Une affluence record pour une compétition encore naissante
La toute nouvelle Coupe du monde des clubs a débuté sous les meilleurs auspices pour la FIFA, qui se félicite déjà d’un succès populaire significatif, malgré des tribunes parfois clairsemées. Entre le 15 et le 17 juin, plus de 340 000 spectateurs ont assisté aux rencontres des trois premières journées, selon le communiqué officiel du 17 juin. Ce chiffre dépasse les prévisions initiales et confirme l’engouement grandissant pour ce format revisité, qui rassemble 24 clubs issus des six confédérations.
Des stades pleins pour les affiches phares
L’attraction a atteint son paroxysme lors de la phase de poules avec deux rencontres sold-out. D’abord, l’ouverture du tournoi à Fort Lauderdale en Floride a attiré 60 927 supporters pour le match Al-Ahly SC–Inter Miami CF (0–0), une première saluée par les organisateurs. Puis, c’est au mythique Rose Bowl de Pasadena que Paris Saint-Germain a brillé devant 80 619 fans, face à l’Atlético Madrid, taillé pour l’occasion comme un véritable stade de finale. Avec un score net de 4–0, le PSG a offert un spectacle de haut vol qui a enflammé le public californien.
Près de 1,5 million de billets écoulés
Gianni Infantino, le président de la FIFA, s’est montré particulièrement fier des chiffres de billetterie. Pour l’ensemble des 63 rencontres programmées jusqu’au 13 juillet, près de 1 500 000 tickets ont été vendus. Plus impressionnant encore : les acheteurs proviennent de plus de 130 pays. En tête du classement, ce sont naturellement les supporters américains qui ont massivement réservé, suivis par les Brésiliens, les Argentins et les Mexicains. Cette diversité confirme l’attractivité internationale de la compétiton et l’intérêt croissant des fans pour le football mondial.
Quelques ratés malgré l’enthousiasme global
Cependant, certaines rencontres ont peiné à remplir des enceintes de grande capacité. Le choc du groupe F entre Borussia Dortmund et Fluminense Rio de Janeiro (0–0) n’a attiré que 34 736 spectateurs au MetLife Stadium d’East Rutherford, qui peut accueillir 82 500 personnes. À Cincinnati, le géant américain a également semblé moins rompu à l’organisation de grands rendez-vous de football : le succès 10–0 du FC Bayern München contre Auckland City n’a réuni que 21 152 fans dans le TQL Stadium, alors même que la rencontre était diffusée en prime time.
Les clés du succès selon la FIFA
- Une offre diversifiée : 24 clubs répartis en phase de poules et tableau à élimination directe, garantissant un maximum de matchs spectaculaires.
- Un calendrier adapté : quinze jours de compétition, limitant la fatigue des équipes et maintenant un haut niveau de jeu.
- Un déploiement marketing et digital : présence sur plusieurs plateformes de streaming et partenariats télévisuels dans plus de 200 territoires.
- Une expérience fan optimisée : fan zones, concerts et animations locales destinées à créer une ambiance de festival sportif.
Une atmosphère multiculturelle et festive
Au-delà des chiffres, la FIFA met en avant l’atmosphère unique qui règne dans les stades américains. Des tifos multicolores, des chants mêlant langues et traditions, un public familial et cosmopolite : tout concourt à faire de ce tournoi un événement à part. Romain, passionné de football et suivant assidûment Manchester United comme le Paris Saint-Germain, s’est déplacé à Pasadena pour le match du PSG et a pu mesurer l’ampleur de l’engouement, notamment parmi la diaspora latino-américaine.
Perspectives pour la suite de la compétition
Si le bilan de ces premières journées est globalement positif, la FIFA devra maintenir la dynamique pour les tours suivants, en veillant à mieux répartir les rencontres et à renforcer la promotion locale. L’objectif reste de remplir les stades jusqu’à la finale programmée au Allegiant Stadium de Las Vegas. Avec près de 24 rencontres à élimination directe à venir, chaque stade devrait connaître son lot de moments intenses.
Le ressenti d’un fan du PSG et de Manchester United
Pour Romain, qui alterne entre passion pour les Red Devils et fidelité aux Rouge et Bleu, cette Coupe du monde des clubs constitue une véritable bouffée d’oxygène footballistique en milieu de saison européenne. Il apprécie particulièrement la confrontation entre cultures de clubs, où l’on voit se croiser légendes sud-américaines, étoiles européennes et espoirs asiatiques. Malgré quelques déceptions en termes d’affluence locale, Romain reste convaincu que ce tournoi finira par s’imposer parmi les événements majeurs du calendrier mondial.
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