31 octobre 2025

Mo Salah en chute libre : ces statistiques chocs qui paniquent Liverpool

[US, Mexico & Canada customers only] May 26, 2025; Liverpool, UNITED KINGDOM; Liverpool players Mohamed Salah, Dominik Szoboszlai and Trent Alexander-Arnold celebrate with the trophy on the bus during the Liverpool football club victory parade. Mandatory Credit: Phil Noble/Reuters via Imagn Images

Un début de saison en-deçà des attentes

Depuis son arrivée à Liverpool en 2017, Mohamed Salah s’est imposé comme le fer de lance de l’attaque des Reds, cumulant buts et passes décisives à un rythme effréné. Pourtant, en ce début de saison 2025/2026, l’Égyptien semble marquer le pas. Sur les douze matchs toutes compétitions confondues, Salah n’a inscrit que quatre buts et délivré trois passes décisives. Des statistiques honnêtes pour la plupart des attaquants de Premier League, mais largement insuffisantes au regard de son standing.

Cette baisse de production s’est illustrée par cinq défaites consécutives en championnat : 2-1 contre Crystal Palace, 1-0 face à Galatasaray, 2-1 contre Chelsea, 2-1 contre Manchester United et une nouvelle élimination 3-0 en Coupe de la Ligue contre Palace. Arne Slot a même pris la décision de laisser Salah sur le banc lors de la réception de l’Eintracht Francfort, signe d’un manque de confiance manifeste.

Comparaison avec la saison précédente

À la même période l’an passé, Salah affichait des chiffres nettement supérieurs :

  • Premier League 2024/25 : 8 matchs joués, 5 buts et 5 passes décisives.
  • Ligue des Champions 2024/25 : 2 matchs, 1 but et 2 passes décisives.
  • Coupe de la Ligue 2024/25 : 1 match, 1 but.

En 2025/26, son bilan se résume à :

  • Premier League : 9 apparitions, 3 buts, 2 passes décisives.
  • Ligue des Champions : 3 rencontres, 1 but.
  • Coupe de la Ligue : absent lors des deux dernières sorties.

L’écart est criant : d’une moyenne de 1,25 but par match dans les cinq dernières saisons, Salah est retombé à seulement 0,33 but par match cette année.

Impact sur Liverpool en championnat

Cette contre-performance individuelle a des répercussions collectives. Les Reds occupent actuellement la 7e place de Premier League avec 15 points sur 27 possibles. Liverpool accuse un retard de sept points sur Arsenal et se voit devancé par Manchester City, Tottenham, Manchester United et même Sunderland. Pour un club habitué à jouer le titre chaque année, la situation interpelle autant les supporters qu’un passionné comme moi, Romain, qui suit aussi de près Manchester United et le PSG.

Les chiffres clés de la régression

Au-delà des buts et des passes, d’autres indicateurs témoignent de la baisse de régime de Salah :

  • xG (expected goals) : 4,5 en 12 matchs cette saison contre une moyenne de 7,77 les cinq précédentes saisons (-42 %).
  • Tirs par match : 2,33 cette année, contre 3,19 en moyenne de 2019/20 à 2024/25 (-27 %).
  • Touches de balle : 35,8 par rencontre en 2025/26, contre 43 en moyenne sur les cinq dernières saisons.
  • Chances créées (actions menant à un tir ou à un but) : 2,58 par match, contre 4,46 les saisons précédentes (-42 %).

Ces pertes en efficacité et en influence sur le jeu compromettent la capacité de Liverpool à dominer ses adversaires et à faire la différence dans les moments clés.

Les pistes d’explication

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse de régime :

  • La gestion de la charge physique : à 33 ans, Salah ressent peut-être les effets d’un calendrier quadridense à un rythme effréné.
  • La dynamique collective : Liverpool peine à retrouver la fluidité et l’intensité qui faisaient sa force, limitant les opportunités de jeu pour l’attaquant.
  • Le doute et le contexte : une série de défaites et une pression toujours croissante sur Arne Slot peuvent affecter la confiance de l’Égyptien.
  • Les ajustements tactiques : le repositionnement ou la rotation du onze par Slot ont parfois privé Salah de ses automatismes sur le front de l’attaque.

Ce que ça signifie pour Romain, passionné de foot

En tant que fan de Manchester United, de Manchester City et de Paris Saint-Germain, j’observe chaque semaine les performances de Salah avec un œil à la fois admiratif et critique. Admiratif pour le palmarès déjà impressionnant de l’attaquant ; critique pour ce début de saison surprenant. Si Liverpool veut rester compétitif en championnat et en Europe, retrouver la meilleure version de Salah s’impose comme une nécessité.

Le marché hivernal pourrait apporter des renforts, mais nul doute que c’est le mental et l’ajustement tactique qui feront la différence. Reste à savoir si Arne Slot saura redonner à son n°11 les clés pour briller de nouveau et si Mo Salah retrouvera l’appétit qui l’a maintenu au sommet ces dernières années.