétions, sans résultat. Le fossé de confiance entre le vestiaire, la direction et le board s’est ainsi creusé, rendant la cohabitation intenable.

La déclaration incendiaire de Dermot Desmond

Quelques heures après l’annonce, c’est Dermot Desmond, principal actionnaire avec 34 % des parts et non-executive director, qui a lourdement critiqué Rodgers :

  • « Divisif, trompeur et égoïste », l’a-t-il qualifié ;
  • Il déplore des communications publiques « hors-sujet », qui ont contribué à une atmosphère « toxique » et même à des abus envers des membres du board et leur famille ;
  • Il rappelle que chaque transaction estivale a été validée « avec l’aval total » de Rodgers, démentant toute obstruction de la direction.

Ce réquisitoire, venu du cœur de la hiérarchie, révèle l’ampleur du malaise et la rupture définitive entre le coach et ses dirigeants.

Les passifs sportifs et les motifs de frustration

Au-delà des critiques sur le mercato, l’attaque jugée stérile et la tactique « trop prudente » ont accentué la grogne des fans, habitués à un Celtic dominateur. Contraint de gérer plusieurs blessures clés et l’élimination humiliante en Ligue des Champions face au Kairat Almaty, Rodgers n’a pas réussi à stabiliser un collectif en perte de repères.

Structure du club et responsabilités partagées

Dermot Desmond a souligné le schéma de gouvernance :

  • Le manager supervise les questions footballistiques ;
  • Le Chief Executive gère le fonctionnement opérationnel ;
  • Le board assure la supervision stratégique.

Selon lui, cette organisation, fructueuse depuis deux décennies, n’est pas remise en cause : la faute, selon Desmond, reviendrait à l’attitude « axée sur l’intérêt personnel » de Rodgers ces derniers mois.

Enjeux pour la suite de la saison

La principale mission du prochain coach sera double :

  • Restaurer l’unité dans un vestiaire secoué et convaincre un public désabusé ;
  • Relancer un projet sportif en souffrance, tant en championnat qu’en Europe.

Pour Romain, qui suit tous les championnats depuis Paris tout en gardant un œil sur Manchester, ce feuilleton met en lumière la complexité d’un club où la passion des supporters et la rigueur du board doivent constamment trouver un fragile équilibre.