23 juin 2025

Euro U21 : l’Angleterre pulvérise l’Espagne et crée la surprise – découvrez comment !

Un quart de finale à rebondissements

Face à l’Espagne, tenant du titre record avec quatre sacres, l’équipe d’Angleterre U21 jouait sa survie en quarts de finale de l’Euro. Souvent critiqués pour leur manque de constance, les Young Lions ont prouvé qu’ils n’avaient rien perdu de leur hargne : victoire 3-1 (2-1) dans une rencontre riche en émotions, qui renvoie leurs adversaires à la maison et envoie l’Angleterre en demi-finale pour la deuxième édition consécutive.

Un début de tournoi contrasté

Le parcours anglais n’a pas été un long fleuve tranquille. Après une première phase marquée par un revers surprenant 1-2 face à l’Allemagne, hier encore, Lee Carsley et ses protégés devaient redorer leur blason. Habitués à être chamboulés en phase de groupes, ils ont montré qu’ils pouvaient rebondir au meilleur moment, grâce à un état d’esprit conquérant et une capacité à rester solidaires dans l’adversité.

Chronologie d’un succès capital

  • (2e) Main de Charlie Cresswell : le coup de théâtre intervient en début de match, lorsque l’arbitre italien Simone Sozza accorde initialement un penalty aux Espagnols avant de revenir sur sa décision après visionnage vidéo.
  • (10e) Ouverture du score par James McAtee : le milieu anglais profite d’un corner mal dégagé et fusille le gardien adverse d’une frappe sèche.
  • (15e) Double avantage signé Harvey Elliott : lancé en profondeur, Elliott trompe à son tour le portier espagnol d’une frappe placée, mettant la pression sur La Rojita.
  • (39e) Réduction de l’écart par Javi Guerra : l’Espagne revient dans la partie grâce à un penalty obtenu et transformé par son attaquant, soulignant les failles dans l’organisation défensive anglaise.
  • (90+4e) La délivrance avec Elliot Anderson : dans les arrêts de jeu, Anderson se fait justice lui-même sur penalty, offrant le 3-1 et scellant le destin des Espagnols.

Les hommes clés du match

  • James Beadle (GB) : héros sous les bois, il multiplie les parades décisives en seconde période pour préserver l’avantage anglais.
  • James McAtee : le jeune créateur manchesterien impose son flair, son ouverture du score relance totalement son équipe.
  • Harvey Elliott : l’international espoir de Liverpool confirme son statut de joueur décisif en club et en sélection.
  • Elliot Anderson : l’attaquant se montre froid dans les moments-clés, transformant le penalty libérateur.
  • Lee Carsley (entraîneur) : après un passage éclair à la tête des A, l’ancien milieu remet de l’ordre et développe un collectif qui ne lâche rien.

Les enseignements tactiques

Face à une Espagne réputée pour sa possession de balle supérieure, l’Angleterre a choisi de miser sur un bloc compact et des contres rapides. Le pressing haut a gêné la relance adverse, tandis que l’animation offensive dans les premiers quarts d’heure a fait la différence. Sur coups de pied arrêtés, les jeunes anglais ont de nouveau démontré leurs aptitudes athlétiques et leur sens du placement, deux atouts majeurs dans une compétition où chaque détail compte.

Cap sur les Pays-Bas en demi-finale

Grâce à ce succès, la route vers le titre continue pour l’Angleterre. Mercredi, les Young Lions défieront les Pays-Bas, tombeurs du Portugal (1-0) grâce à un but en infériorité numérique. Duel de styles entre le pragmatisme anglais et le jeu fluide des Oranje-espoirs : ambiance garantie, confrontation acharnée. Pour Romain, supporter invétéré de Manchester City et de Paris Saint-Germain, cette affiche promet du spectacle et l’occasion de suivre de près l’éclosion des futures stars de demain.