Un record historique pour l’Euro féminin
Jamais l’histoire du football féminin n’avait connu une édition d’Euro aussi regardée sur le petit écran. À la veille du grand rendez-vous entre l’Angleterre et l’Espagne, la UEFA dévoile des chiffres vertigineux : plus de 400 millions de téléspectateurs en direct pour l’ensemble du tournoi, et près de 45 millions seulement pour la finale de dimanche. Pour Romain, passionné de foot, qui suit avec enthousiasme chaque match des championnats anglais et français, ces statistiques confirment l’explosion médiatique du football féminin.
Les audiences : un bond considérable
Lors de l’Euro 2022 organisé en Angleterre, les chiffres étaient déjà encourageants : 574 875 spectateurs en stade et un taux d’audience télévisée en nette augmentation. Cette année en Suisse, pourtant, l’ampleur du phénomène atteint un autre niveau :
- Plus de 400 millions de téléspectateurs cumulés pour les 31 rencontres, contre environ 220 millions en 2022.
- Un pic de près de 45 millions de personnes devant la finale, battant le précédent record de 38 millions établi en 2017.
- 29 des 31 matches vendus à guichets fermés, preuve d’un engouement exceptionnel dans les stades helvétiques.
Des fans venus du monde entier
Le dynamisme de l’Euro suisse tient aussi à son attractivité internationale. Selon la UEFA :
- 35 % des billets ont été achetés par des supporters venus de l’étranger.
- Plus de 160 nationalités représentées dans les tribunes, un record pour une compétition féminine.
- 95 000 personnes ont participé aux marches des supporters organisées à travers les villes hôtes.
- Près d’un million de visiteurs ont arpenté les fan zones, véritables villages festifs autour des écrans géants.
Romain, qui a suivi les ambiances du Parc des Princes et de Old Trafford, admire la ferveur transfrontalière : “Voir autant de drapeaux et d’écharpes de différentes nations, c’est la preuve que le sport féminin touche désormais un public global.”
Une fréquentation surclassant l’édition britannique
Côté tribunes, la compétition enregistre déjà 623 088 spectateurs sur l’ensemble des rencontres, surpassant les 574 875 de l’Euro 2022. Deux matchs ont même attiré plus de 50 000 personnes, une première dans un tournoi féminin en Europe. Pour un fan de Manchester United et du Paris Saint-Germain, habitué aux ambiances bouillonnantes du football masculin, l’atmosphère survoltée dans les stades suisses n’a rien à envier aux grands rendez-vous hommes.
Les mots forts d’Aleksander Čeferin
Le président de la UEFA, Aleksander Čeferin, n’a pas caché sa fierté : “C’est un jalon majeur pour le développement du football féminin. Mais ceci n’est qu’un début.” Ses propos témoignent d’une volonté institutionnelle d’accompagner cet élan. Pour Romain, c’est d’autant plus encourageant que la Ligue des Champions féminine et la D1 Arkema sont en pleine progression, stimulées par cette visibilité accrue.
Le rôle clé de Nadine Keßler
Directrice du football féminin à l’UEFA, Nadine Keßler souligne l’impact socio-culturel : “Les chiffres dépassent nos attentes. Nous voulons désormais capitaliser sur cet engouement pour structurer les filières de formation et renforcer la médiatisation.” Sa feuille de route inclut :
- La création de centres de performance féminins en complément des structures masculines.
- Le développement de partenariats médias pour garantir une diffusion plus large.
- Des programmes d’éducation destinés aux jeunes filles, afin de pérenniser la base de pratiquantes.
Un tremplin pour les prochaines échéances
L’Euro Suisse 2025 pourrait bien marquer un tournant. Les Jeux Olympiques de Paris, dans un an, bénéficieront de cette dynamique : stades pleins, audiences énormes, et sponsors plus engagés. Romain voit déjà les répercussions pour ses clubs de cœur :
- Pour le PSG, l’occasion d’attirer des jeunes talents en quête d’exposition internationale.
- Pour Manchester United, de consolider son projet féminin et de rivaliser avec Chelsea ou Arsenal.
Les prochaines étapes du développement
Au-delà du spectacle sportif, les institutions doivent transformer cet élan en croissance durable :
- Investissements stables dans les centres de formation féminins.
- Renforcement des accords de diffusion dans les stades et sur les plateformes numériques.
- Soutien accru aux ligues nationales, afin de garantir une compétition de haut niveau tout au long de l’année.
Romain, qui reste attentif à chaque nouvelle étape, conclut que cet Euro restera dans les annales : non seulement pour les performances des Bleues, des Anglaises ou des Espagnoles, mais surtout pour l’ouverture d’un chapitre prometteur pour le football féminin mondial.
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