25 juillet 2025

Ce but magistral à la 113e minute a pulvérisé le rêve allemand – découvrez pourquoi !

Un duel stratégique marqué par la tension jusqu’au bout

Mercredi 23 juillet 2025, à Zurich, l’Allemagne et l’Espagne se sont livrées à un spectacle haletant lors du premier acte des demi-finales de l’Euro féminin. Dès l’entame, les deux formations ont adopté un tempo élevé, l’Espagne contrôlant légèrement la possession tandis que le DFB-Team misait sur des transitions rapides et une organisation défensive hermétique. Les championnes d’Europe à huit reprises, emmenées par Ann-Katrin Berger dans les buts, ont multiplié les interventions décisives pour contenir l’armada espagnole conduite par Aitana Bonmatí et Alexia Putellas.

Des occasions allemandes qui laissent des regrets

Sur leur premier temps fort, les Allemandes ont cru ouvrir le score dès la 8e minute. Klara Bühl, lancée dans la profondeur, s’est présentée face à Cata Coll, la gardienne espagnole, mais a vu son plat du pied frôler le montant gauche. Quelques minutes plus tard, Sara Däbritz, titularisée pour apporter son sens de la passe, a enchaîné plusieurs changements d’aile prometteurs sans parvenir à percer la défense hispanique.

  • La relance de Berger vers ses défenseures latérales a souvent trouvé Kathrin Hendrich ou Giulia Gwinn, mais l’Espagne a calmement refermé les espaces.
  • En attaque placée, Giovanna Hoffmann a tenté un tir lointain à la 31e minute, mais sa frappe est passée au-dessus du cadre.
  • Juste avant la pause, Irene Paredes est passée tout près de compliquer l’affaire en touchant le poteau d’une tête décroisée.

Un but fatal à la 113e minute

La rencontre a basculé en prolongation, où la fatigue commençait à peser sur les organismes. Les occasions se faisaient plus rares, et la tension montait à chaque duel dans la surface. À la deuxième période supplémentaire, un centre intérieur de Patri Guijarro a trouvé Bonmatí au deuxième poteau. D’une frappe chirurgicale, la milieu du Barça a enroulé le ballon dans la lucarne opposée, laissant Berger sans réaction possible malgré un plongeon désespéré.

Ce but encaissé à 0-1 a sonné comme un coup de massue pour l’Allemagne. Les coéquipières de Nicole Anyomi ont tout tenté dans les sept dernières minutes, mais l’organisation défensive espagnole, parfaitement en place, a tenu bon.

Analyse technique du tournant du match

  • Placement défensif : l’Espagne a resserré ses lignes à l’approche de la 100e minute, réduisant les couloirs libres pour les ailes allemandes.
  • Gestion de la possession : malgré 60 % de possession en prolongation, l’Allemagne n’a pas su se créer suffisamment d’espaces entre les lignes.
  • Frappe décisive : le tir de Bonmatí combinait autorité et précision, un profil de frappe que seule une gardienne de classe mondiale peut espérer repousser.

Réactions d’un groupe éprouvé

Dans les vestiaires, aucune accusatrice n’a pointé le doigt. L’entraîneur Christian Wück a souligné la performance globale de son équipe : « Nous avons manqué d’un rien, mais cette équipe a fait preuve d’un courage remarquable ». Le soutien entre joueuses est palpable, même si la déception reste immense pour un collectif habitué aux podiums internationaux.

Enjeux pour le match de la troisième place

Privées de la grande finale, les Allemandes se concentrent déjà sur le match pour la troisième place, programmé dans moins de 48 heures. Cette ultime confrontation sera l’occasion de transformer la frustration en motivation afin d’ajouter une médaille de bronze à un palmarès déjà bien rempli.

L’impact sur l’avenir du football féminin allemand

La génération actuelle du DFB-Team aura à cœur de rebondir après cette contre-performance. Les enseignements tactiques, notamment en termes de gestion du temps fort adverse et de prise de risque offensive, devront servir de socle avant la Coupe du Monde 2027. Pour un supporter de Manchester comme pour un fan de Paris, ce genre de désillusion rappelle que la marge entre gloire et amertume est parfois infime au plus haut niveau.