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Billets de la Coupe du Monde 2026 : devenus 10× plus chers, vous n’allez pas y croire !

Jun 16, 2022; New York, New York, USA; A detail view of The FIFA World Cup Trophy that sits on a stand outside of 30 Rockefeller Plaza. Mandatory Credit: Jessica Alcheh-USA TODAY Sports

La Coupe du Monde 2026 s’annonce d’ores et déjà comme un tournant historique : pour la première fois, 48 nations y prendront part, là où le Mondial de 2022 au Qatar n’en comptait que 32. Mais derrière cet élargissement se cache une autre révolution, moins célébrée : la flambée vertigineuse du coût des billets. En tant que passionné tous terrains, je ne pouvais pas laisser passer ces chiffres hallucinants sans alerter mes lecteurs.

Les tarifs officiels dévoilés par la FIFA

La première fournée de prix vient d’être publiée ; ils concernent exclusivement les billets achetés directement auprès de la FIFA. Voici, pour chaque phase du tournoi, le détail des tarifs selon les quatre catégories :

Comparaison choc avec le Mondial 2022

Si l’on met côte à côte les tarifs de 2026 et ceux de l’édition précédente, on se rend compte de l’ampleur de l’explosion :

Les hausses sont spectaculaires dans toutes les catégories, mais ce sont nettement les billets les moins chers (Catégorie 4) qui flambent le plus en pourcentage, rendant l’accès au stade… presqu’inaccessible à un grand nombre de fans.

Regard historique : une hausse continue depuis 2010

Sur les quatre dernières éditions, la tendance à la hausse était déjà perceptible, mais jamais au même degré :

La Coupe du Monde 2026 dépasse donc largement ces précédents plafonds de tarifs, non seulement en prix absolu, mais aussi en rythme d’augmentation.

Les raisons de la flambée tarifaire

Plusieurs facteurs expliquent cette envolée :

Conséquences pour les supporters

La question se pose : qui pourra encore se déplacer ? Entre billets à plusieurs milliers de dollars, frais d’avion transatlantiques et nuits d’hôtel hors de prix, l’addition devient difficilement soutenable. Les spectateurs les moins fortunés, souvent les plus fervents, risquent de rester sur la touche ou de se rabattre sur des écrans de télévision.

On évoque déjà le spectre des sièges vides lors de rencontres jugées moins « sexy ». Au dernier Mondial des clubs, une baisse tardive des prix avait débloqué la situation ; sera-t-il encore temps pour la FIFA de rectifier le tir avant juin 2026 ?

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