Une série impressionnante interrompue
Le lundi 12 mai 2025 restera dans les mémoires des supporters de l’AS Roma comme le jour où Atalanta Bergame a mis fin à l’incroyable invincibilité romaine. Après 19 rencontres de Serie A sans défaite, le club entraîné par Claudio Ranieri s’est incliné 2-1 au Gewiss Stadium, sous les yeux d’un ancien international allemand, Mats Hummels, présent dans le staff atalantin mais laissé au repos pour la rencontre.
Le parcours sans faute de la Roma
Avant ce revers, la Roma n’avait plus chuté en championnat depuis le 15 décembre 2024, lorsqu’elle s’était inclinée 2-0 contre le promu Como 1907. Depuis lors :
- 19 matches disputés
- 14 victoires et 5 nuls
- Une moyenne de plus d’un but marqué par match
- Une défense solide, souvent imperméable
Cette série avait propulsé les Giallorossi vers le haut du classement et entretenu de légitimes espoirs de retour en Ligue des champions, un objectif qui semblait de plus en plus à portée de main.
Déroulé des moments clés
Dès la 9e minute, Ademola Lookman, l’ailier nigérian prêté par Leicester, a ouvert le score d’une frappe croisée imparable pour Rui Patricio. La réponse de la Roma est venue avant la pause grâce à Bryan Cristante, bien placé au second poteau pour reprendre un centre de ses coéquipiers et égaliser à la 32e minute.
Alors que l’on se dirigeait vers un partage des points, Ibrahim Sulemana, héros local, a crucifié la défense romaine à la 76e minute. Le jeune attaquant ghanéen, à la conclusion d’une contre-attaque parfaitement orchestrée, a permis à Bergame de décrocher un succès mérité et de conforter sa troisième place au classement.
Implications pour la course à la Ligue des champions
Grâce à ce succès, Atalanta porte officiellement son total de points à 73 et écarte définitivement tout suspense quant à sa qualification pour la prochaine C1. Les Nerazzurri ont su profiter de la moindre hésitation de leurs rivaux pour s’assurer un fauteuil dans le top 4. Du côté de la Roma, la défaite fait glisser l’équipe de Claudio Ranieri à la 6e place, un point derrière la Juventus et la Lazio :
- 3e : Atalanta – 73 points
- 4e : Juventus – 74 points
- 5e : Lazio – 74 points
- 6e : AS Roma – 72 points
À deux journées de la fin du championnat, la bataille pour revenir dans le top 4 s’annonce acharnée. Les Romains devront se montrer impitoyables lors de leurs prochaines sorties et compter sur des faux pas de leurs adversaires.
Le rôle stratégique de Ranieri et Hummels
Claudio Ranieri, reconnu pour sa capacité à galvaniser des effectifs hétéroclites, devra rapidement ajuster ses plans après cette désillusion. L’absence sur le terrain de Mats Hummels, qui a pourtant apporté son expérience au staff bergamasque, n’a pas perturbé l’organisation défensive des locaux. L’ancien défenseur du Bayern Munich a vraisemblablement travaillé en coulisses pour préparer le dispositif tactique, axé sur les transitions rapides et la pression haute.
Performances individuelles à retenir
Plusieurs joueurs ont brillé lors de ce choc :
- Ademola Lookman : prestance, aisance technique et efficacité devant le but.
- Ibrahim Sulemana : une maîtrise de la vitesse et un sens du but décisif.
- Bryan Cristante : le milieu de terrain a su apporter son soutien offensif en égalisant.
- La charnière centrale d’Atalanta : solide face aux attaques romaines, elle n’a concédé qu’une seule occasion franche.
Perspective d’un globe-trotter du ballon rond
Pour ma part, Romain, passionné de football et suiveur assidu des championnats anglais et français, ce match illustre parfaitement l’excitation que peut offrir la Serie A. Entre surprises tactiques, jeunes talents en plein essor et enjeux de qualification pour la C1, le championnat italien est en passe de devenir aussi captivant que la Premier League, où Manchester United et Manchester City se livrent une lutte intense, ou que la Ligue 1, où le Paris Saint-Germain poursuit son invincibilité.
Si Atalanta confirme sa solidité en Europe, la Roma devra puiser dans son expérience et sa qualité individuelle pour rester dans la course. La pression sera à son comble pour ces deux derniers actes : un scénario digne des plus grands feuilletons de la planète football.