6 mai 2025

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Choc en Conference League : Gosens en grand danger, la Fiorentina au bord du gouffre !

Un coup dur pour la Viola en demi-finale

Jeudi 1er mai 2025 restera comme une soirée à oublier pour l’AC Fiorentina et son latéral allemand Robin Gosens. Sur la pelouse du stade Benito Villamarín de Séville, la formation toscane a concédé une défaite 1-2 face au Real Betis lors du match aller des demi-finales de la Conference League. À une manche de la finale, la Viola se retrouve dos au mur et doit impérativement l’emporter lors du retour à domicile, le jeudi suivant au Stadio Artemio Franchi, pour espérer jouer une troisième finale consécutive de la compétition.

Une entame de match délicate

Dès la 6e minute, les Espagnols ont pris l’avantage grâce à un but précoce du jeune prodige Abde Ezzalzouli. Profitant d’un contre mené à toute vitesse, Betis a su exploiter la profondeur et surprendre la défense florentine, encore en rodage après un début de rencontre timide. Ce scénario défavorable a rapidement mis la pression sur une Fiorentina pas assez agressive pour reprendre l’initiative.

Sur cette première période, le milieu de terrain toscan a peiné à imposer son rythme, laissant Joaquín et Guido Rodríguez prendre le contrôle du cœur du jeu andalou. Malgré quelques incursions de Luca Ranieri et un mouvement prometteur de Youssef Maleh, les visiteurs ont manqué de justesse dans les derniers gestes pour inquiéter davantage un Claudio Bravo vigilant.

Le coup de grâce d’Antony, l’espoir tardif de Ranieri

Après la pause, les débats ont repris sur un schéma similaire, mais le Real Betis a réussi à doubler la mise à la 64e minute grâce à Antony Matheus dos Santos. Le Brésilien, auteur d’un superbe tir à distance, a mis fin à toute velléité de révolte florentine, offrant aux siens un avantage confortable dans cette double confrontation.

Néanmoins, la Viola a trouvé les ressources pour réduire l’écart huit minutes plus tard. À la 72e minute, sur une belle phase collective déclenchée côté gauche, Robin Gosens a délivré un centre millimétré pour Luca Ranieri, qui a catapulté le ballon au fond des filets. Ce but a redonné un peu d’espoir aux tifosi violets, même si le chemin vers la qualification reste semé d’embûches.

Statistiques clés de la première manche

  • 2 buts encaissés par la Fiorentina, dont un avant la 10e minute.
  • 1 seule réduction du score réalisée par Ranieri à la 72e minute.
  • 14 matches consécutifs sans défaite pour le Real Betis toutes compétitions confondues.
  • 9 victoires sur ces 14 rencontres, preuve de la forme actuelle des Sévillans.
  • 0 penalty concédé par Betis, illustrant la discipline défensive andalouse.

Le rôle de Robin Gosens et les zones d’ombre

Engagé sur le flanc gauche, Robin Gosens a vécu une soirée contrastée. Défensivement, il a multiplié les efforts pour contenir les montées d’Abde et d’Isco. Offensivement, il s’est rendu coupable de quelques pertes de balle dans le camp adverse, mais a ensuite été à l’origine de l’action du seul but florentin. Son centre précis pour Ranieri a prouvé qu’il reste un atout offensif indéniable quand l’équipe parvient à le trouver dans les 30 derniers mètres.

Cependant, le contexte tactique mis en place par l’entraîneur Raffaele Palladino a semblé trop conservateur durant la première heure de jeu. La Fiorentina a manqué de mouvement sans ballon et de variations dans son animation offensive, ce qui a permis au Betis de verrouiller aisément les lignes de passe et de se projeter rapidement vers l’avant.

Les enseignements à tirer avant le retour

À domicile, la Viola devra absolument renverser la tendance en adoptant un plan beaucoup plus audacieux. Plusieurs pistes de réflexion s’offrent à Palladino :

  • Augmenter l’intensité du pressing dès la première minute pour mettre Betis sous pression.
  • Redonner plus de liberté à Gosens, en le plaçant davantage dans l’axe lors des phases offensives.
  • Introduire des joueurs capables de casser les lignes, comme Arthur Cabral ou Jonathan Ikoné, plus tôt dans la partie.
  • S’appuyer sur un bloc médian plus compact, avec les entrants comme Sofyan Amrabat pour contenir les relais adverses.

Le match retour se jouera sous haute tension devant le public florentin, connu pour son exigence. Fiorentina devra piocher dans ses réserves mentales et techniques pour réaliser un exploit et se qualifier pour la finale du 28 mai à Breslau.