14 juillet 2025

Euro féminin 2025 : ce secret tactique de la France qui peut faire chuter l’Allemagne

Une phase de groupes marquée par le suspense

L’édition 2025 de l’UEFA Women’s EURO a réservé son lot de surprises dès la phase de groupes. Dans le groupe D, la France a confirmé son statut de favorite en s’imposant 5-2 face aux Pays-Bas, mais a dû renverser une situation délicate. Pendant ce temps, l’équipe d’Allemagne, après un démarrage raté, termine deuxième et évite un affrontement prématuré contre la tenante du titre, l’Angleterre. Cette configuration a posé les bases d’un quart de finale qui s’annonce explosif : la France affrontera l’Allemagne samedi à 21h au St.-Jakob-Park de Bâle.

Le match France – Pays-Bas : du come-back au festival offensif

Face aux Néerlandaises, vice-championnes d’Europe 2017 et 2022, les Bleuettes ont connu un début de match frustrant :

  • 22ᵉ minute – Sandie Toletti ouvre la marque pour la France d’une frappe impeccable à l’entrée de la surface.
  • 26ᵉ minute – Victoria Pelova égalise pour la Hollande, profitant d’un ballon mal relâché par la défense française.
  • 41ᵉ minute – Un malheureux contre-son-camp signé Selma Bacha offre l’avantage aux Pays-Bas juste avant la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Tricolores ont complètement inversé la dynamique :

  • 61ᵉ minute – Marie-Antoinette Katoto remet les deux équipes à égalité d’un tir puissant à ras de terre.
  • 64ᵉ et 67ᵉ minutes – Delphine Cascarino inscrit un doublé éclair, profitant d’une défense hollandaise en souffrance.
  • 90+2ᵉ minute – Sakina Karchaoui conclut le festival offensif sur penalty, scellant le score à 5-2.

Cette démonstration de force a mis en évidence la profondeur de banc de l’équipe de Laurent Bonadei et sa capacité à renverser un scénario défavorable.

Les enjeux du quart face à l’Allemagne

Samedi, les Françaises rencontreront l’Allemagne, qui a terminé deuxième du groupe C après une défaite 1-4 contre la Suède. Les DFB-Frauen ont su se ressaisir contre la Serbie (3-0) et la Suisse (2-1) pour arracher leur ticket. Ce duel franco-allemand s’annonce serré :

  • techniquement, les deux sélections privilégient le jeu de possession,
  • tactiquement, chacune dispose de joueuses polyvalentes capables de basculer rapidement en contre,
  • psychologiquement, la France devra gérer la pression d’avoir remporté le Groupe D avec brio.

L’Allemagne, quant à elle, cherchera à exploiter sa solide organisation défensive et son collectif rodé aux grands rendez-vous.

Les performances individuelles à retenir

Plusieurs joueuses ont émergé lors de la victoire française :

  • Marie-Antoinette Katoto : sa première frappe décisive a montré qu’elle reste l’arme numéro 1 dans la surface.
  • Delphine Cascarino : rapide, technique et efficace, son doublé a anéanti toute velléité de retour néerlandaise.
  • Sakina Karchaoui : son pénalty a illustré son sang-froid et son importance sur phases arrêtées.

Chez les Allemandes, on surveillera particulièrement :

  • Merle Frohms, dont les arrêts réglementaires pourraient faire la différence,
  • Linda Dallmann, capable de dynamiser la transition entre défense et attaque.

Angles de jeu et stratégies décisives

Pour s’imposer, la France devra :

  • exploiter la largeur du terrain grâce aux Montemurro et Karchaoui,
  • resserrer le pressing au milieu pour couper les transmissions allemandes,
  • maintenir une rotation rapide en attaque afin de déstabiliser le bloc bas adverse.

L’équipe de Christian Wück s’appuiera sur :

  • une défense compacte en 4-4-2 pour limiter les pénétrations dans l’axe,
  • des montées tranchantes de ses latérales pour surprendre la ligne française,
  • une discipline tactique afin de rester organisée lors des phases de possession.

Impressions personnelles d’un passionné

En suivant le parcours de ces deux puissances européennes, j’ai été impressionné par l’équilibre entre talent individuel et esprit collectif. La France a montré qu’elle pouvait renverser n’importe quelle situation, tandis que l’Allemagne mise sur une solidité à toute épreuve. En tant que supporter de Manchester et de Paris, je me réjouis de voir un tel niveau d’engagement et d’intensité. Ce quart de finale s’annonce comme un choc d’orgueil et de style, et je serai devant mon écran, cœur battant, pour vibrer au rythme de ce duel prometteur.