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Choc au Parc : le Bayern triomphe en infériorité numérique et humilie le PSG !

Ce mardi soir à Paris, j’ai assisté, en supporter du PSG malgré la défaite, à un retournement de situation exceptionnel : le Bayern Munich a renversé la capitale française en infligeant une troisième défaite consécutive à domicile aux Parisiens en Ligue des Champions. Mieux encore, les Bavarois ont fait la différence… à dix contre onze.

Un exploit à dix

Jamais je n’aurais cru voir une équipe aussi dominante après l’expulsion de l’un de ses meilleurs buteurs. Luis Díaz, auteur d’un doublé dans les 32 premières minutes, a écopé d’un carton rouge sévère à la 45+7e minute pour une entrée décisive sur Achraf Hakimi – touché et contraint de sortir sur civière. Pourtant, loin de sombrer, les « Rekordjäger » ont gardé leur sang-froid :

  • 4ᵉ minute : ouverture du score de Luis Díaz, opportuniste sur un rebond.
  • 32ᵉ minute : doublé pour le Colombien, après un service chirurgical de Serge Gnabry.
  • 45+7ᵉ minute : expulsion de Díaz suite à une « südamerikanische Doppelgrätsche » sur Hakimi.
  • 74ᵉ minute : réduction du score par João Neves, trop tardive pour le PSG.
  • La domination tactique de Vincent Kompany

    Vincent Kompany a déployé un pressing monstrueux, digne des plus grandes affiches européennes. Dès l’engagement, les Munichois étouffaient la circulation parisienne, coupant toutes les lignes de passe grâce à un duo Kanté–Tchouaméni sans pitié au milieu. Derrière, Dayot Upamecano a initié plusieurs récupérations hautes :

  • Récupération clé d’Upamecano dans ses 30 mètres pour lancer l’action du premier but.
  • Pressing constant de Gnabry et Olise, forçant le PSG à commettre des imprécisions.
  • Contribution défensive de Harry Kane, souvent le premier relanceur.
  • Après le carton rouge, Kompany a basculé dans un 5-3-1 resserré, confiant le rôle de sentinelle à Joshua Kimmich. Résultat : le PSG n’a plus eu d’espaces pour déployer son jeu, et Manuel Neuer a pu orchestrer ses parades sans craindre une avalanche offensive.

    Le rôle décisif de Luis Díaz

    Si la suprématie bavaroise doit beaucoup au collectif, elle commence par une performance individuelle XXL : Luis Díaz. Agile, percutant et clinique devant le but, il a profité de la moindre erreur défensive parisienne :

  • 4ᵉ minute : il suit le ballon après une parade de Chevalier sur Gnabry et conclut d’un intérieur du pied.
  • 32ᵉ minute : parfaitement servi par Olise, il ajuste une frappe croisée imparable.
  • Son entame de rencontre positionne le Bayern en confiance, malgré l’inquiétant coup reçu sur le tacle.
  • Son expulsion a cristallisé sa détermination : même privé de son atout offensif, le Bayern n’a pas levé le pied, témoignant d’une cohésion à toute épreuve.

    Le match en chiffres

    Pour comprendre l’ampleur de la performance munichoise, quelques statistiques parlantes :

  • 16e victoire consécutive du Bayern toutes compétitions confondues.
  • 2 buts inscrits malgré 45 minutes à dix.
  • 74 % de possession globale pour le Bayern, même après l’expulsion.
  • 8 duels aériens remportés sur 10 par Upamecano et Pavard.
  • 5 arrêts décisifs de Manuel Neuer, dont un face à Barcola (30ᵉ) et un face à Bernat (83ᵉ).
  • Impacts pour le PSG et perspectives pour le Bayern

    Du côté parisien, cette nouvelle déconvenue à domicile pose plusieurs questions. Malgré le soutien du Parc des Princes et une animation offensive menée par Ousmane Dembélé (but refusé pour hors-jeu dès la 22ᵉ minute), les hommes de Luis Enrique sont apparus trop dépendants :

  • Dembélé a marqué, mais le VAR a annulé son but pour un millimètre de hors-jeu.
  • Vitinha, seul à créer quelques décalages, n’a pas eu le soutien nécessaire.
  • Marquinhos, touché au dos sur l’action du 2-0, a été dépassé physiquement.
  • Pour le Bayern, la démonstration est sans appel : non seulement ils confortent leur première place du groupe, mais ils envoient un message clair avant le choc face à Arsenal le 26 novembre. La machine bavaroise, même réduite à dix, se montre inarrêtable.

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