Scandale VAR : découvrez comment Aytekin a perdu le contrôle du derby Gladbach-Köln !

Un derby électrique sous haute tension arbitrale

Le choc rhénan entre Borussia Mönchengladbach et le 1. FC Köln n’a pas déçu : football engagé, intensité au maximum et, surtout, une pluie de décisions arbitrales scrutées à la loupe. Les regards se sont tournés vers Deniz Aytekin, désigné pour officier ce sommet de Bundesliga, et la technologie du VAR, au cœur de toutes les critiques après deux penalties refusés sur le terrain puis finalement accordés grâce à l’assistance vidéo.

Les temps forts de la controverse VAR

Tout a commencé dans la première mi-temps, quand un duel musclé dans la surface a poussé Aytekin à laisser jouer. Quelques minutes plus tard, l’arbitre allemand a été appelé par le VAR pour revoir l’action sur grand écran.

• Contact au niveau du genou : le VAR a estimé le tacle suffisamment franc pour justifier un penalty.
• Main involontaire de Kristoffer Lund : difficile à percevoir en temps réel, le bras décalé a fini par être sanctionné après visionnage.

Après chaque intervention, Deniz Aytekin est passé par le bord du terrain, a consulté l’écran et a choisi d’inverser ses décisions initiales. Un chamboulement qui a déclenché l’ire du banc de Cologne et enflammé les réseaux sociaux.

Les explications de Deniz Aytekin

Dans l’après-match, Aytekin s’est défendu : « Le videoassistent m’a envoyé vers le moniteur, et j’ai constaté un contact clair au genou. Si nous disposons de cet outil, c’est pour l’utiliser. » Il a reconnu ne pas avoir vu l’infraction en temps réel, masqué par le regroupement de joueurs. Quant à l’autre penalty, il admet qu’il s’agissait d’une « décision difficile », laissant entendre que, sans VAR, il aurait maintenu le jeu.

La révolte de Lukas Kwasniok

Pour l’entraîneur du 1. FC Köln, Lukas Kwasniok, la vidéo est devenue le véritable patron : « Je déteste le VAR. Il fausse tout. J’ai l’impression qu’il décide à la place de l’arbitre. » Ses mots ont résonné comme un pavé dans la mare, donnant le ton d’une lutte acharnée contre cette technologie accusée de ralentir le jeu et de saper l’autorité du corps arbitral.

Un discours plus nuancé côté Cologne

Thomas Kessler, directeur sportif du club, a adopté un ton plus mesuré : « Deniz Aytekin est l’un des meilleurs arbitres allemands. Quand un professionnel de son niveau estime qu’il n’y a pas penalty, il faut se demander si on doit disposer d’un VAR systématique ou revoir le protocole de déclenchement. » Un éclairage différent qui souligne la complexité du débat.

Le VAR, entre progrès et frustrations

Introduit pour réduire les erreurs manifestes, le VAR n’en finit plus de susciter passions et controverses. D’un côté, des faits objectivés grâce à des ralentis ; de l’autre, un rythme de match heurté et des décisions transformées à la 40e seconde ou en toute fin de partie. En Allemagne comme ailleurs en Europe, la question de l’équilibre entre fluidité et justesse reste entière.

Historique des polémiques en Bundesliga

• 2019 : main non sifflée, match décisif pour le titre.
• 2021 : penalty retiré en prolongation, élimination choc en Coupe.
• 2024 : but validé après plusieurs minutes de vérification, supporters exaspérés.

Chaque saison apporte son lot de rebondissements : à l’instar de ce derby rhénan, les débats sur la formation des arbitres, la clarté des images et la rapidité du processus de vérification refont systématiquement surface.

Vers une évolution du protocole ?

Face aux tensions croissantes, la Fédération allemande envisage de revoir les conditions d’intervention du VAR : réduction des cas relevant de la vidéo, limitation des interruptions, voire introduction d’un « VAR de ligne » pour juger uniquement les hors-jeu. Romain, passionné de tous les championnats et fervent supporteur de Manchester comme du Paris Saint-Germain, suit ces réflexions avec attention, conscient que l’équilibre entre spectacle et équité en dépend.