Depuis le début de saison, Arsenal sous l’ère Mikel Arteta ne cesse de surprendre. Neuf journées de Premier League disputées, un fauteuil de leader conforté et seulement trois buts encaissés : les Gunners affichent une solidité à toute épreuve. Pourtant, il manque encore quelque chose pour sceller définitivement la renaissance du club londonien : un trophée. La Carabao Cup, souvent délaissée par les géants du championnat, pourrait bien offrir à Arteta et à ses hommes ce premier jonc tant convoité.
Arsenal, une équipe sereine et ambitieuse
Contrairement à l’image traditionnelle des équipes cup specialists, Arsenal joue cette Carabao Cup avec la même philosophie qui guide son championnat. Le pressing n’est pas aveugle ; le bloc ne monte pas dans tous les sens. Arteta a mis en place un modèle où la possession est synonyme de sécurité, où chaque séquence de jeu se construit méthodiquement. Pour Romain, fervent supporter de Manchester City et du PSG, admirer ce niveau de concentration jour après jour reste un plaisir, tant la formation d’Arteta maîtrise son sujet.
En championnat, les Gunners ont déjà gagné en confiance : ils savent se montrer mortels sur phase arrêtée, comme en témoigne la statistique de trois buts marqués via coup de pied arrêté en seulement neuf matchs. La discipline défensive, elle, s’appuie sur une organisation digne d’un métronome. Cette Carabao Cup se présente donc comme l’occasion idéale d’exposer ce football serein et pragmatique à un public qui, souvent, ne rêve pas de trophées mineurs.
Profondeur de l’effectif : un atout décisif
La force d’Arsenal cette saison réside également dans son banc. Là où certains grands clubs profitent de la Carabao Cup pour faire souffler leurs cadres, Arteta peut compter sur des remplaçants tout aussi performants. Cette profondeur d’effectif, Romain la remarque avec admiration : elle rappelle les rotations maîtrisées que j’observe parfois du côté de City, et même au PSG lorsque le calendrier devient infernal.
- Ben White : sa polyvalence fait de lui l’option idéale pour sécuriser la défense.
- Piero Hincapié : puissant et technique, il apporte un souffle nouveau sur le flanc droit.
- Mikel Merino : sa lecture du jeu stabilise le milieu et distribue des transitions fluides.
- Ethan Nwaneri : à seulement 16 ans, il incarne à lui seul la jeunesse dorée d’Arsenal.
Ces joueurs permettent à Arteta de faire tourner sans abaisser le niveau. Face à Brighton en huitièmes de finale, l’entraîneur espagnol peut donc déployer un onze presque « toute étoile » en y ajoutant quelques jeunes talents. Cette flexibilité confère à Arsenal un avantage rare, presque intimidant, pour une compétition souvent sous-estimée.
Le style d’Arteta : contrôle et efficacité
On pourrait croire que la Carabao Cup exige un football direct, tourné vers la vitesse et l’impact. Or, Arsenal y déploie un jeu de possession, mesuré, presque clinique. Arteta a su inculquer à ses joueurs l’idée qu’il ne suffit pas d’attaquer pour marquer, mais qu’il faut aussi savoir gérer ses efforts. Cette approche, qui allie conservation de balle et pressing coordonné, rappelle les meilleures heures de Pep Guardiola, un détail qui ne m’échappe pas, moi qui suis si attentif aux modèles qui font vibrer Manchester.
En pratiquant un football de « load management », Arsenal minimise les risques de blessures et maximise la fraîcheur physique. Cela donne une équipe capable de tenir un rythme élevé sur plusieurs compétitions, sans jamais subir. Dans une Carabao Cup où l’enchaînement des matchs peut devenir piégeux, cette maîtrise collective peut faire la différence.
Pourquoi la Carabao Cup est cruciale cette saison
Arteta a reconstruit une culture de la gagne et remodelé l’effectif depuis son arrivée. Mais le cabinet à trophées n’a pas beaucoup bougé depuis la FA Cup de 2020. Pour confirmer le projet et galvaniser un vestiaire assoiffé, un premier titre est indispensable. La Carabao Cup, malgré son étiquette de « coupe mineure », offre un tremplin parfait.
- Valoriser le projet Arteta : un trophée prouve que la méthode fonctionne.
- Renforcer la confiance du groupe : gagner crée un élan durable.
- Soutenir les ambitions en Premier League et en C1 : le succès attire le succès.
Et puis, Arsenal n’a plus soulevé ce trophée depuis 1993. Pour une équipe redynamisée et jugée « prometteuse », transformer cette promesse en réalité serait un signe fort envoyé aux concurrents. C’est pourquoi, pour Romain, passionné de foot au point de suivre chaque fait et geste des clubs européens, la route vers la Carabao Cup mérite toute notre attention cette saison.
