James Trafford bientôt prêté à Besiktas ? Le coup de théâtre qui affole l’Etihad !

Depuis son arrivée tonitruante à Manchester City cet été, James Trafford fait déjà les gros titres pour des raisons inattendues. Recruté pour un montant record pour un gardien de but au Royaume-Uni, le jeune Anglais peine à convaincre Pep Guardiola et suscite des rumeurs de départ avant même d’avoir joué son premier match en Ligue des champions. Retour sur un feuilleton aussi surprenant que captivant.

Un été record à l’Etihad

En août 2025, City a déboursé près de 31 millions de livres pour s’attacher les services de Trafford, 22 ans. Ce transfert dépasse le précédent record établi pour un gardien et marque la volonté des Citizens de préparer l’avenir en doublant Ederson. Guardiola a salué les qualités techniques et la maturité du jeune portier, le présentant comme l’héritier naturel du Brésilien. Dans ce contexte, tout semblait vouloir sourire à Trafford.

Des débuts poussifs et un moral à l’épreuve

Pourtant, le natif de Burnley n’a pas vécu l’atterrissage espéré à Manchester. Lors de la reprise, ses sorties aériennes manquées et quelques hésitations dans sa surface ont alimenté les critiques. Pire encore, contre Tottenham, City s’est incliné 2-0 à l’Etihad et Trafford, titularisé, a vu plusieurs ballons lui échapper sous le feu des projecteurs. Les supporters, toujours exigeants à Manchester, ont déjà ressenti un doute sur la capacité du jeune prodige à tenir son rang.

Une porte de sortie… en Turquie ?

Alors que City souhaitait initialement faire de Trafford son gardien numéro 1, des médias turcs ont dévoilé l’intérêt de Besiktas pour un prêt d’une saison. Sous la direction d’Ole Gunnar Solskjaer, le club stambouliote cherche à renforcer son quota d’étrangers et voit en Trafford une recrue idéale. Selon Politikam, l’agent du joueur s’est déjà envolé pour la Turquie afin de rencontrer le président Serdal Adalı et négocier les contours d’un prêt. Manchester City, à la recherche de garanties de temps de jeu pour son jeune portier, étudierait sérieusement l’offre.

Des chiffres qui parlent

Pour mieux comprendre l’intérêt autour de Trafford, il suffit de jeter un œil à ses statistiques avant l’été :

• 73 matchs disputés en Premier League avec Burnley, dont 31 clean sheets
• Prêt à Bolton Wanderers : 74 apparitions, 33 feuilles blanches
• 78 buts encaissés à Burnley, 58 à Bolton – un ratio de 1,06 par match

Ces chiffres témoignent d’une régularité rare pour un portier de son âge. City a donc parié sur un profil en pleine progression, capable de s’imposer dès maintenant ou de gagner en expérience à l’étranger.

La menace néo-bleu-rouge

Comme si la concurrence n’était pas déjà assez forte, Manchester City discute parallèlement avec Paris Saint-Germain pour recruter Gianluigi Donnarumma. L’international italien de 26 ans, poussé vers la sortie à Paris, aurait accepté les termes personnels proposés par Guardiola. Si Donnarumma débarque, il repousserait Trafford sur le banc et condamnerait vraisemblablement le projet de l’installer immédiatement comme gardien numéro 1.

Un choix délicat pour les Citizens

City se retrouve face à un dilemme : conserver Trafford en doublure d’Ederson et éventuellement signer Donnarumma, ou bien envoyer leur jeune prodige en prêt pour garantir sa montée en puissance. Pour Romain, qui suit avec passion les moindres arcanes de Manchester United et du PSG, l’idée de voir Trafford affronter la Champions League avec Besiktas a un charme certain : un mélange d’expérience internationale et d’exposition médiatique sous haute tension.

Le feuilleton reste ouvert. Les prochains jours seront décisifs pour Trafford et pour Pep Guardiola, contraint de jongler entre ambition sportive immédiate et développement à long terme de ses jeunes talents.