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Euro 2025 : l’Espagne écrase l’Italie – découvrez le geste qui a tout changé !

La sélection espagnole de football féminin poursuit son parcours presque sans faute à l’Euro 2025 en s’imposant face à l’Italie (3-1) le 11 juillet à Berne. Dans un Wankdorf-Stadion acquis à sa cause, la “Roja Femenina” a confirmé son statut de grande favorite du tournoi en terminant première de son groupe. Romain, supporter inconditionnel de Manchester et de Paris, n’a pas manqué une miette de cette démonstration de maîtrise technique et tactique qui fera date dans ce championnat d’Europe.

Domination espagnole dès l’entame

Dès l’ouverture du score italienne par Elisabetta Oliviero (10e minute), on sentait que l’équipe ibérique allait réagir. L’ailière Athenea del Castillo, alignée à gauche, a parfaitement profité d’un relais avec Alexia Putellas pour ajuster un tir enroulé qui a trompé la gardienne italienne (14e). Cette égalisation rapide a permis à l’Espagne de reprendre le contrôle du ballon et d’imposer son rythme. À la mi-temps, les deux formations rentraient au vestiaire sur un score de parité 1-1, traduisant l’équilibre apparent sur le terrain, malgré l’avantage técnico-tactique des Espagnoles.

Le tournant du match en seconde mi-temps

Au retour des citrons, la formation dirigée par Montserrat Tomé a accéléré le tempo. À la 49e minute, Patri Guijarro, après une action collective typique du jeu court espagnol, a déclenché une reprise de volée implacable dans la surface italienne, donnant l’avantage à son équipe. Le pressing constant et la mobilité sans ballon de la Roja ont fini par user une défense italienne très bien organisée mais moins patiente. En toute fin de match, Esther González, entrée en cours de partie, est venue sceller la victoire (90+1e) sur un service millimétré de Vicky López, le jeune prodige espagnol.

Les joueuses à suivre

La philosophie de jeu de la Roja

L’Espagne surfe depuis des années sur un style de possession léché et une patience à toute épreuve. Les séquences de jeu court, la circulation rapide du ballon et les redoublements de passes constituent l’ADN de cette équipe. Les Italiennes, sous la houlette d’Andrea Soncin, ont proposé une résistance physique et défensive remarquable, limitant les espaces au milieu. Mais face à tant de maîtrise technique, même la meilleure défense finit par céder. Les changements opérés par Montserrat Tomé (six titulaires remplacées par rapport à la victoire 6-2 face à la Belgique) ont également modifié le visage de l’équipe pour injecter du sang frais et maintenir une intensité élevée.

Enjeux et perspectives pour la suite

En terminant premières de leur groupe, les Espagnoles rencontreront à nouveau la Suisse, pays hôte, au même stade de Berne. Cette revanche sur les Helvètes, tenantes du titre en 2017, promet un duel tactique passionnant. Pour Romain, dont le cœur balance entre les Red Devils et le PSG, c’est l’occasion d’apprécier une équipe dont le football rappelle parfois le jeu de possession léché qu’il admire à Manchester City ou au Paris Saint-Germain.

De leur côté, les Italiennes, deuxièmes du groupe B, se déplaceront à Genève pour affronter la Norvège. La Squadra Azzurra devra rapidement tourner la page de cette défaite et réajuster son collectif pour faire face à un adversaire réputé robuste et très expérimenté en phases à élimination directe.

Cette soirée ensoleillée à Berne a ainsi offert un spectacle de haute volée, avec une ambiance bouillonnante et près de 29 644 spectateurs venus encourager les deux équipes. L’Espagne, en véritable rouleau compresseur, confirme qu’elle demeure l’une des références du football féminin mondial et que son ambition va bien au-delà d’un simple quart de finale.

Restez connectés sur le blog de Romain pour toutes les analyses, coulisses et anecdotes du monde du foot, qu’il soit masculin ou féminin, en Europe ou aux quatre coins de la planète. La route vers la finale de l’Euro est encore longue, et la Roja Femenina semble déterminée à inscrire son nom au palmarès pour la première fois.

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