Antony a vu son aventure à Manchester United tourner au cauchemar. Recruté à l’été 2022 pour un montant initial de 81 millions de livres en provenance de l’Ajax Amsterdam, le Brésilien débarquait à Old Trafford paré de toutes les attentes. Pourtant, après trois saisons, il quitte les Red Devils avec seulement 17 contributions (buts et passes décisives) en 96 apparitions toutes compétitions confondues. Un bilan décevant pour un joueur acquis à prix d’or, mis sur la touche par Ruben Amorim et finalement prêté puis vendu à Real Betis pour environ 21 millions.
Un début sous haute pression
Arrivé sous les projecteurs, Antony devait incarner la nouvelle génération brésilienne en Premier League. Doté d’une technique séduisante et d’une capacité à éliminer son adversaire, il a pourtant peiné à traduire son talent en statistiques probantes :
- 17 contributions positives sur trois saisons (7 buts, 10 passes décisives).
- 96 matchs joués, dont de nombreux remplacements.
- Des performances jugées trop irrégulières par les entraîneurs successifs.
Sous Erik ten Hag, puis avec Amorim, Antony n’a jamais réussi à s’imposer durablement. Son manque de constance, ses difficultés physiques et ses prestations parfois brouillonnes ont fini par l’écarter de la rotation.
Un départ émotionnel à Séville
Le jour de sa présentation officielle à Real Betis restera gravé dans les mémoires. Face aux caméras, l’ancien Red Devil n’a pu retenir ses larmes : « Ce que j’ai vécu à Manchester, je suis le seul à savoir à quel point ça a été dur », a-t-il avoué en sanglotant. Après 40 jours passés à l’hôtel, entraînement en solitaire et isolement, le Brésilien confie son soulagement :
- « Séville est bien plus belle que Manchester. »
- « Je voulais revenir à Betis, j’avais besoin d’affection. »
- « Les supporters étaient là, même à deux heures du matin ».
Son émotion traduit la pression permanente subie à United, où chaque match était analysé à la loupe, sans marge de manœuvre pour retrouver confiance.
La « bomb squad » passée au tamis
Antony est le dernier vestige d’une vague de recrues très onéreuses, surnommée la « bomb squad » par les médias anglais. Ruben Amorim a procédé à un grand nettoyage du vestiaire :
- Marcus Rashford prêté à Barcelone.
- Jadon Sancho prêté à Aston Villa.
- Alejandro Garnacho vendu à Chelsea pour environ 40 millions.
- Tyrell Malacia, dont le transfert à Elche a finalement capoté.
En cédant Antony à Betis, United boucle l’exode de ces joueurs jugés trop coûteux ou n’ayant pas répondu aux attentes, permettant au club de réduire sa masse salariale et de renouveler son effectif.
Nouvelles ambitions à Real Betis
De retour en Liga, Antony espère renaître sous le chaud soleil andalou. Lors de son prêt, il a montré des signes encourageants :
- 5 buts et 5 passes décisives en 26 matchs.
- Une relation complice avec les supporters.
- La certitude de jouer plus régulièrement.
Le club andalou a levé l’option d’achat à 21 millions, un tarif jugé « cadeau » par la presse espagnole. Pour Antony, c’est l’opportunité de relancer sa carrière, d’affiner son jeu et de retrouver la confiance qui lui faisait défaut à Manchester.
Les enseignements pour Manchester United
Cette opération, douloureuse sur le plan financier, offre des leçons à United :
- La nécessité d’une meilleure intégration des recrues onéreuses.
- Le risque de l’achat impulsif sans feuille de route claire.
- L’importance de la stabilité managériale pour accompagner les joueurs.
En se séparant d’Antony, Manchester United tourne la page d’une ère marquée par des recrutements spectaculaires mais souvent infructueux. Le club devra désormais soigner davantage ses choix pour éviter que de futures « bomb squads » ne finissent de la même manière.
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