Schalke 04 va empocher 2,8 M€ sur la revente de Thiaw… mais ce qu’ils vont faire de cet argent va vous surprendre !

La manne financière inattendue pour Schalke 04

Le 10 août 2025, l’information est tombée : si Malick Thiaw venait à quitter l’AC Milan pour rejoindre Newcastle United, le FC Schalke 04 toucherait une somme rondelette. Selon les médias allemands, le montant de la transaction pourrait atteindre 38 millions d’euros, contre un premier rejet d’offre à 30 millions. Grâce à une clause de 10 % sur la plus-value, Schalke, qui avait vendu Thiaw pour environ 10 millions d’euros en 2022, devrait finalement récupérer près de 2,8 millions. Mais alors que beaucoup imaginent ce cadeau comme une aubaine pour renforcer l’équipe, la réalité est tout autre : ces fonds seront exclusivement consacrés au respect des règles d’équité financière imposées par la DFL.

Malick Thiaw, du Pott au sommet européen

Malick Thiaw, formé à Gelsenkirchen, a rapidement prouvé son talent au sein de la défense de Schalke 04 avant de s’engager pour l’AC Milan à l’été 2022. Âgé de 24 ans, ce solide défenseur central a su attirer l’œil des recruteurs grâce à sa lecture du jeu, sa puissance aérienne et sa qualité de relance. À Milan, il a continué de se forger une réputation, participant activement aux campagnes de Serie A et de Ligue des champions. Newcastle United, en recherche d’un renfort défensif pour consolider sa ligne arrière, est aujourd’hui prêt à mettre sur la table près de 38 millions, ce qui en ferait l’un des défenseurs les mieux payés de Premier League à son âge.

Une utilisation prioritaire : renforcer les fonds propres

• Obligation d’équité financière : la DFL impose aux clubs de Bundesliga et 2. Bundesliga des ratios stricts entre les revenus et les dépenses.
• Absence de réinvestissement direct : contrairement aux attentes des supporters, le club ne peut pas mobiliser ces millions pour recruter de nouveaux joueurs.
• Maintien de la stabilité économique : chaque euro perçu servira à équilibrer le budget 2025/2026 et à éviter d’éventuelles sanctions.

En clair, l’argent généré par le transfert de Thiaw ne se traduira pas par des recrues spectaculaires à la Gelsenkirchen Arena. Il sera simplement utilisé pour consolider les comptes et assurer à Schalke 04 le droit de figurer sur la liste des clubs autorisés à évoluer selon les normes financières.

Conséquences sur l’effectif et la tactique de Miron Mušič

Avant de penser à dépenser cet « extra », le club doit d’abord enregistrer plusieurs départs. Parmi les noms cités par la presse figurent ceux d’Anton Donkor et d’Amin Younes, considérés comme dispensables par le staff technique. Par ailleurs, Schalke rêve d’obtenir des offres attractives pour Moussa Sylla et Taylan Bulut, deux jeunes talents prometteurs qui font partie de l’effectif de Miron Mušič. Pourtant, à ce jour, aucune proposition n’est parvenue à convaincre les décideurs de donner le feu vert à un transfert.

Sous l’impulsion de Mušič, Sylla a déjà débuté les deux premières journées de 2. Bundesliga comme titulaire, tandis que Bulut a été utilisé à plusieurs reprises en fin de match pour apporter du sang neuf. L’entraîneur entend bien tirer profit de chaque membre du groupe avant tout mouvement définitif. Ainsi, la situation contractuelle de Thiaw sert moins une stratégie sportive qu’une mise en conformité financière.

Comparaison éclair avec PSG et Manchester United

En tant que supporter du Paris Saint-Germain et de Manchester United, je ne peux m’empêcher de regarder ce scénario avec un œil critique, mais aussi admiratif. À Paris, les clauses de revente sont monnaie courante : le club capte 10 à 20 % de plus-values lors des ventes de jeunes issus de son centre de formation. Pourtant, ces montants sont immédiatement réinjectés dans de nouveaux talents ou consolident les structures du club. À Manchester United, chaque rentrée d’argent sert autant à rajeunir l’effectif qu’à respecter le Fair Play financier.

Schalke adopte ici une approche plus austère : pas de folies de recrutement, mais une discipline économique brute. Cela contraste avec la culture du « buy to win » à Paris ou du « sell to rebuild » à Manchester. Malgré tout, je salue la rigueur de Gelsenkirchen : un club qui apprend à vivre selon ses moyens tout en construisant patiemment son avenir.

Mon ressenti de passionné

Suivant chaque week-end les rencontres de Ligue 1, de Premier League et de Bundesliga, je trouve fascinant de voir comment un club comme Schalke 04 jongle entre ambition sportive et impératifs financiers. Le cas Thiaw révèle l’importance des clauses de revente et l’impact qu’un seul transfert peut avoir sur la survie économique d’une institution. Pour les fans, l’attente de nouveaux visages sera sans doute frustrante, mais je reste convaincu que cette discipline peut, à long terme, garantir un projet plus durable.

Entre Paris, Manchester et Gelsenkirchen, le foot moderne multiplie les modèles de gestion. À ma plume de blogueur, je note une leçon essentielle : le succès sur le terrain doit aller de pair avec la santé des bilans. Et si Malick Thiaw quitte vraiment l’AC Milan pour Newcastle, ses anciens dirigeants auront prouvé qu’il est possible de transformer un départ en véritable bouffée d’oxygène budgétaire.