Un scénario haletant au cœur du DFB-Pokal
Ce mercredi soir, l’Altes Försterei s’est transformé en véritable chaudron pour accueillir la rencontre de 2e tour du DFB-Pokal entre le 1. FC Union Berlin et l’Arminia Bielefeld. Passionné de football et suiveur assidu de tous les championnats, de Manchester à Paris, je ne pensais pas assister à un tel suspense en plein automne berlinois. Les 22 012 spectateurs, tous debout, ont vécu un véritable feuilleton de 120 minutes, ponctué de rebondissements et d’émotions fortes.
Une Union Berlin impériale d’entrée de match
Dès la 11e minute, les Rouge-et-Blanc ont frappé un grand coup. Sur un coup franc parfaitement frappé depuis la gauche, Christopher Trimmel a centré avec précision. Au second poteau, Leopold Querfeld s’est élevé au-dessus de la défense pour catapulter le cuir dans la lucarne adverse d’un puissant coup de tête. L’ouvreur du score a déclenché la ferveur dans les travées, donnant l’impression que Berlin allait dominer tranquillement la partie.
La maîtrise technique et la pression constante exercée par Union ont rapidement étouffé les velléités défensives de Bielefeld. Les joueurs de Steffen Baumgart, très structurés en 4-2-3-1, ont multiplié les phases de possession haute pour profiter du moindre espace dans la surface adverse. Mais, comme souvent dans les coupes nationales, le réalisme ne suit pas toujours la domination territoriale.
La réaction courageuse de Bielefeld
Malgré un contexte compliqué et la réputation de « Pokal-Schreck » dont bénéficie Arminia Bielefeld depuis l’an passé, les visiteurs ont continué à croire en leur chance. À la 27e minute, Monju Momulu a régalé tout l’Altes Försterei en égalisant d’un superbe coup de tête sur un centre millimétré de Mael Corboz. Ce but est tombé après une phase de transition rapide, conclue par un très bon appel de Momulu dans le dos de la défense.
- Un pressing haut initié par Bielefeld qui a surpris Union.
- Un rythme de jeu plus soutenu, avec des transitions rapides.
- Une finition clinique de Momulu, opportuniste devant le but.
Cet égalisation a relancé la rencontre et ravivé les espoirs des Ostwestphaliens, qui se sont montrés plus entreprenants en fin de première période.
Des occasions manquées et un match toujours ouvert
Après la pause, le scénario s’est harmonisé autour de deux animations offensives intenses. L’Arminia a touché le poteau par l’intermédiaire de Noah Sarenren Bazee, qui aurait pu donner l’avantage à son équipe. De l’autre côté, Union Berlin a multiplié les incursions dans la surface, mais s’est heurté à un bloc bien regroupé et à quelques maladresses devant le but.
- 47e minute : première occasion franche pour Union avec un coup de tête de Tom Rothe stoppé de justesse par le gardien.
- 56e minute : Sarenren Bazee trouve le montant, l’arbitre refuse un nouveau but pour un hors-jeu inexistant.
- 90e minute : Jonas Kersken détourne un tir puissant de Danilo Doekhi, repoussant à bout portant.
Le rythme est retombé par instants, mais à chaque fois relancé par l’une ou l’autre équipe. L’engagement physique était intense, sans carton rouge, mais la fatigue commençait à se faire sentir à l’approche de la mi-temps supplémentaire.
L’heure de la délivrance en prolongation
Quand la prolongation a débuté, on sentait que la moindre étincelle pouvait faire basculer la partie. C’est finalement à la 106e minute que Danilo Doekhi, défenseur libérateur, est venu inscrire le but de la victoire. Profitant d’un corner mal renvoyé et de la supériorité numérique – Bielefeld était en infériorité après la blessure de Marvin Mehlem sans possibilité de remplacement – Doekhi a décoché un missile du pied droit, imparable pour Kersken.
Ce but venu de nulle part a fait exploser de joie tout le Kop berlinois. L’efficacité chirurgicale des Unionistes a su faire la différence dans les instants décisifs, validant un ticket mérité pour les huitièmes de finale du DFB-Pokal.
Une ambiance bouillonnante à l’Altes Försterei
Ambiance incroyable, chants incessants, tifos flamboyants : l’Altes Försterei a offert un spectacle digne des plus grandes soirées européennes. Les supporters, fidèles à leur réputation, ont continué de pousser leur équipe jusqu’au coup de sifflet final. Cet écrin de passion et de ferveur fait du club berlinois une véritable forteresse, où chaque rencontre de coupe devient un événement à part entière.
Pour moi, grand fan de Manchester City et du PSG, cette soirée berlinoise a rappelé que le football, dans toute sa beauté, peut surgir n’importe où, même loin de Manchester et Paris. Union Berlin confirme qu’il est un habitué des duels couperets, et l’Arminia Bielefeld, malgré la défaite, sort la tête haute de ce combat de titans.

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