18 octobre 2025

AFCON 2025 : ces stars de Premier League qui vont disparaître en plein hiver (jusqu’à 7 matches manqués !)

Jul 26, 2024; Pittsburgh, PA, USA; Liverpool forward Mohamed Salah (11) celebrates a win against Real Betis at Acrisure Stadium. Mandatory Credit: Barry Reeger-USA TODAY Sports

Un hiver placé sous le signe de l’Afrique

La Coupe d’Afrique des Nations 2025, encore appelée AFCON, s’annonce d’ores et déjà comme l’événement majeur de la première moitié de la saison européenne. Du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, 24 sélections africaines se disputeront le titre sur 52 matchs dans six villes marocaines (Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Rabat et Tanger). Pour les supporters, c’est l’occasion de vibrer aux exploits de leurs héros, tandis que les clubs de Premier League redoutent déjà de voir leurs stars partir sous d’autres latitudes à l’heure des fêtes.

Quand la Premier League s’arrête… ou presque

Concrètement, les clubs anglais vont devoir composer sans leurs internationaux africains pendant une bonne partie des festivités de fin d’année et du début d’année. Voici le calendrier des matchs de Premier League en pince entre deux trêves :

  • Journée 17 : week-end des 20 et 21 décembre (entame de l’AFCON).
  • Journées 18 & 19 : phase de groupes (27 décembre – 3 janvier).
  • Journée 20 : premier tour à élimination (week-end du 3-5 janvier).
  • Journée 21 : seconde série de matchs domestiques (7-9 janvier), coïncidant avec quarts et demies de la compétition.
  • Au minimum, chaque joueur sélectionné pour l’AFCON manquera donc trois rencontres de Premier League. S’ils vont jusqu’en demi-finale, le bilan peut grimper à sept matchs d’absence (plus la possibilité de manquer un tour de FA Cup, fixé mi-janvier).

    Les clubs les plus impactés

    Dans mon tour d’horizon quotidien, je constate que certains effectifs vont souffrir plus que d’autres :

    • Sunderland : 9 joueurs potentiellement appelés
    • Wolves : 5 joueurs concernés
    • Burnley : 4 absents prévus
    • Crystal Palace : 4 sélections attendues
    • Nottingham Forest : 4 cadres mobilisés

    Parmi les clubs dits « moyens », Sunderland semble taillé pour le titre de plus grande pénurie de talents africains. À l’opposé, Arsenal, Chelsea et Leeds United n’enregistreront aucune défection, un vrai luxe quand on sait à quel point l’infirmerie peut vite se remplir en hiver.

    Les stars privées de Premier League

    Le spectacle va perdre quelques têtes d’affiche le temps d’un mois. Parmi les grands noms, on retrouvera :

    • Mohamed Salah (Liverpool) pour l’Égypte
    • Bryan Mbeumo (Manchester United) pour le Cameroun
    • Iliman Ndiaye (Everton) pour le Sénégal
    • Omar Marmoush (Manchester City) pour l’Égypte
    • Idrissa Gueye (Everton) et Yves Bissouma (Tottenham) pour le Sénégal et le Mali

    En tant que fan de Manchester United, j’anticipe déjà le vide offensif que laissera Mbeumo, tout comme j’aurai un œil sur City pour évaluer la profondeur de leur banc. Côté Paris Saint-Germain, la patience sera de mise avant le retour des internationaux, mais la trêve hivernale arrime parfaitement avec la pause du championnat français.

    Stratégies de rotation et opportunités

    Pour Ralf Rangnick, Mauricio Pochettino et les autres entraîneurs, c’est le moment de faire tourner, de lancer des jeunes ou de redonner du temps de jeu aux remplaçants. Quelques points clés :

    • Test des joueurs moins expérimentés
    • Adaptation tactique pour compenser les absences
    • Renforcement de la cohésion de groupe durant la trêve

    En tant que blogueur passionné, je me réjouis de voir émerger de nouveaux visages, mais j’avoue craindre pour la régularité de mes deux clubs favoris. Entre blessures hivernales et calendrier chargé, les managers devront allier ingéniosité et sang-froid pour ne pas lâcher de points cruciaux.

    Un défi pour les supporters

    Enfin, pour nous, supporters, ces longues semaines sans Salah ou Mbeumo seront l’occasion de soutenir encore plus fort nos équipes restantes et de fêter chaque but inscrit par ceux qui tiennent la baraque. L’AFCON reste un tournoi riche en émotions, et même si je râle parfois de voir partir mes joueurs, j’admets que ça fait partie du charme du football mondial : chacun défend fièrement ses couleurs, qu’elles soient nationales ou de club.