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Coupe du Monde 2026 : le pari fou de Fabio Cannavaro pour qualifier l’Ouzbékistan va vous surprendre !

July 11, 2010; Johannesburg, SOUTH AFRICA; Fabio Cannavaro holds the trophy during the final match in the 2010 World Cup between Netherlands and Spain at Soccer City Stadium. Mandatory Credit: Tim Groothuis/Witters Sport via USA TODAY Sports

L’annonce est tombée et a surpris plus d’un amateur de football : Fabio Cannavaro, l’une des légendes défensives de l’Italie, a accepté de prendre les rênes de la sélection d’Ouzbékistan. À 52 ans, l’ancien Ballon d’Or 2006 va piloter le pays dans sa première épopée en phase finale de Coupe du Monde, prévue en 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour moi, passionné des Pelouses Vertes du monde entier et supporter des équipes de Manchester et de Paris, ce choix audacieux mérite qu’on s’y attarde.

Un pari audacieux du football ouzbek

Jamais l’Ouzbékistan n’avait goûté à l’ambiance d’une phase finale de Coupe du Monde. Pourtant, sous la houlette de Timur Kapadze et grâce à un match nul 0-0 face à l’Arabie Saoudite, les Ouzbeks ont scellé leur billet pour l’Amérique du Nord. Désireux d’incarner un nouveau chapitre dans l’histoire du football national, la Fédération locale a écarté d’abord quelques noms prestigieux, comme Joachim Löw et Paulo Bento, avant de porter son choix sur Cannavaro. L’objectif est clair : associer la notoriété internationale du technicien italien à la fougue des talents locaux.

Une carte maîtresse : l’expérience de Cannavaro

Fabio Cannavaro n’est pas un novice du haut niveau. Véritable roc de la défense italienne pendant deux décennies, il a soulevé le trophée de la Coupe du Monde en tant que capitaine en 2006. Passé par Naples, Parme, la Juventus, l’Inter puis le Real Madrid, il a bouclé sa carrière de joueur à Al-Ahl Dubaï en 2011. Son palmarès révèle un sens tactique et un leadership naturels, qualités recherchées par un pays en quête de crédibilité sur la scène mondiale.

En tant qu’entraîneur, son parcours a alterné moments prometteurs et défis corsés : six semaines à la tête de la sélection chinoise, un détour par Benevento et Udinese en Italie, puis un passage éclair à Dinamo Zagreb (14 matches). Désigné en avril dernier, il quitte la Croatie pour relever un défi inédit : préparer une nation jusqu’ici méconnue à affronter les meilleures sélections planétaires.

Le défi de la première Coupe du Monde

Porter l’Ouzbékistan à l’été 2026 implique plusieurs chantiers simultanés. D’abord, fédérer un groupe de joueurs à l’expérience limitée en compétitions majeures. Les rencontres de préparation pèseront lourd : affronter des équipes de haut niveau pour jauger la maturité tactique et mentale du collectif. Il faudra aussi adapter un plan de jeu capable de concilier l’exubérance offensive des jeunes talents locaux et la rigueur défensive chère à Cannavaro.

Ensuite, gérer la pression d’une Coupe du Monde. Pour un fan du PSG ou de Manchester, on sait que la pression médiatique et populaire peut faire vaciller un groupe. L’enjeu sera donc d’inculquer aux joueurs ouzbeks la notion de compétition de très haut niveau, tout en restant fidèles à leur identité technique et athlétique.

Un staff à la hauteur

Pour épauler son projet, Cannavaro s’entoure d’un tandem italien rodé : Eugenio Albarella à ses côtés, fort d’expériences avec la sélection japonaise et la Juventus, et Francesco Troise, ancien préparateur physique de Benevento et d’Udinese. Antonio Chimenti, ancien coach des gardiens des sélections jeunes italiennes, complétera l’équipe technique. Ce trio, déjà éprouvé sur plusieurs clubs et sélections, semble répondre aux besoins d’un projet ambitieux, tant sur le plan tactique que sur la préparation physique.

Les autres profils envisagés

Avant l’annonce officielle, la Fédération ouzbèke a passé au crible plusieurs entraîneurs de renom :

Cannavaro est finalement sorti du lot grâce à sa double expérience de joueur et d’entraîneur, mais aussi par son aura médiatique. Pour une fédération en pleine ascension, ce choix sous-entend une volonté claire de gagner en visibilité tout en visant la performance sportive.

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