Alisson forfait, Liverpool face à un tournant décisif
La défaite 1-0 concédée à Istanbul mardi dernier est déjà reléguée au second plan : c’est la blessure d’Alisson Becker qui fait trembler les supporters de Liverpool. Touché aux ischio-jambiers en stoppant Osimhen, le gardien brésilien pourrait manquer plusieurs semaines de compétition. Ce coup dur ouvre la porte à Giorgi Mamardashvili, recruté cet été pour près de 29 millions de livres, dont le baptême du feu à Stamford Bridge s’annonce crucial.
Antécédents de blessures et apprentissage des remplaçants
Alisson a déjà souffert trois fois de problèmes musculaires similaires ces trois dernières saisons :
- 2022-2023 : 26 matches manqués après une lésion tendineuse.
- 2023-2024 : 15 rendez-vous manqués au total.
- Octobre 2025 : suspicion de nouvelle déchirure aux ischio-jambiers.
À chaque absence, Liverpool a pu compter sur Caoimhín Kelleher, parti aujourd’hui à Brentford, pour assurer l’intérim. Le vétéran irlandais a même soulevé la League Cup et le titre de Premier League en 2022–23 grâce à ses performances solides. Mais aujourd’hui, le club mise sur la jeunesse géorgienne.
Giorgi Mamardashvili, un profil taillé pour l’Europe
À 25 ans, Mamardashvili débarque à Anfield auréolé d’une réputation de prodige. Formé à Dinamo Tbilissi, il a rejoint Valence en prêt en 2021, avant de s’imposer définitivement chez les Che. Doté d’une taille imposante (1,92 m), d’une détente exceptionnelle et d’une relance au pied soignée, il coche toutes les cases du gardien moderne.
La révélation valencienne
Arrivé avec le statut de troisième gardien derrière Jasper Cillessen et Jaume Domènech, Giorgi a profité de blessures en préparation pour griller les étapes :
- Premier mois de championnat : titularisation face à Getafe et clean sheet.
- Perte et reconquête de la place : repris titulaire en février 2022.
- Résultat : plus de 50 rencontres de Liga, plusieurs distinctions individuelles.
Son aisance dans les sorties aériennes et sa lecture du jeu ont séduit les recruteurs de Premier League, prêts à miser sur son potentiel à long terme.
Débuts prometteurs à Liverpool
La League Cup contre Southampton a offert à Mamardashvili son premier test sous la redoutable pression d’Anfield. Résultat : une parade réflexe pour éviter l’ouverture du score, une autorité dans sa surface et une distribution propre vers l’avant. Contre Galatasaray, bien que peu sollicité, il a su rester concentré pour répondre présent au moindre tir cadré.
Stamford Bridge, un défi de haut niveau
Samedi soir, Liverpool se rend chez Chelsea, dont la saison a déjà connu des hauts et des bas (défaites contre United et Brighton). Les Blues, sous la houlette d’Enzo Maresca, affichent une soif de points identique à celle des Reds, toujours à la recherche de leur rythme après la claque encaissée à Selhurst Park. Sidney via son 3-4-3, Chelsea dispose d’attaquants rapides et percutants : Mamardashvili devra se montrer vigilant sur les centres de Havertz et les frappes de Nkunku.
Les atouts pour briller sous les projecteurs
- Calme et assurance : Patience et travail acharné, tels sont ses mots d’ordre.
- Expérience européenne : match de C1 et de C3 acquis avec Valence et jeu musclé de Liga.
- Relance offensive : capacités techniques pour lancer les contre-attaques rapidement.
Sa mentalité conquérante, affirmée lors d’une interview estivale, laisse entendre qu’il ne viendra pas à Londres pour jouer les faire-valoir. Mamardashvili entend capitaliser sur chaque moment de jeu pour faire taire les doutes et démontrer qu’il est prêt à régner sur les buts de Liverpool.