Suspense total : en 117ᵉ minute, l’Allemagne U21 renverse l’Italie et crée l’exploit !

Un quart de finale épique à Dunajska Streda

Le 22 juin 2025, la ville de Dunajska Streda a été le théâtre d’un véritable thriller footballistique. Les U21 allemands, emmenés par l’infatigable coach Antonio Di Salvo, ont arraché leur ticket pour les demi-finales de l’Euro 2025 dans les prolongations, au terme d’un match haletant face à l’Italie. En tant que passionné de football, je suis toujours à l’affût de ces rencontres qui défient les pronostics, et celle-ci restera gravée dans ma mémoire.

Le scénario fou du match

Dès l’entame, les deux équipes ont livré une bataille acharnée au milieu de terrain. Les Italiennes et Italiens, portés par une défense solide et des transitions rapides, ont pris l’avantage à la 58e minute : Luca Koleosho, ex-Monaco et l’un des grands espoirs du calcio, a décoché une frappe limpide du pied droit à 17 mètres qui a trompé Noah Atubolu, le gardien allemand.

Plutôt que de paniquer, l’Allemagne a progressivement repris le contrôle du jeu. À la 68e minute, Nick Woltemade, meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations, s’est élevé plus haut que tout le monde pour reprendre de la tête un excellent centre venu de la droite. Le match était relancé.

Dans la foulée, Nelson Weiper a profité d’une remise parfaite de Woltemade à la 87e minute pour inscrire le but du 2-1 et donner l’avantage aux siens. Cependant, le destin en a décidé autrement : dans le temps additionnel, Giuseppe Ambrosino a délivré un coup franc magistral (90+6’) pour remettre les deux équipes à égalité et envoyer la rencontre en prolongation.

Les cartes rouges et le but de la délivrance

• 80e minute : Wilfried Gnonto écope d’un second carton jaune pour une faute rageuse, et l’Italie se retrouve à dix.
• 90e minute : Mattia Zanotti est expulsé après un tacle appuyé sur un milieu allemand, la Squadra Azzurra termine la première période des prolongations à neuf.
• 117e minute : Merlin Röhl, le milieu de terrain du SC Freiburg, vient offrir la victoire d’une frappe chirurgicale depuis l’entrée de la surface.

Röhl, entré quelques minutes plus tôt, a parfaitement exploité un contre rapide lancé par Paul Nebel. Son tir croisé a fini au fond des filets, plongeant l’Italie dans la déception et libérant un cri de joie tonitruant sur la pelouse.

Les héros de la soirée

• Merlin Röhl : l’homme du match, auteur du but décisif en prolongation.
• Nick Woltemade : auteur du premier but et toujours aussi précieux dans le jeu aérien.
• Nelson Weiper : l’égalisateur, présent dans toutes les zones de vérité.
• Noah Atubolu : plusieurs parades clés pour maintenir le suspense jusqu’au bout.

Chaque acteur de cette victoire mérite ses lauriers, mais c’est l’alchimie collective, sous la houlette d’Antonio Di Salvo, qui a fait la différence. Les rotations intelligentes du technicien ont permis de garder les jambes fraîches et l’esprit concentré jusqu’à la dernière seconde.

Un parcours sans-faute

Avec cette victoire, l’Allemagne U21 conserve non seulement son invincibilité – 19 matches sans défaite – mais s’affirme comme une redoutable machine à gagner. Les jeunes Bleus se souviennent encore de leur succès en 2009, 2017 et 2021 : tous ces trophées passent par des moments d’intense pression, exactement comme celui-ci.

Les performances individuelles des cadres, combinées à la profondeur de banc, font des U21 allemands une équipe capable de résister à tous les coups de boutoir. J’ai particulièrement apprécié la solidité défensive après le second but italien, où l’organisation et la solidarité ont permis de limiter les occasions adverses malgré la pression constante.

Objectif : la finale en Slovaquie

Après avoir écarté l’Italie, l’Allemagne retrouvera la France en demi-finale, mercredi à Bratislava. Les Tricolores ont arraché leur billet plus tôt dans la soirée en battant le Danemark 3-2, eux aussi après une bataille intense. Les supporters de Paris et de Manchester, dont je fais partie, pourront apprécier un choc au sommet, opposant deux sélections regorgeant de talents.

Dans ce contexte, il faudra rester vigilant aux transitions rapides et à l’autorité au milieu de terrain. Les Bleus U21, emmenés par leur capitaine et plusieurs éléments évoluant en Ligue 1, ne faciliteront pas la tâche de Di Salvo et de ses hommes. Mais si l’Allemagne parvient à reproduire son entame agressive et sa capacité à renverser la vapeur, elle peut nourrir de sérieux espoirs de disputer une nouvelle finale au stade Tehelné pole.