La campagne de qualification historique
Après 28 ans d’attente, l’Écosse a enfin validé son ticket pour la Coupe du monde 2026 en terminant en tête du groupe C. Avec un bilan impressionnant de quatre victoires, un match nul et une seule défaite, Steve Clarke et ses joueurs ont survolé la concurrence. L’apothéose est survenue à Hampden Park où, dans un match d’anthologie, les Tartan Warriors l’ont emporté 4-2 face au Danemark, grâce notamment à un chef-d’œuvre de Kenny McLean inscrit depuis l’intérieur de son propre camp.
Cette qualification marque le retour de la sélection écossaise sur la scène mondiale depuis France 1998. Elle interviendra lors d’un Mondial organisé sur trois pays : États-Unis, Canada et Mexique. Romain, passionné de foot et supporter du PSG et de Manchester, ne pouvait rêver plus belle récompense pour le football britannique.
Les piliers incontournables du 4-2-3-1 de Clarke
Pour composer son groupe de 26 joueurs, Steve Clarke s’appuiera d’abord sur les cadres qui ont porté l’équipe durant ces éliminatoires :
- Angus Gunn (Nottingham Forest) : titulaire indiscutable malgré une blessure en cours de campagne, il doit retrouver du temps de jeu pour conserver sa place.
- Andy Robertson (Liverpool) : capitaine charismatique, jamais loin d’un ballon, son leadership et ses centres font de lui un atout majeur.
- Billy Gilmour (Napoli) : véritable sentinelle du milieu, sa qualité de passe et sa vision de jeu ont souvent permis d’orienter les attaques.
- John McGinn (Aston Villa) : moteur infatigable, son abattage et sa capacité à marquer en font le métronome du secteur offensif.
- Scott McTominay (Manchester United) : double passeur-décisif dans cette campagne, sa polyvalence et son sens du placement seront précieux.
- Che Adams (Torino) : avant-centre complet, capable de conserver le ballon et de se projeter, il compte 11 buts en 45 sélections.
Les jeunes talents en embuscade
Clarke n’hésite pas à mêler jeunesse et expérience. Parmi les outsiders qui peuvent gratter une place :
- Ben Gannon-Doak (Bournemouth) : à 18 ans, il allie percussion et finesse, et pourrait créer la surprise sur un flanc.
- Lawrence Shankland (Heart of Midlothian) : finisseur prolifique en championnat écossais, sa science du but peut enrichir le banc.
- George Hirst (Ipswich Town) : jeune pionnier en EFL, il apporte fraîcheur et vitesse dans la surface adverse.
- Lennon Miller (Udinese) : repéré pour son aisance technique en Serie A, pourrait incarner l’avenir du collectif.
Les duels pour la dernière place entre rangs
Au-delà des réguliers, certains joueurs vont se livrer bataille pour figurer dans le groupe définitif :
- Aaron Hickey (Brentford) vs Nathan Patterson (Everton) : deux latéraux polyvalents qui devront faire la différence par leur régularité.
- John Souttar (Rangers) vs Scott McKenna (Dinamo Zagreb) : charnière centrale où l’équilibre entre expérience et forme du moment comptera.
- Ryan Christie (Bournemouth) vs Ryan Gauld (Vancouver Whitecaps) : meneurs de jeu capables de dynamiter les défenses, à qui revient le poste de meneur offensif ?
- Craig Gordon vs Scott Bain : le vétéran recordman d’âge dispute la concurrence d’un gardien en pleine forme à Falkirk.
La lourde responsabilité de Steve Clarke
À 62 ans, Clarke doit faire preuve d’équité entre ses fidèles — récompensés pour leur parcours — et les joueurs en pleine forme dans leurs clubs. Chaque décision fait l’objet de débats passionnés au sein du Tartan Army, qui n’attend qu’une chose : vivre de nouveaux exploits sur la plus grande scène du football.
Si certains noms semblent d’ores et déjà gravés sur le billet pour l’Amérique du Nord, d’autres devront patienter jusqu’à la liste définitive pour savoir s’ils fouleront bien la pelouse américaine, canadienne ou mexicaine. Quelle que soit la décision finale, chacun sait qu’il pourra porter fièrement le maillot bleu ciel et contribuer à écrire une nouvelle page de l’histoire du football écossais.