9 novembre 2025

Dortmund en crise : Can et Schlotterbeck fulminent après l’impensable contre le HSV !

Un goût d’opportunité ratée au Volkspark

Après la surprise du week-end où le Bayern Munich a concédé un match nul, tous les regards étaient braqués sur Dortmund, prêt à profiter de l’aubaine pour recoller au sommet. Face à un Hamburger SV en souffrance, le BVB a pourtant manqué l’occasion de réduire l’écart au classement. Longtemps dominateurs, les hommes de Marco Rose ont cédé dans les derniers instants, se heurtant à une passivité fatale et à un manque de maîtrise qui a déclenché la vive réaction de leurs cadres.

La maîtrise initiale et le but de Chukwuemeka

Jusqu’à l’heure de jeu, Borussia Dortmund semblait appliquer à la lettre ses consignes : pressing haut, transitions rapides et domination territoriale. L’ouverture du score est survenue à la 64e minute, grâce à Carney Chukwuemeka, auteur d’un contrôle orienté et d’une frappe imparable dans la lucarne. Ancien espoir à Manchester United, Chukwuemeka a su combiner ses qualités techniques avec un timing parfait, illustrant le potentiel offensif du BVB. Romain, passionné par la Premier League, n’a pas manqué de souligner la patte mancunienne dans cette action : « Cette capacité à se projeter immédiatement vers le but rappelle les grands milieux anglais, rapides et efficaces. »

L’inversion du rapport de force et la passivité coupable

  • Après le but, Dortmund a reculé inexpliqué­ment, laissant le HSV installer son jeu.
  • Les Flanken adverses, mal gérées, sont devenues une arme redoutable.
  • Les temps faibles du bloc médian ont permis aux locaux de trouver des brèches répétées.

La conséquence : le HSV, galvanisé, a multiplié les centres depuis les côtés, profitant de l’inertie défensive. Sur l’une d’entre elles, à la dernière minute, l’inévitable coup de tête a scellé le 1-1. Emre Can n’a pas hésité à pointer du doigt cette lenteur de réaction : « Nous devons défendre mieux les centres et revoir notre façon de jouer dans ces dernières minutes. »

Les leçons d’Emre Can : un capitaine de retour

Faire débuter Emre Can après sa longue indisponibilité était un pari audacieux. Le milieu, revenu de blessure, a livré une prestation solide jusqu’au but adverse. Fier de retrouver la pelouse, il admettait : « Je n’ai jamais autant couru qu’en rééducation. Revenir en étant performant, c’est gratifiant. » Toutefois, son rôle de capitaine s’accompagne désormais d’une prise de responsabilité concernant l’équilibre du bloc : « Quand on mène, on doit gérer l’effort et conserver le ballon. Nous n’avons pas été assez malins. »

Schlotterbeck : « C’est frustrant »

Nico Schlotterbeck, son lieutenant en défense à trois, a partagé la même frustration : « Jusqu’au 1-0, on contrôlait tout. Après, on perd le fil, on laisse rentrer quinze centres, et l’un d’eux finit au fond. » Son analyse souligne un manque de concentration collective. Pour lui, le défi est clair : apprendre à rester concentré quand l’adversaire presse, et à ne pas se laisser dérouter par l’intensité montée d’un cran.

Tactique à trois défenseurs : atouts et vulnérabilités

  • Solidité initiale : capter les transitions adverses.
  • Couverture des ailes : rôle essentiel des pistons pour bloquer les centres.
  • Gestion des séquences basses : garder une ligne compacte pour éviter les espaces.

Le système en 3-4-3 ou 3-5-2, s’il a permis de dominer, révèle ses faiblesses en cas de repli massif. Les pistons sont parfois trop hauts, laissant des couloirs libres. Quand la possession devient trop statique, la défense se retrouve asphyxiée par les centres et les duels. Dortmund devra retravailler ces détails, car Berlin ou Leipzig ne pardonneront pas.

Comparaisons internationales : Manchester et Paris

Pour un fan de Manchester United et du Paris Saint-Germain, cette déconvenue rappelle certaines errances observées à Old Trafford ou au Parc des Princes. Manchester a parfois souffert de similarités tactiques en Europa League, dépassé par des blocs agressifs. À Paris, on déplore aussi un manque de maîtrise dans le money time face aux presses adversaires. Romain note : « Dans les grands championnats, l’équilibre entre pressing et conservation est primordial. Les meilleurs s’en sortent grâce à une gestion implacable des derniers instants, pas seulement par la vitesse ou la technique. »

Perspectives pour le BVB

Malgré ce contretemps, Dortmund conserve un avantage confortable sur la concurrence pour la Ligue des champions. Mais les prochaines semaines seront décisives : un déplacement à Francfort, puis la réception d’un Leipzig en forme, et enfin un classique face à Leverkusen. Chaque échéance sera un test, non seulement de la qualité de jeu, mais aussi de la maturité mentale de l’équipe dans les moments clés.