Site icon

Ces stats bluffantes du second passage de Brendan Rodgers au Celtic expliquent sa chute !

Un départ en fanfare puis une chute vertigineuse

Le lundi 28 octobre marquera longtemps les esprits des supporters du Celtic. Après un début de saison chaotique, Brendan Rodgers a annoncé sa démission, laissant derrière lui un vestiaire désorienté et des fans mécontents. L’ancien maître à penser du club, revenu dans un contexte de haute exigence, n’a pas survécu aux critiques acerbes d’un conseil d’administration en plein naufrage et aux reproches publics du non-executive director Dermot Desmond, qui l’a qualifié de « diviseur » et d’« égoïste ». Pour Romain, passionné de football et supporter des équipes de Manchester et de Paris, ce retournement de situation illustre la volatile alchimie entre ambition démesurée et réalités sportives.

Le premier règne de Rodgers (2016-2019) : domination quasi absolue

Lors de sa première période à Glasgow, Brendan Rodgers a transformé le Celtic en machine à gagner. En trois saisons pleines (2016-2019), il a dirigé 169 rencontres, remporté 118 victoires, concédé seulement 26 défaites et signé un ratio de 2,24 points par match. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

Au total, cette première escapade scottish a vu le club marquer 377 buts et n’en encaisser que 136, avant que Rodgers ne cède aux sirènes de la Premier League. Pour tout amateur de football – qu’il suive Manchester United ou le PSG depuis son salon parisien – ce bilan relègue presque les générations précédentes au rang d’anecdote.

Le retour triomphal (2023-2025) : l’espoir renaît

Le retour de Rodgers à l’été 2023 avait des airs de conte de fées pour les Hoops. Dès sa première saison (2023/24), il aligne 35 victoires en 50 matchs (68 %), avec 121 buts marqués et 56 encaissés, pour un nouveau 2,24 points par match. Seule la League Cup lui échappe, mais le doublé championnat–Coupe d’Écosse renouait avec l’ADN du Celtic.

La saison suivante (2024/25) est tout aussi enthousiasmante : 57 matches, 40 victoires, 9 nuls, 8 défaites (soit 70 % de taux de succès) et quatre trophées ajoutés à la vitrine. Les protestations des ultras semblent alors être loin derrière, tant l’équipe livre un football séduisant et conquérant.

Une entame 2025-26 cauchemardesque

Pourtant, la phase actuelle de la saison 2025-26 ressemble à l’un des pires démarrages du club depuis plus de 25 ans. Après dix journées de championnat, le bilan se résume à 5 victoires, 2 nuls et 2 défaites (une rencontre toujours en suspens), soit un modeste 1,75 point par match. Si l’on ajoute les six matchs de coupes et compétitions européennes, le total tombe à 16 rencontres, 8 succès, 4 nuls et 4 revers : un maigre 50 % de victoires.

Crise interne et pression du board

Au-delà des performances sur le terrain, c’est une tension croissante en coulisses qui a précipité le drama. Entre désaccords tactiques avec le staff, contestation des joueurs et remontrances publiques de Dermot Desmond, Rodgers a vu son autorité érodée. Les supporters, déçus d’assister à un jeu aseptisé et à des faux-pas tactiques répétitifs, ont organisé des ateliers de protestation devant l’enceinte. Pour Romain, qui a connu la ferveur de l’Etihad et du Parc des Princes, cette ambiance de sièges autour du club rappelle combien l’exigence des fans peut devenir une arme à double tranchant.

Leçons d’un passionné de football

À travers ce double parcours, plusieurs enseignements émergent pour les grands clubs européens :

Pour Romain, ce feuilleton celtique n’est pas qu’un fait divers sur la scène écossaise : c’est un rappel que le football reste un sport d’émotions, de chiffres et d’ego. Entre premiers triomphes et désillusions cuisantes, Brendan Rodgers laisse à Glasgow un héritage contrasté, que chaque club – de Manchester United au PSG – saura analyser pour éviter de répéter les mêmes erreurs.

Quitter la version mobile