Un tournant historique à Munich
Ce mercredi 4 juin 2025 restera gravé dans les mémoires : à 40 ans, Cristiano Ronaldo a enfin brisé sa malédiction face à l’équipe d’Allemagne. En demi-finale de la Ligue des Nations, le score final de 2-1 en faveur du Portugal a mis fin à une série de cinq rencontres sans victoire pour le quintuple Ballon d’Or. Pour les passionnés de football que nous sommes, et plus particulièrement pour ceux de Manchester et de Paris, voir un tel monument du jeu continuer à écrire l’histoire est un plaisir inouï.
Le parcours avant la délivrance
Depuis ses débuts avec la sélection portugaise en 2003, Ronaldo n’était jamais parvenu à quitter le terrain victorieux contre la Mannschaft. Son plus récent succès des Lusitanos contre l’Allemagne remontait à l’Euro 2000, où il n’avait pas encore fait ses preuves en équipe nationale. Même lors des grandes compétitions suivantes, le constat restait le même : une menace constante, mais aucun triomphe.
La première fois qu’il avait trouvé le chemin des filets face à la Nationalmannschaft, c’était à Munich, lors de l’Euro 2021. Son but pour ouvrir le score avait illuminé l’Allianz Arena, avant qu’un retour allemand ne s’ensuive et ne scelle un revers 4-2. En six confrontations, Ronaldo n’avait donc inscrit qu’un seul but et accumulé cinq défaites ou matchs nuls. Cette fois, tout a changé.
Les temps forts de la demi-finale
- Un début de match incertain : la première période s’est conclue sur un score vierge, chaque sélection peaufinant son organisation défensive.
- La percée portugaise : dès la reprise, Cristiano Ronaldo se montre actif dans la surface adverse, provoquant plusieurs situations chaudes.
- Le premier but : à la 50e minute, une tête précise de Bruno Fernandes déclenche les festivités et offre l’avantage au Portugal.
- La réponse allemande : quelques minutes plus tard, un décalage aérien permet à Kai Havertz de rétablir l’équilibre (1-1).
- Le moment décisif : en pleine maîtrise collective, Ronaldo fixe le défenseur avant d’ajuster Manuel Neuer d’une frappe chirurgicale à la 68e minute.
- La gestion finale : malgré la pression allemande en fin de match, les Portugais tiennent bon et s’imposent 2-1.
L’état d’esprit et les performances individuelles
À 40 ans, l’attaquant portugais ne cesse de repousser les limites du possible. Sa vitesse d’exécution et sa précision restent redoutables, et c’est une preuve supplémentaire de son professionnalisme hors norme. Neuf minutes après le coup d’envoi de la seconde période, il était déjà au cœur de l’action décisive. Son expérience, sa lecture du jeu et son sens du placement ont fait la différence là où de nombreux plus jeunes ont pu hésiter.
Du côté allemand, Julian Nagelsmann a aligné un onze ambitieux, avec un pressing haut et des ailiers percutants. Malgré une possession équilibrée, la Mannschaft a manqué de justesse devant le but et n’a pas su capitaliser sur ses temps forts. Cristiano a su profiter de chaque approximation pour placer son équipe en position de force.
La consécration et les perspectives pour la finale
Cette victoire propulse le Portugal en finale de la Ligue des Nations, programmée dimanche à 21h toujours dans l’antre munichoise. Un air de revanche plane sur l’Allianz Arena, puisque le dernier rendez-vous décisif perdu par le Portugal contre l’Allemagne remonte à plus de vingt ans. Pour les supporters des Red Devils et du PSG, c’est l’occasion d’admirer à nouveau un joueur qui, malgré la richesse de son palmarès, ne cesse de se réinventer.
Le futur adversaire des Portugais sortira de la deuxième demi-finale entre la France et l’Espagne. Quelles que soient les options tactiques des Bleus ou des Hispanos, Ronaldo et sa troupe devront conserver la même rigueur défensive et la même efficacité offensive pour soulever le trophée.
Les enseignements à retenir
- La longévité exceptionnelle de Cristiano Ronaldo, toujours décisif à haut niveau.
- L’importance de l’expérience lors des moments clés d’un match.
- La nécessité pour l’Allemagne de trouver davantage de solutions offensives.
- L’opportunité pour le Portugal de confirmer son statut de grande nation européenne.
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