6 juillet 2025

Euro féminin : l’exploit fou de l’Allemagne malgré la blessure choc de sa capitaine va vous laisser bouche bée !

Un début d’Euro sous haute tension

Ce vendredi soir, j’ai suivi en direct depuis mon salon – drapé dans les couleurs de Manchester United et du Paris Saint-Germain – le match d’ouverture de l’EURO féminin entre l’Allemagne et la Pologne. La Halle Saint-Gall affichait complet (15 972 spectateurs dont près de 4 000 supporters allemands), et l’ambiance promettait une belle fête du football féminin. Pourtant, dès les premières minutes, l’euphorie a été gâchée par un événement dramatique : la capitane Giulia Gwinn a quitté ses coéquipières sur blessure.

Le coup d’arrêt brutal pour la capitaine

En seulement 36 minutes, la magie du tournoi a cédé la place à l’inquiétude. Lors d’une intervention déterminée face à l’attaquante polonaise Ewa Pajor, Gwinn a violemment heurté son genou contre celui de la joueuse du FC Barcelone. Malgré un retour temporaire sur la pelouse, l’Allemande, déjà victime de deux ruptures de ligament croisé, a été contrainte de céder sa place à Carlotta Wamser et de quitter le terrain en boitant, soutenue par un membre du staff médical. Le visage déformé par la douleur et les larmes aux yeux, elle a laissé un grand vide dans le cœur de ses partenaires et des milliers de supporters.

Le tournant au retour des vestiaires

La physionomie du match a longtemps penché en faveur de la Pologne, parfaitement organisée en bloc bas. Cependant, l’entrée courageuse de la milieu Linda Dallmann et la montée en puissance de la nouvelle capitaine Janina Minge ont redonné confiance aux tenantes du titre. C’est finalement Jule Brand qui a libéré l’Allemagne à la 52e minute, d’une frappe sublime du droit à l’entrée de la surface, déviée au fond des filets par une trajectoire pleine de finesse.

Quatorze minutes plus tard, Lea Schüller a confirmé la victoire grâce à un coup de tête imparable à la réception d’un centre millimétré de Dallmann. Schüller porte désormais son compteur à 53 buts en 76 sélections – un ratio impressionnant qui illustre son sens du but hors du commun.

Les enseignements importants

  • La solidité mentale de l’équipe : malgré la perte de leur leader, les Allemandes ont su se remotiver et inverser la tendance.
  • L’importance de Jule Brand : auteur du but décisif, elle confirme son statut de valeur sûre de l’attaque.
  • La polyvalence défensive : Carlotta Wamser, repositionnée en arrière droite, a résisté aux assauts polonais et validé la rotation tactique.
  • L’impact de la blessure de Gwinn : un coup dur pour le collectif, qui devra s’appuyer sur la profondeur de son banc.

L’émotion au cœur du vestiaire

Après la rencontre, le sélectionneur Christian Wück n’a pas caché sa reconnaissance pour l’état d’esprit affiché : « Ce succès a un goût amer. Giulia reste dans nos pensées, et j’espère que l’IRM donnera de bonnes nouvelles. » Sur les ondes d’ARD, on a entendu la tristesse mêlée à la fierté, notamment de la part de la directrice sportive Nia Künzer, très attachée à la cohésion du groupe.

Romain, supporter de Manchester et Paris, partage son ressenti

Pour ma part, que je suive les Reds Devils en Premier League ou le PSG en Ligue 1, je passe ma vie à scruter la combativité et la technique des joueurs. Ce soir, j’ai retrouvé cette même passion chez les Allemandes : une capacité à encaisser un coup dur et à rebondir. J’ai vibré sur chaque action, encouragé Carlotta Wamser dès sa première intervention et applaudi le talent de Schüller, aussi fiable qu’un attaquant de Manchester City.

Regard vers la suite de la compétition

L’Allemagne affrontera vendredi prochain le Danemark à Bâle, puis pourrait croiser le fer avec la Suède lors d’un duel décisif en phase de groupes. Sans Giulia Gwinn – dont le genou sera examiné par IRM – le sélectionneur Wück devra faire preuve d’inventivité et de confiance envers les joueuses de rotation. Mais si cette équipe a déjà surmonté un tel choc, tout est possible.