18 octobre 2025

Cristiano Ronaldo en tête du Forbes 2025 – découvrez comment la Liga a détrôné l’Arabie saoudite !

Un trône mérité pour Cristiano Ronaldo

Depuis plus de vingt ans, Cristiano Ronaldo fascine par son professionnalisme, sa longévité et son sens aigu de l’efficacité. À 40 ans, l’attaquant portugais reste le joueur le mieux rémunéré au monde selon le dernier classement publié par Forbes. Avec un revenu estimé à 280 millions de dollars pour la saison 2024-2025, il devance largement ses concurrents et confirme son statut d’icône planétaire.

Le secret de cette réussite financière ? Un salaire annuel brut de 230 millions de dollars versé par Al Nassr, le club saoudien qu’il a rejoint à l’été 2023, complété par 50 millions de dollars de revenus liés à des contrats de sponsoring. Cette combinaison de performance sur le terrain et de rayonnement médiatique lui permet aussi de figurer pour la première fois dans le Bloomberg Billionaires Index, avec une fortune personnelle estimée à 1,4 milliard de dollars.

Les chiffres clés du classement Forbes 2025

  • 1) Cristiano Ronaldo (Al Nassr) : 280 M$
  • 2) Lionel Messi (Inter Miami) : 130 M$
  • 3) Karim Benzema (Al Ittihad) : 104 M$
  • 4) Kylian Mbappé (Real Madrid) : 95 M$
  • 5) Erling Haaland (Manchester City) : 80 M$
  • 6) Vinícius Júnior (Real Madrid) : 60 M$
  • 7) Mohamed Salah (Liverpool) : 55 M$
  • 8) Sadio Mané (Al Nassr) : 54 M$
  • 9) Jude Bellingham (Real Madrid) : 44 M$
  • 10) Lamine Yamal (Barça) : 43 M$

On constate que trois footballeurs évoluant en Arabie saoudite figurent dans le top 10 : Ronaldo, Benzema et l’ancien Lyonnais Sadio Mané (8e, 54 M$). En coulisse, ces chiffres questionnent l’équilibre financier du mercato et le poids croissant des émirats et de l’Arabie sur la planète foot.

La Liga : nouvelle puissance financière

En dépit de l’arrivée massive de stars au Moyen-Orient, c’est bien la Liga espagnole qui s’impose désormais comme le championnat abritant le plus de joueurs parmi les mieux payés. Quatre Madrilènes et Barcelonais figurent dans le top 10 :

  • Kylian Mbappé (95 M$), champion du monde et leader des Galactiques à Santiago Bernabéu.
  • Vinícius Júnior (60 M$), révélation brésilienne et fer de lance offensif du Real.
  • Jude Bellingham (44 M$), jeune milieu anglais transféré à prix d’or de Dortmund.
  • Lamine Yamal (43 M$), prodige barcelonais de 18 ans, révélation et deuxième meilleur buteur de l’année.

Cet essor financier de la Liga s’explique par la politique de droits TV, la valorisation du Ballon d’Or et l’internationalisation des marques Real Madrid et FC Barcelone. Les contrats publicitaires, le merchandising et l’engouement mondial pour ces clubs permettent aujourd’hui d’attirer et de conserver les trésors du football.

La présence contrastée de la Premier League

Pour ma part, en tant que supporter du Manchester United et du Paris Saint-Germain, je suis attentif à la représentation de la Premier League dans ce classement. Seuls deux joueurs survivent dans le top 10 :

  • Erling Haaland, le buteur vedette de Manchester City, à la 5e place (80 M$).
  • Mohamed Salah, l’ailier égyptien de Liverpool, en 7e position (55 M$).

Alors que le championnat anglais reste le plus lucratif du monde grâce à ses droits télévisés, il est surprenant de voir si peu de représentants. Cela témoigne de la fuite des capitaux vers d’autres ligues et du défi financier que pose la nouvelle ère du football mondial.

Le rôle déterminant des contrats de sponsoring

Au-delà des salaires, les revenus externes pèsent lourd dans le classement Forbes. Cristiano Ronaldo a bâti sa fortune grâce à des partenariats avec Nike, Herbalife et Al Nassr lui-même. De même, Lionel Messi perçoit 75 M$ de sponsoring auprès d’Adidas, Pepsi et d’autres marques. Cette diversification des revenus est devenue essentielle pour les footballeurs de haut niveau :

  • Caractéristiques du marché : image de marque, présence sur les réseaux sociaux.
  • Durée des contrats : souvent pluriannuels, avec bonus liés à la performance.
  • Impact médiatique : campagnes publicitaires, apparitions officielles.

En tant que passionné parcourant les sites spécialisés 24h/24, je constate que chaque joueur cherche à maximiser ses revenus hors terrain pour préparer l’après-carrière et maintenir son style de vie luxueux.

Vers un nouveau modèle économique ?

Le fait que La Liga dépasse la Saudi Pro League et qu’elle attire désormais la majorité des joueurs les mieux payés pourrait inspirer d’autres championnats à revoir leur stratégie financière. Les partenaires, qu’ils soient pétroliers ou technologiques, regardent de plus en plus l’Espagne comme une vitrine. Pour Manchester United, le PSG et tous les amoureux du beau jeu, il s’agit de repenser l’équilibre entre ambition sportive et viabilité économique.

Reste à voir comment les prochaines négociations salariales, les accords de diffusion et le développement du marketing esport ou NFT vont redessiner la hiérarchie mondiale. Une chose est sûre : l’hégémonie financière est plus que jamais au cœur des enjeux du football contemporain.