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Choc : Xabi Alonso calme Mbappé et révèle le secret qui peut ramener la C1 au Real !

[Subscription Customers Only] Jul 9, 2025; East Rutherford, New Jersey, USA; Real Madrid CF forward Kylian Mbappe (9) during a semifinal match of the 2025 FIFA Club World Cup at MetLife Stadium. Mandatory Credit: Amanda Perobelli-Reuters via Imagn Images

Un projet « juste au début »

Arrivé sur le banc du Santiago Bernabéu cet été, Xabi Alonso n’en finit plus d’insister sur la notion de collectif. Pour le natif de Tolosa, le Real Madrid doit se parler d’une seule voix et avancer main dans la main, plutôt que de dresser un hymne personnalisé autour de ses stars. À quelques heures du coup d’envoi face à l’Olympique de Marseille, l’Espagnol répète que sa mission n’est pas de mettre en orbite un joueur en particulier, mais bien de construire un empereur européen soudé.

« Nous voyons un projet qui ne fait que commencer », a-t-il déclaré. Derrière cette phrase se cache la volonté de gommer les récents échecs en C1 : élimination en quarts contre Arsenal la saison passée, et frustration générale après le sacre… de Paris Saint-Germain, pourtant considéré comme un rival de patio dans ce dossier Mbappé.

Kylian Mbappé, entre patience et leadership

Si le nom de Kylian Mbappé résonne à chaque interview, le message est clair : le prodige français n’a pas perdu patience. Arrivé l’été dernier en provenance du PSG, le champion du monde 2018 a trouvé en son coach un relais pour tempérer les attentes individuelles.

En insistant sur le mot « nous », Mbappé et son coach veulent rappeler qu’on ne conquiert pas l’Europe seul. Entre les courses sans ballon et la précision en zone de vérité, l’ancien Parisien est bien conscient qu’il lui faut s’appuyer sur un collectif solide.

Vinicius Jr, Rodrygo… et tout un écosystème

Chez les Merengues, on ne cache pas la présence de recrues et de talents en devenir : Vinicius Jr, souvent décisif et désormais encadré pour titiller son potentiel extrême ; Rodrygo, la révélation discrète devenue indispensable ; et tout un réseau de joueurs formés au club ou arrivés récemment pour compléter l’effectif.

« Il ne s’agit pas seulement de Kylian, Vinicius ou Rodrygo », rappelle Xabi Alonso. L’efficacité offensive doit être portée par l’ensemble du groupe : milieu solide, liaisons rapides, pressing coordonné et solidité défensive. Chaque joueur, du capitaine à son remplaçant, doit apporter sa pierre à l’édifice pour viser ce seizième sacre continental.

Jude Bellingham, le renfort tant attendu

Unique ombre au tableau au début de saison : l’absence de Jude Bellingham, sur le flanc après une opération à l’épaule. L’Anglais, vendu à prix d’or l’été dernier, semblait cuit pour revenir avant octobre. Finalement, il figure dans la liste des 25 joueurs retenus contre l’OM. Son retour va apporter ce supplément d’âme, cette qualité technique et cette capacité à gratter des ballons haut, chère à la philosophie d’Alonso.

Plus qu’un simple meneur, Bellingham est considéré comme un liant entre la ligne d’attaque et un milieu parfois en manque de repères. Sa présence sur le pré devrait équilibrer l’équipe et amplifier le degré de contrôle dans le cœur du jeu.

Marseille, un rival aux couleurs de Ligue 1

Ce n’est pas un hasard si la première sortie européenne du Real se joue face à l’OM. Les Phocéens, septièmes de leur championnat, restent invaincus à domicile cette saison (2 victoires, 2 nuls) et affichent un collectif entraîné par un coach français respecté. Aurélien Tchouaméni l’a bien résumé : « Marseille est une grande équipe de Ligue 1 ; ils vont nous poser des problèmes. »

Portés par l’énergie du Vélodrome, les Marseillais comptent faire de ce déplacement un véritable test. Pour le Real, il s’agira de mêler efficacité offensive, solidité défensive et maîtrise du rythme. Chacun des protégés d’Alonso devra apporter sa pièce, de la première à la dernière minute.

Une première soirée de C1 sous haute tension

Ce début de campagne européenne marque le premier grand test du « nouveau Real ». Mbappé et ses coéquipiers auront la pression d’un Bernabéu exigeant, mais aussi l’envie de prouver que ce projet, encore « juste au début », peut mener loin. Car au bout du chemin, il y a ce rêve fou : devenir à nouveau roi d’Europe.

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