16 novembre 2025

Le plan secret de Guardiola pour arracher le titre à Arsenal cet hiver (et pourquoi City pourrait tout renverser)

FILE PHOTO (EDITORS NOTE: COMPOSITE OF IMAGES - Image numbers 1202351530, 1182084551 - GRADIENT ADDED) In this composite image a comparison has been made between Mikel Arteta, Manager of Arsenal (L) and Pep Guardiola, Manager of Manchester City. Arsenal and Manchester City meet in a FA Cup Semi Final at Wembley Stadium on July 18,2020 in London,England. ***LEFT IMAGE*** BOURNEMOUTH, ENGLAND - JANUARY 27: Mikel Arteta, Manager of Arsenal looks on prior to the FA Cup Fourth Round match between AFC Bournemouth and Arsenal at Vitality Stadium on January 27, 2020 in Bournemouth, England. (Photo by Justin Setterfield/Getty Images) ***RIGHT IMAGE*** LONDON, ENGLAND - OCTOBER 19: Pep Guardiola, Manager of Manchester City looks on ahead of the Premier League match between Crystal Palace and Manchester City at Selhurst Park on October 19, 2019 in London, United Kingdom. (Photo by Alex Broadway/Getty Images)

La nouvelle dynamique du championnat

En ce début de saison, la Premier League retrouve ses classiques : un duel à deux pour le titre entre Arsenal et Manchester City, Liverpool semblant avoir définitivement lâché prise. J’observe avec passion chaque match, des stades anglais jusqu’aux joutes européennes où PSG brille aussi pour moi. Mais ici, mon cœur balance entre les Gunners et les Citizens ; j’essaie de comprendre si Pep Guardiola peut renverser la hiérarchie établie par Mikel Arteta.

L’armature solide d’Arsenal

Arteta a construit un collectif discipliné, capable de presser haut ou de poser un bloc médian sans jamais se déliter. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Arsenal est parmi les meilleures défenses du championnat, tout en maintenant un taux d’expected goals en attaque supérieur à 1,8 par match. Cette rigueur tactique repose sur :

  • Un pressing organisé en milieu de terrain, coordonné par Thomas Partey et Martin Ødegaard ;
  • Une profondeur de banc impressionnante : Gabriel Jesus, Kai Havertz, Leandro Trossard et bientôt Eberechi Eze ;
  • La montée en régime de Bukayo Saka, redevenu décisif après quelques mois en demi-teinte.

Même face à un outsider comme Sunderland, Arsenal a dominé territorialement (près de 60 % de possession) et généré deux expected goals, malgré un score final de 2-2. Les Gunners restent invaincus contre la plupart de leurs concurrents directs, et leurs automatisme sont désormais gravés dans le marbre.

Le renouveau pragmatique de Manchester City

Pep Guardiola a opéré un virage : fini le pressing étouffant façon « tiki-taka » permanent, bonjour le système hybride mêlant solide bloc bas et amorces de contre-attaque. City alterne désormais :

  • Un 4-5-1 compact, avec Phil Foden et Bernardo Silva reculant pour toucher plus de ballons dans leur propre moitié de terrain ;
  • Des transitions rapides, souvent orchestrées par Rodri et Kevin De Bruyne ;
  • Le jeu en profondeur pour Erling Haaland, qui reste la référence en Premier League avec un ratio presque inégalé d’un but par match.

Cette version de City peut subir le pressing adverse sans paniquer, grâce à la technique de Stones ou Akanji en charnière, souvent épaulés par Manuel Akanji capable d’éteindre les premières vagues d’attaque. Le management guardiolien prouve qu’on peut dépasser la perfection formelle pour privilégier l’adaptabilité : l’équipe sait passer d’une phase de possession à un plan plus direct en quelques secondes.

Les forces et faiblesses des deux prétendants

Si Arsenal possède le meilleur bilan défensif et une cohésion rare, City détient un vivier de talents supérieur capable de renverser des rencontres en un éclair. On peut résumer ainsi :

  • Arsenal
    • + Solidité défensive et pressing collectif
    • + Profondeur d’effectif en attaque
    • – Manque parfois de percussion dans la dernière passe
  • Manchester City
    • + Individualités capables de faire la différence (Haaland, Foden, Bernardo)
    • + Flexibilité tactique, capable de s’adapter à tout style de match
    • – Risque de défaillance contre des blocs bas très organisés

Les clés du sprint final

Deux facteurs pourraient déterminer l’issue du championnat :

  • La gestion des blessures et de la rotation. Arsenal ne peut se permettre un coup d’arrêt si Ødegaard ou Ramsdale se blessent. City, avec un banc plus fourni, aura un avantage sur la durée.
  • Le mental en fin de saison. Historiquement, Guardiola parvient à hisser ses troupes au plus haut niveau après Noël, enchaînant série de victoires et confiance retrouvée. Arteta, de son côté, devra résister à la pression d’un sprint final inédit pour un club jeune et en pleine renaissance.

Pour l’heure, Arsenal mène le bal, mais je garde espoir pour City. Ma passion pour Manchester City et mon attachement au PSG m’incitent à croire aux miracles de Guardiola. Le « modèle imparfait » des Citizens pourrait bien l’emporter sur le « modèle de contrôle » d’Arsenal, surtout si Haaland et Foden continuent de régaler et que la rotation préserve les organismes.

Une rivalité à suivre de près

Ce championnat 2025-2026 s’annonce palpitant, avec deux styles diamétralement opposés qui se disputent la primauté. Entre l’orfèvrerie collective d’Arsenal et la magie individuelle de City, chaque journée peut basculer. En tant que supporter des Sky Blues et du PSG, je savoure déjà chaque choc, chaque accélération et chaque arrêt de gardien. La Premier League reste, plus que jamais, le théâtre d’une tension sportive rare, et nous n’avons pas fini d’en parler !