Ann-Katrin Berger brise le silence après l’élimination : son aveu choc va vous surprendre !

Un match âprement disputé jusqu’au bout

Le mercredi 23 juillet 2025 restera comme l’une des soirées les plus intenses de cet Euro féminin. Opposée à l’Espagne en demi-finale, l’équipe d’Allemagne a tenu tête aux championnes du monde pendant 112 minutes, avant de céder sur un tir en lucarne signé Aitana Bonmatí. Malgré plusieurs arrêts décisifs et une volonté farouche de ses coéquipières, la gardienne Ann-Katrin Berger est sortie du terrain avec le sentiment de ne pas avoir fait assez pour sauver son équipe.

Un but dans la lucarne, moment clé de la rencontre

Après une première période dominée tactiquement par les joueuses de l’Allemagne, la seconde mi-temps et la prolongation sont restées bloquées sur un score vierge. La défense allemande, solide jusqu’alors, a enfin cédé à la 113^e minute lorsqu’un centre intérieur trouvé Bonmatí dans la surface. Placée sur son poteau gauche, Berger a vu le ballon filer dans le petit filet opposé, un endroit réputé quasi infranchissable pour un gardien international.

La réaction ne s’est pas fait attendre :

• La numéro 1 a immédiatement exprimé sa frustration, estimant que la trajectoire était stoppable.
• Du banc de touche, l’entraîneur Christian Wück a tenté de la dédouaner publiquement, insistant sur la qualité de l’action de Bonmatí.
• En tribunes, le grand-père d’Ann-Katrin observait avec émotion cette passe d’armes, conscient de l’enjeu monumental.

« Je prends la responsabilité » : l’aveu d’Ann-Katrin Berger

Malgré une vingtaine d’arrêts au cours de la rencontre, Berger n’a pas cherché à se cacher. Dans une interview donnée juste après le coup de sifflet final, elle a déclaré :

« La balle est passée dans la petite lucarne, c’est là que je dois être. Je prends la responsabilité de ce but. J’aurais dû repousser ce ballon, j’aurais pu faire mieux, malgré toutes mes parades précédentes. »

Comme toujours, la gardienne, habituée à tenir les filets des clubs de Manchester et de Paris, met la barre très haut pour elle-même. Elle estime que chaque action, même de routine, fait partie intégrante de son travail. Or, sur ce geste précis, elle s’est sentie coupable d’avoir laissé passer une opportunité de maintenir le score à 0-0.

Le soutien du staff et des coéquipières

Si l’aveu de Berger peut surprendre certains observateurs, l’entraîneur et les joueuses lui ont apporté un soutien sans faille :

• Christian Wück a déclaré : « Il n’y a aucun reproche à faire à Ann-Katrin. C’était un exploit individuel de Bonmatí, un chef-d’œuvre. »
• Sofie Rutter, la capitaine de l’équipe, a souligné l’engagement permanent de sa gardienne, rappelant qu’elle avait sauvé l’Allemagne à de nombreuses reprises durant le tournoi.
• En coulisses, les préparateurs mentaux ont déjà souligné la nécessité de lui rappeler ses performances de haut niveau et de relativiser cet instant crucial.

La solidarité du groupe est palpable : les Allemandes savent que sans Berger, l’aventure se serait arrêtée bien plus tôt dans la compétition.

Un coup dur pour le rêve allemand

Cette défaite 0-1 après prolongation met fin aux espoirs de titre pour l’Allemagne, qui n’avait plus perdu en demi-finale de l’Euro féminin depuis 1993 (élimination face à l’Italie aux tirs au but). L’équipe quittant la scène sans avoir inscrit le moindre but face à l’Espagne, elle devra désormais digérer ce revers et se préparer à un match pour la troisième place.

Pour Berger, ce coaché retour sur l’expérience sera crucial. À 35 ans, elle fait partie des cadres de l’équipe. Son humilité et sa capacité à endosser la responsabilité d’un échec témoignent d’un leadership fort. Reste à savoir si, quelques jours plus tard, elle retrouvera la confiance nécessaire pour briller à nouveau et conclure cette compétition sur une note positive.

Analyse technique de l’intervention manquée

Sur le plan tactique, plusieurs éléments peuvent expliquer pourquoi le tir est passé :

• Positionnement : Berger était légèrement décalée vers le centre, laissant une marge pour le tir en lucarne.
• Réactivité : le ballon est arrivé très vite, sur un enchaînement intérieur puissant, réduisant le temps de préparation.
• Effet et trajectoire : le tir de Bonmatí bénéficiait d’un effet décroisé rendant la prise de balle difficile.

Cependant, ces paramètres ne justifient pas entièrement le sentiment de responsabilité qu’a ressenti la gardienne. Dans le haut niveau, chaque millième de seconde compte, et Ann-Katrin en est parfaitement consciente.

Perspectives et retour sur le terrain

Le prochain rendez-vous pour Berger et ses coéquipières sera le match pour la troisième place, prévu dans moins de 48 heures. Malgré la déception, l’équipe compte sur sa gardienne pour maintenir un état d’esprit positif et conclure l’Euro sur une prestation ambitieuse. Quant à Ann-Katrin Berger, elle pourra s’appuyer sur son palmarès, son expérience en Premier League et dans le championnat français pour rebondir rapidement.

Son image de leader exemplaire, déjà renforcée par son sens de la responsabilité, devrait l’aider à retrouver la sérénité et à offrir, d’ici peu, de nouvelles parades spectaculaires à ses fans.