Fiorentina toujours en quête de son premier succès
Le dimanche 19 octobre, la Fiorentina s’est une nouvelle fois inclinée en Serie A, concédant une défaite 1-2 sur la pelouse de l’AC Milan. Malgré un début de saison laborieux et un moral déjà entamé, les Violets espéraient briser la malédiction qui pèse sur leurs épaules depuis sept rencontres sans victoire. Hélas, une fois encore, le scénario leur a échappé.
Un premier but de la saison pour Robin Gosens
Au cœur de cette nouvelle désillusion, Robin Gosens a été l’unique rayon de lumière dans un océan de doutes. Entré dans le XI de départ, le latéral allemand a trouvé la faille à la 55e minute, inscrivant son premier but sous le maillot florentin. Son tir du pied gauche, parfaitement placé hors de portée du gardien adverse, a fait vibrer le Giuseppe-Meazza et offert un instant de répit aux supporters violets.
Rafael Leão, le cauchemar des défenseurs florentins
Mais l’euphorie n’aura été que fugace : à peine huit minutes plus tard, Rafael Leão a rétabli l’équilibre. Insaisissable et rapide, l’international portugais a trompé Pietro Terracciano d’une frappe du pied droit en pleine lucarne (63’). Puis, en toute fin de match, il a transformé un pénalty accordé pour une main dans la surface (86’), scellant la victoire rossonera et plongeant la Fiorentina dans la détresse.
Points clés et enseignements de la rencontre
- Un manque de cohésion défensive : trois erreurs de marquage sur les deux buts milanais.
- Une efficacité offensive limitée : 1 seule réalisation malgré 12 tirs tentés.
- Un milieu de terrain trop statique, incapable de conserver le ballon dans les moments chauds.
- Un pressing milanais bien orchestré, étouffant les initiatives florentines.
Le classement ne pardonne pas
Avec cette septième défaite en neuf journées (3 nuls, 6 défaites), la Fiorentina reste bloquée à 3 points et glisse à la 18e place du championnat. À l’inverse, l’AC Milan prend provisoirement la tête de la Serie A avec 16 unités, devançant son voisin de l’Inter et le tenant du titre, Naples, tous deux à 15 points après leurs matchs respectifs.
Les supporters en colère mais encore pleins d’espoir
À Florence, l’ambiance au Stadio Artemio Franchi est de plus en plus électrique : sifflets, banderoles et chants moqueurs se multiplient. Pourtant, une partie des tifosi garde la foi, saluant la combativité de joueurs comme Gosens et réclamant des renforts pour la pause hivernale. Les réseaux sociaux bruissent de débats animés sur l’avenir de l’entraîneur et la nécessité d’une révolution tactique.
Les axes de redressement pour la Viola
- Renforcer le leadership défensif : recruter un central expérimenté pour encadrer la charnière.
- Redynamiser le milieu : privilégier un triangle plus mobile capable de casser les lignes.
- Travailler les transitions : éviter de se faire surprendre sur les phases offensives-réparateurs.
- Impliquer davantage les jeunes talents locaux pour insuffler du sang neuf et de l’énergie.
Robin Gosens, l’atout à consolider
Indéniablement l’un des rares satisfactions de ce début de saison, Gosens se distingue par son abattage physique et sa capacité à apporter le surnombre sur son flanc gauche. Capable de monter, défendre et centrer avec précision, il pourrait devenir le pilier autour duquel reconstruire le couloir. Reste à voir si le staff florentin saura exploiter pleinement ce potentiel.
Regard vers la suite
Sans victoire depuis le début de l’exercice, la Fiorentina doit se remobiliser dès la prochaine journée. Le prochain rendez-vous, à domicile contre l’Udinese, apparaît comme une ultime chance de relancer la machine avant l’enchaînement de déplacements délicats. Les supporters, entre impatience et espoir, attendent désormais un sursaut d’orgueil pour sortir l’équipe de cette spirale négative.