Mardi soir, l’Estadio Metropolitano a vécu un véritable récital offensif imposé par l’Atlético Madrid face à l’Eintracht Francfort. Dans un décor presque venu d’un autre temps, plus de 70 000 tifosi ont assisté à un sévère camouflet pour la troupe de Dino Toppmöller, largement dominée et corrigée 5 à 1.
Un début de match cauchemardesque
Dès la 4e minute, Giacomo Raspadori profitait d’une relance approximative de la défense allemande pour ouvrir le score. Une passe en retrait mal assurée et l’Italien, servi dans la profondeur, n’avait plus qu’à conclure à bout portant. Ce coup d’éclat précoce sonnait comme un avertissement qu’Eintracht n’aura pas su contrer.
Une défense aux abois
Les Franckfurtois, pourtant galvanisés après un début de campagne européenne prometteur – leur large succès 5-1 contre Galatasaray lors de la première journée–, ont rapidement vu leurs certitudes s’envoler. À la 33e, un corner madrilène dévié par Antoine Griezmann trouvait Robin Le Normand totalement libre, et l’Espagnol doublait la mise sans trembler.
À la pause, l’Atlético menait déjà 3-0. La pression exercée dans tous les secteurs du terrain étouffait les tentatives de construction de l’Eintracht, invitant les visiteurs à des choix hasardeux, souvent sanctionnés dans la foulée par la vivacité des Madrilènes.
Le réalisme implacable des locaux
En toute fin de première période (45+1), Griezmann ajoutait son nom au tableau d’affichage, portant à 200 son total de buts sous le maillot rojiblanco. Un exploit personnel largement célébré par le public du Metropolitano, alors que l’Eintracht regagnait les vestiaires la tête basse.
Au retour des citrons, Romain observa que le technicien Diego Simeone n’avait eu qu’à peaufiner son dispositif pour conserver la mainmise. Les automatismes de l’Atlético et la justesse technique de ses créateurs démontraient, une nouvelle fois, pourquoi le club madrilène figure parmi les cadors du Vieux Continent.
La timide réaction de Frankfurt
Il aura fallu attendre l’heure de jeu pour voir l’Eintracht se montrer dangereux. Ansgar Knauff adressait un centre millimétré vers Jonathan Burkardt, qui réduisait le score (57e) d’une frappe croisée pleine de sang-froid. Un sursaut d’orgueil rapidement étouffé par l’inoxydable organisation adverse.
Une leçon tactique
À la 70e, Giuliano Simeone, frère du fameux Giovanni, inscrivait un quatrième but d’une tête plongeante sur un service en retrait, confirmant la maîtrise aérienne des locaux. Puis, dans les derniers instants, un mano-à-mano perdu de la charnière central de Francfort entraînait un penalty transformé par Julián Álvarez (82e), scellant la débâcle.
Les enseignements à retenir
- La solidité défensive reste la principale faiblesse de l’Eintracht : onze buts encaissés en trois matchs de Bundesliga et déjà six en deux rencontres de C1.
- La justesse et l’efficacité de l’Atlético Madrid, exemplaires dans le pressing et la finition.
- La capacité d’un groupe encore jeune à encaisser un tel revers et à en tirer les leçons pour la suite de la phase de groupes.
Pour Romain, supporter inconditionnel de Manchester et de Paris, ce choc offre un contraste saisissant avec la rigueur défensive observée dans ces deux grands championnats. Entre la combativité à Old Trafford ou au Parc des Princes et le réalisme espagnol, la rencontre d’hier soir rappelle que chaque environnement impose ses propres défis.
More Stories
Forest paie Rafa Benitez pour l’empêcher de s’engager ailleurs : l’étau se resserre sur Postecoglou !
Rangers balancent tout : le mea culpa explosif après l’échec Russell Martin !
Kobbie Mainoo sur le point de filer à Naples : le prêt qui pourrait bouleverser United !