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Choc en Ligue des champions : ce geste fou de l’Inter qui a fait exploser le Barça en prolongation !

San Siro n’avait jamais connu pareille ambiance depuis longtemps : un huis clos brisé par les chants des tifosi de l’Inter, galvanisés par une performance XXL de leur équipe. Retour sur une demie de Ligue des champions épique, où les “Mentalitätsmonster” milanais ont, en prolongation, mis fin au rêve de triplé du FC Barcelone.

Une première mi-temps toute en maîtrise

Dès l’entame, l’Inter affiche sa détermination. Hansi Flick, qui rêvait d’un “Finale dahoam” à Munich, voit son Barça bousculé. À la 21e minute, Lautaro Martínez, parfaitement servi dans la surface, ouvre le score et libère un San Siro en fusion. Les Nerazzurri profitent de la fébrilité catalane pour enchaîner les occasions et imposer un rythme infernal.

Juste avant la pause, la technologie vient apporter son lot de suspense : VAR sur une semelle litigieuse dans la surface blaugrana, pénalty accordé, et Hakan Çalhanoğlu transforme implacablement (45+1’) en lucarne. Un 2-0 qui semble sceller les débats… mais le Barça n’a pas dit son dernier mot.

Le réveil spectaculaire des Catalans

Au retour des vestiaires, le Barça, privé de sa magie collective habituelle, trouve pourtant l’inspiration. À la 54e minute, Éric García réduit l’écart d’une reprise chirurgicale et relance l’espoir dans les travées. À peine six minutes plus tard, Dani Olmo, l’ancien pensionnaire de Leipzig, égalise de la tête (60’) sur un centre parfaitement dosé.

En mode “suicide pressing”, les Catalans dominent alors les débats et poussent l’Inter à la faute : Raphinha, encore auteur d’une saison tonitruante, trouve le chemin des filets à la 87e et fait exploser la tribune visiteuse. Le scoreboard affiche 3-2, et l’idée même de prolongations effraie déjà les tifosi milanais.

Le coup de grâce Nerazzurro

Pourtant, la force mentale des protégés de Simone Inzaghi fait la différence dans les dernières secondes. Francesco Acerbi surgit dans la surface et, à la 90+3’, dévie un centre pour ramener le score à 3-3. Un but venu d’ailleurs, qui propulse la rencontre en prolongations et sonne le glas des dernières certitudes barcelonaises.

En supériorité mentale, l’Inter ne tremble pas. À la 99e minute, Davide Frattesi, entré quelques instants plus tôt, conclut un contre en force et propulse les siens en finale. Le San Siro exulte : 4-3, score final, et qualification méritée pour la C1.

Les enseignements tactiques

Un finaliste au mental d’acier

En tant que passionné qui suit les exploits de Manchester United et du Paris Saint-Germain, je dois reconnaître que rarement une demi-finale de Ligue des champions m’aura autant captivé. L’Inter, éliminant le tenant du titre, renoue avec une finale qu’il n’avait plus disputée depuis 2010. Et c’est dans le temple du football européen, le Bayern Munich, que les Lombards tenteront de décrocher le quatrième sacre de leur histoire.

Les clés pour la finale

Pour le Barça, ce choc sonne comme une alerte : la dépendance excessive au trio Xavi, Yamal et Raphinha ne suffit plus à masquer les lacunes stratégiques. Quant aux tifosi interistas, ils rêvent déjà d’un retour aux sommets, d’autant plus que leur club affrontera un géant européen en finale. Le suspense est à son comble, et la Ligue des champions promet un épilogue grandiose.

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