Le FC Bayern Munich a vécu un véritable calvaire sous le soleil écrasant de Charlotte, concédant une défaite 0-1 face à Benfica et perdant du même coup la première place du groupe C à la Coupe du Monde des Clubs. Entre conditions climatiques extrêmes, début de match laborieux et occasions manquées, les Bavarois repartent du Bank of America Stadium avec beaucoup de frustration et la certitude d’un huitième de finale très relevé contre Flamengo.
Une fournaise au Bank of America Stadium
Le décor était posé : près de 42 °C ressentis, un gazon desséché et un air suffocant. Dans ces conditions de “Gruselkick im Glutofen von Charlotte”, comme l’a qualifié la presse allemande, les joueurs de Vincent Kompany ont rapidement souffert. Les pluies et l’infrastructure américaine ne suffisaient pas à rafraîchir le terrain ni à éviter la déshydratation. Les pauses eau n’ont offert qu’un répit minimal, et même les remplaçants ont peiné à imprimer un rythme soutenu.
Une première mi-temps à oublier
Dès la 9e minute, une percée de Sacha Boey a mis en difficulté la latérale bavaroise. Le centre précis de Fredrik Aursnes a trouvé Andreas Schjelderup, qui ne s’est pas fait prier pour tromper Manuel Neuer d’une frappe placée à 13 mètres. Premier avantage historique de Benfica face au champion d’Allemagne, et première alerte pour un Bayern dépassé dans l’engagement physique.
Les tentatives offensives du Bayern se sont heurtées à une défense portugaise regroupée et à l’indispensable Anatolij Trubin dans les buts. Avant la pause, Leroy Sané a même expédié au-dessus du cadre une opportunité nette, servie par Serge Gnabry, illustrant le manque de précision dans le dernier geste.
Changements et réactions en seconde période
Conscient du danger, Kompany a procédé à un triple changement à la reprise :
- Entrée de Joshua Kimmich pour organiser le jeu depuis le milieu.
- Michael Olise et Harry Kane ont également rejoint le front offensif pour apporter de la vitesse et du réalisme dans la surface.
Le tournant est immédiat : l’intensité des duels monte d’un cran, les Bavarois pressent haut et récupèrent davantage de ballons. Kimmich se montre précis dans ses passes courtes et diagonales, tandis que Kane cherche à redynamiser les attaques grâce à son appui dos au but.
Moments clés du match
- 13’ : Andreas Schjelderup marque le seul but d’une tête croisée après un centre de Boey.
- 9’ : Ángel Di María inquiète Neuer, mais le capitaine bavarois détourne en corner.
- 44’ : Leroy Sané gâche une grosse occasion en tirant au-dessus.
- 51’ et 87’ : Sané manque deux face-à-face contre Trubin.
- 61’ : But de Kimmich annulé pour hors-jeu de Kane.
Les enseignements pour Kompany
Au micro, Vincent Kompany n’a pas caché sa déception : “Si tu ne concrétises pas tes chances, tu paies le prix fort.” Il a reconnu l’impact délétère de la chaleur extrême et souligné le mérite d’un Benfica bien organisé. Malgré tout, il se félicite que ses protégés n’aient pas plongé, démontrant une belle combativité en seconde période.
Le coach belge a également tenté d’épargner certains cadres en début de match, les faisant démarrer à la fraîche en tribune. Mais cette honnête précaution tactique n’a pas suffi à compenser un manque de lucidité dans la finition.
Un prochain défi : Flamengo en huitièmes
Deuxième du groupe derrière Benfica, le Bayern se déplacera à Miami Gardens pour y affronter Flamengo, tombeur du FC Chelsea (3-1) dans le groupe D. Au programme : un duel avec les Brésiliens, rapides en transitions et auteurs du meilleur goal-average parmi les deuxièmes de groupe.
En cas de victoire sur Flamengo, les champions d’Allemagne pourraient croiser la route de Paris Saint-Germain ou d’Inter Miami (avec Lionel Messi), au stade des quarts de finale. Un scénario à la fois excitant et redoutable, qui promet de tester l’aptitude physique et mentale de l’équipe après ce “Gruselkick” dantesque.
Réflexion d’un supporter de Manchester et de Paris
En tant que fan invétéré de Manchester United et du PSG, je suis partagé. D’un côté, je comprends la frustration des Bavarois : gâcher autant d’occasions face à Benfica, c’est offrir un boulevard aux prétendants. De l’autre, je sais que les conditions extrêmes de Charlotte ne sont pas un terrain de jeu habituel pour les Européens.
Rendez-vous mercredi prochain pour voir si ce Bayern va rebondir et montrer qu’il reste l’un des favoris de la compétition, malgré cette alerte retentissante.
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