23 juin 2025

Choc à Dortmund : Ricken révèle une décision explosive sur l’avenir de Kovac !

Un pari audacieux dès le mois de février

Lorsque Borussia Dortmund a décidé de confier son banc à Niko Kovač au début de l’année, nombreux étaient ceux qui levaient les sourcils. Ancien coach de l’Eintracht Francfort, du Bayern Munich et du VfL Wolfsburg, le Croate n’était pas forcément le premier choix des supporters du Signal Iduna Park. Pourtant, dès le mois de février, le directeur sportif Lars Ricken a tranché : contrat jusqu’en 2026, confiance totale, objectif clair. L’idée ? Mettre fin à l’image de « pompier » que le club voulait éviter, rassurer les joueurs et instaurer un climat de stabilité au moment où Nuri Sahin cédait sa place.

Des résultats qui parlent pour lui

Sous la houlette de Kovač, Dortmund a connu une fin de saison tonitruante. Relégué à plusieurs longueurs de la zone rouge, le BVB s’est métamorphosé en machine à remonter les points. Grâce à une défense plus solide et un collectif mieux organisé, les Schwarz-Gelben ont réussi l’exploit de valider leur billet pour la prochaine Ligue des Champions, objectif auquel peu de monde croyait après un début d’exercice délicat.

Ce renversement de situation n’a pas échappé à la presse ni aux observateurs. Là où d’autres auraient péri sous la pression, Kovač a su insuffler son caractère et ses principes de jeu, fondés sur la discipline tactique et une préparation minutieuse. Le coach a également prouvé sa capacité à motiver un vestiaire jeune, souvent jugé difficile à canaliser.

Le spectre de la « lame duck »

Pourtant, malgré ces succès, un nuage plane sur l’avenir du Croate en Rhénanie-du-Nord-Westphalie : son contrat actuel s’achève à l’issue de la saison 2025-2026. Dans le monde du football professionnel, rester dans la dernière année de son bail peut devenir synonyme de « lame duck », ce moment délicat où l’entraîneur perde progressivement son autorité et où les rumeurs de départ se font entendre.

Conscient de ce risque, Lars Ricken a choisi de sécuriser son coach dès l’arrivée de Kovač. « Nous ne voulions pas qu’il soit perçu comme un pompier de dernière minute », a expliqué le directeur sportif. Ricken insiste : il fallait envoyer un signal fort aux joueurs et au staff, démontrer que le club croyait en ce projet sur le moyen terme.

Un calendrier serré pour décider

Malgré l’entente cordiale affichée entre les deux parties, la question de la prolongation de contrat traîne dans les coulisses. Selon Ricken, le timing des discussions a déjà été fixé : elles auront lieu « après la Coupe du Monde des Clubs ». Ce laps de temps, prévu dans les accords, permet à chacun de souffler et d’analyser les performances du BVB sur la scène internationale avant de sceller un engagement sur plusieurs années.

Pour le dirigeant, les mois à venir seront décisifs : il souhaite évaluer l’évolution collective de l’équipe, la cohésion du groupe et la capacité de Kovač à réagir face à de nouveaux enjeux. L’objectif ultime est de bâtir un projet solide, sans précipiter la signature d’un nouveau contrat ou, au contraire, laisser filer un technicien performant.

Un nettoyage drastique en interne

Parmi les révélations surprenantes du discours de Lars Ricken, on note son aveu sur le vaste ménage réalisé au sein du centre sportif. « Je me suis séparé de onze collaborateurs la saison passée », confie-t-il. Des décisions difficiles, « humaines » et parfois douloureuses, qui témoignent de la volonté du club d’aligner la structure administrative et sportive sur les exigences d’une équipe prétendante aux titres.

Ricken ne se contente pas de monter le curseur sportif : il veut un encadrement cohérent, avec des compétences parfaitement adaptées au style de jeu et à l’ambition institutionnelle. À ses yeux, toute faiblesse dans l’organigramme peut avoir un impact direct sur la performance des joueurs.

Une vision claire pour Kovač et le BVB

  • Stabilité contractuelle : assurer un minimum de deux années de collaboration pour renforcer l’autorité de l’entraîneur.
  • Projet sportif : miser sur une équipe jeune, rapide et offensive, tout en consolidant la solidité défensive acquise sous Kovač.
  • Organisation interne : aligner tous les services (analyses, préparation physique, recrutement) sur les besoins identifiés par l’entraîneur.
  • Équilibre financier : éviter les dépenses excessives tout en recrutant intelligemment pour compenser les départs et densifier l’effectif.

Les prochains défis à relever

Alors que le BVB se prépare à disputer la Coupe du Monde des Clubs et une nouvelle saison de Bundesliga, Niko Kovač devra démontrer que ses méthodes sont pérennes. Gérer la pression médiatique, intégrer les recrues estivales et maintenir la dynamique conquérante seront autant d’épreuves à surmonter.

Pour Romain, supporter de Manchester City et du Paris Saint-Germain, ce dossier représente un cas d’école sur la gestion de projet dans un grand club. Dortmund peut-il transformer cette stabilité affichée en succès durable ? Réponse dans les mois à venir, lorsque la « bombe » annoncée par Lars Ricken se révélera, soit sous la forme d’une prolongation, soit d’une rupture spectaculaire.