RB Leipzig stupéfait : le retour miraculeux de Henrichs après sa deuxième opération !

L’incroyable remontée après l’Achille

Le nom de Benjamin Henrichs résonne aujourd’hui comme celui d’un combattant inébranlable. Le défenseur polyvalent de 28 ans, international allemand à 19 reprises, a vu sa saison basculer le 20 décembre dernier lors d’une sortie face au FC Bayern Munich (défaite 1-5). Victime d’une rupture partielle du tendon d’Achille, il semblait promis à plusieurs mois d’absence. Pourtant, moins de six mois plus tard, Henrichs revient du bloc opératoire plus fort que jamais, prêt à reprendre l’entraînement « normalement », selon ses propres mots. Retour sur un parcours semé d’embûches mais couronné de progrès spectaculaires.

L’accident et l’opération initiale

Lors de ce déplacement délicat à l’Allianz Arena, Henrichs avait déjà souffert en silence pendant une heure de jeu. À la suite d’un contact anodin, il a ressenti une déchirure sévère au mollet puis au tendon, l’obligeant à quitter le terrain sur civière. Le diagnostic est tombé peu après : rupture partielle du tendon d’Achille. Immédiatement, les médecins du RB Leipzig ont opté pour une première intervention en janvier, visant à réparer le tissu endommagé et à limiter le risque de récidive. Malgré une prise en charge rapide, la cicatrisation ne s’est pas déroulée comme prévu.

• Date de la blessure : 20 décembre 2024, Bundesliga.
• Première opération : mi-janvier 2025, Leipzig.
• Durée estimée de l’indisponibilité initiale : 5 à 6 mois.
• Symptômes post-opératoires : douleur persistante, gêne à la marche.

La seconde intervention à Munich, tournant décisif

Sans amélioration suffisante, Henrichs a pris la difficile décision de subir un nouveau geste chirurgical. Mi-avril, il a fait le déplacement à Munich pour rencontrer des spécialistes du tendon. Lors de cette seconde opération, l’équipe médicale a retiré des tissus cicatriciels résistants et rééquilibré la tension du tendon. Le principal défi fut moins physique que mental : « J’ai eu l’impression de repartir de zéro, confie-t-il dans son documentaire « Faith over Fear ». Mon moral a vacillé quand j’ai rangé mes béquilles pour la seconde fois. »

Pourtant, la rééducation post-opératoire s’est avérée plus efficace que prévu. Libéré de ses douleurs aiguës, Henrichs a pu entamer un renforcement musculaire progressif, avec un objectif clair : retrouver la pleine amplitude de sa cheville en seulement quelques semaines.

Un programme intensif de reprise

Dès la fin avril, le joueur s’est engagé dans un cycle de travail quotidien adapté :

• Exercices de proprioception et de stabilité à la plateforme vibrante.
• Renforcement excentrique du muscle gastrocnémiens et du tendon.
• Course sur tapis incliné pour recréer la foulée sans choc brutal.
• Étirements dynamiques et séances de cryothérapie pour limiter l’inflammation.
• Suivi nutritionnel pour favoriser la synthèse collagénique du tendon.

Les résultats se sont rapidement fait sentir. « Je ressens enfin cette fatigue musculaire positive, sans douleur, explique-t-il. J’ai même le mal de jambes tellement je travaille dur ! C’est le signe que le tendon supporte les efforts et que le muscle se renforce. »

Les enjeux pour RB Leipzig et le championnat

À l’aube du choc tant attendu face au Bayern Munich, programmé ce samedi à Leipzig, l’enjeu est double pour le club et pour Henrichs. Leipzig pourrait en effet offrir le titre à son rival bavarois en cas de victoire du tenant du titre. Pour Benjamin, revenir dans le onze titulaire représenterait un symbole fort : non seulement il aurait franchi toutes les étapes de sa rééducation, mais il montrerait aussi la voie à ses coéquipiers dans cette fin de saison haletante.

Cependant, l’entraîneur et le staff médical sont unanimes : pas de précipitation. « Il sera inscrit dans le protocole quand nous jugerons qu’il est prêt, rassure le kiné du club. Nous ne voulons pas revivre la même procédure. »

La réflexion d’un international exigeant

Aussi, Henrichs se fixe une seule règle : ne pas brusquer le retour. « Je veux être là quand je serai à 100 %, précise-t-il. S’il faut encore quelques semaines de patience, je les prendrai. Le plus important, c’est de ne pas recréer de problème et de gagner en durabilité. »

Désormais, les supporters de Leipzig, mais aussi ceux de Manchester City et du PSG – clubs qu’il admire – attendent avec impatience de le revoir sur le terrain. Celui qui a déjà goûté à la Ligue des champions espère pouvoir reprendre sa place à droite de la défense, voire en tant que piston offensif, dès que les conditions médicales le permettront.