3 septembre 2025

Ce joueur invincible à 100 % aux penalties en Premier League dépasse Haaland et Milner !

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Dimanche dernier, Brighton & Hove Albion a créé la sensation en s’imposant 2-1 contre Manchester City, grâce à un penalty transformé avec sang-froid par James Milner. À 39 ans, l’inusable milieu de terrain est devenu le deuxième plus vieux buteur de l’histoire de la Premier League, et s’est hissé dans le classement des meilleurs tireurs de penalty de tous les temps. Il fait désormais jeu égal avec Erling Haaland, déjà auteur d’un doublé lors de ce même match, même si l’un de ses buts n’était pas inscrit depuis le point de penalty.

La fiabilité des deux vétérans

Erling Haaland et James Milner font partie des tireurs de penalty les plus irréprochables depuis la création de la Premier League :

  • Erling Haaland a converti 17 de ses 19 tentatives (89,5 %), le plaçant à la 21e place du classement.
  • James Milner a inscrit 18 de ses 20 tentatives (90 %), ce qui le positionne à la 18e place.

L’écart entre ces deux joueurs est infime, et pourtant aucun n’occupe la première place : leur régularité exceptionnelle reste à quelques dixièmes de point de leurs pairs les plus précis.

Le club des parfaits (100 %)

Seuls deux joueurs ont réussi à conserver une perfection absolue depuis le point de penalty en Premier League, avec au moins dix frappes tentées :

  • Yaya Touré (Manchester City) : 11 réussites sur 11 tentatives.
  • Raul Jiménez (Wolves et Fulham) : 10 réussites sur 10 tentatives.

Yaya Touré reste l’exemple parfait de la sérénité sous pression, avec sept de ses 11 penalties déterminants pour le score final.

Les meilleurs taux de conversion (minimum 10 tentatives)

Après les deux membres du club 100 %, plusieurs légendes et stars actuelles affichent des pourcentages impressionnants :

  • Matthew Le Tissier (Southampton) : 25/26 (96,2 %).
  • Danny Murphy (Liverpool) : 18/19 (94,7 %).
  • James Beattie (Southampton) et Callum Wilson (Newcastle) : chacun 16/17 (94,1 %).
  • Julian Dicks (West Ham) : 15/16 (93,8 %).
  • Cole Palmer (Chelsea) : 13/14 (92,9 %), son arrêt récent a interrompu sa série parfaite.
  • Thierry Henry (Arsenal) : 23/25 (92,0 %).

Parmi les joueurs toujours en activité, on retrouve aussi :

  • Ivan Toney (Brentford), Bukayo Saka (Arsenal) et Alexander Isak (Newcastle) : 11/12 (91,7 %).
  • Leighton Baines (Everton), Bryan Mbeumo (Brentford), Danny Ings (Aston Villa) et Gary Speed : 10/11 (90,9 %).
  • Alexis Mac Allister (Liverpool) et João Pedro (Brighton) : 9/10 (90 %).

Les plus mauvais pourcentages

À l’inverse, quelques attaquants de renom n’ont jamais brillé depuis le point de penalty :

  • Juan Pablo Ángel (Aston Villa) : 5/10 (50 %), record peu enviable.
  • Steed Malbranque et Dwight Yorke : chacun 6/10 (60 %).
  • Aleksandar Mitrović (Fulham) : 8/13 (61,5 %).
  • Michael Owen (Liverpool) : 14/21 (66,7 %).
  • Wayne Rooney (Manchester United) : 23/34 (67,6 %).

Ces statistiques rappellent que la pression d’un penalty peut ébranler même les plus grandes stars.

La psychologie derrière la réussite

Au-delà de la technique, la composure mentale joue un rôle majeur. Une étude de 2025 menée à l’Université de Reading a analysé plus de 500 penalties en compétitions européennes et mis en lumière un paradoxe :

  • Les joueurs privilégient souvent des frappes « sûres », visant le centre du but pour éviter l’humiliation d’une frappe hors cible.
  • Pourtant, viser les coins supérieurs augmenterait statistiquement les chances de marquer.
  • Le choix opéré par le tireur se fait autant en prévention du jugement extérieur qu’en fonction de l’efficacité.

Comme l’explique le professeur James Reade, « manquer le cadre est perçu comme plus embarrassant qu’être simplement arrêté par le gardien ». Ce biais psychologique influence la stratégie des meilleurs tireurs, oscillant entre audace et prudence.

Milner et Haaland, exemples de sang-froid

James Milner, passé maître dans l’art du penalty, fait preuve d’une constance à 90 % grâce à :

  • Une routine immuable avant chaque tir : visualisation du geste, placement du ballon.
  • Un tir puissant mais suffisamment placé pour réduire le risque de parades.
  • Une expérience de plus de 15 années en Premier League, nourrie par la gestion du stress.

Erling Haaland, malgré son jeune âge, affiche déjà 89,5 % de réussite :

  • Une frappe pleine puissance, appuyée par sa finition clinique.
  • Un mental d’acier hérité de son parcours prolifique en Europe.
  • Une capacité à analyser les mouvements du gardien avant l’impact.

Leur duel statistique illustre la diversité des profils de tireurs : l’un mise sur l’expérience et la précision, l’autre sur la puissance et la confiance.