Un chantier défensif à reconstruire
Depuis l’arrivée d’Arne Slot sur le banc de Liverpool, le club champion d’Angleterre affiche une ambition claire : consolider sa charnière centrale pour les années à venir. La récente indisponibilité de Joe Gomez et l’incertitude qui plane autour du contrat d’Ibrahima Konaté ont poussé la direction à explorer le marché des jeunes talents. Dans cette optique, le nom de Giovanni Leoni, 18 ans seulement, figure désormais en bonne place sur la short-list des Reds.
Des racines italiennes prometteuses
Né à Rome en 2006, Giovanni Leoni a grandi dans une famille de sportifs de haut niveau : ses deux parents étaient joueurs professionnels de water-polo. Après un passage par les centres de formation de Cittadella et Padova, le jeune défenseur a surpris les observateurs en devenant le plus jeune joueur de Serie C lors de la saison 2022/23, avec ses 16 ans et trois mois à peine. Une précocité qui a valu à ce prodige de susciter l’intérêt de plusieurs clubs de Serie A.
Ascension à Parme
Installé à Parme depuis l’été 2024, Leoni a coûté près de 5 millions d’euros bonus compris. Placé sous la houlette de Christian Chivu, ancien défenseur de l’Inter, il s’est rapidement imposé en tant que titulaire, démontrant une maturité étonnante pour son âge. Sa période de prêt à Sampdoria, où Andrea Pirlo louait déjà son sang-froid, est souvent citée comme le tournant de sa jeune carrière.
Les atouts d’un colosse
Doté d’un mètre quatre-vingt-seize, Leoni possède un profil athlétique rare pour un adolescent :
Si ses accélérations sur de courtes distances et sa puissance du haut du corps restent à parfaire, son éthique de travail et son humilité sont régulièrement mises en avant par ses coaches.
Pourquoi Liverpool mise gros
À Anfield, on voit en Leoni bien plus qu’un simple plan B. Les discussions avancées avec Parma portent sur une enveloppe de 35 à 40 millions d’euros, un montant jugé raisonnable par les échelons dirigeants des Reds, notamment après la vente de Jarell Quansah à Leverkusen. À terme, Leoni pourrait même remplir les critères de « joueur formé au club » selon la réglementation de la Premier League, s’il reste en Angleterre jusqu’à la saison 2028/29.
Plusieurs raisons expliquent cet engouement :
Une concurrence sérieuse
Inter Milan suit également Leoni, mais se heurte à des contraintes budgétaires. L’AC Milan, pour sa part, devra d’abord alléger sa masse salariale avant de pouvoir formuler une offre crédible. C’est là que Liverpool pourrait faire la différence, en proposant un projet sportif aux dimensions européennes et en offrant au jeune Italien la possibilité de grandir aux côtés des meilleurs.
Défis et adaptation
Pour Giovanni Leoni, le principal défi sera de s’adapter au rythme effréné de la Premier League. Entre le physique des attaquants anglais et l’exigence tactique d’Arne Slot, le cadre de travail diffère sensiblement de ce qu’il connaît en Serie A. Toutefois, son passage remarqué en Lombardie, l’accueil favorable de ses coéquipiers et son apprentissage rapide laissent présager une acclimatation en douceur.
Le rêve d’un supporter ambitieux
En tant que passionné qui suit chaque semaine les performances de Manchester United, Manchester City et du PSG, j’observe avec intérêt cette opération liverpoolienne. Mon cœur balance souvent entre le rouge de Manchester United et le bleu et rouge du Paris Saint-Germain, mais force est de reconnaître que la vision à long terme affichée par Liverpool est un modèle de cohérence. Si cette transaction se concrétise, elle pourrait bien redessiner les contours de la défense des Reds pour la décennie à venir.
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