EXCLU : Manchester United dit NON à Martínez, héros du Mondial – l’explication choc !

Contexte du mercato estival

En cet été 2025, Manchester United semble toujours à la recherche de stabilité derrière ses trois poteaux. Après l’arrivée d’André Onana pour 47,9 millions de livres il y a deux étés, le club mancunien a cru tenir la solution. Pourtant, les prestations en demi-teinte du Camerounais et les hésitations d’Altay Bayindir ont relancé le dossier Emiliano Martinez, champion du monde 2022 et figure emblématique d’Aston Villa.

Le souhait clairement exprimé de Ruben Amorim

Dès ses premiers jours à Old Trafford, le technicien portugais Ruben Amorim, impatient de solidifier sa défense, a identifié Martinez comme la recrue idéale. Selon le journaliste argentin Gaston Edul, Amorim a personnellement contacté le gardien argentin pour signifier son intérêt. De son côté, Martinez s’est montré réceptif et a donné son feu vert pour entamer des négociations — un signe fort de son désir de rejoindre un club à l’ambition internationale.

Une proposition de prêt refusée par Aston Villa

Malgré l’accord de principe entre le joueur et l’entraîneur, la direction dirigée par Sir Jim Ratcliffe et le fonds INEOS a freiné net le projet en refusant de dépenser une somme conséquente pour un gardien, si peu de temps après le transfert record d’Onana. Le club a alors proposé une offre de prêt, une solution économique mais jugée inacceptable par Aston Villa. Les Villans ont en effet exigé une vente définitive et à un tarif conséquent pour lâcher leur champion du monde.

Les raisons du blocage décisionnel

• La récente dépense pour André Onana (47,9 M£) a refroidi les ardeurs des dirigeants.
• La crainte de doubler un poste jugé déjà pourvu, malgré les doutes sur Onana.
• La volonté de respecter la politique financière instaurée par Sir Jim Ratcliffe.
• Le refus de céder à une surenchère qui perturberait l’équilibre salarial du vestiaire.

Cette combinaison d’éléments a conduit à une impasse dont l’entraîneur a du mal à se défaire.

Un poste toujours en question

L’échec de la manœuvre a exposé le manque de profondeur au poste de gardien de but. Face à Arsenal, c’est finalement Altay Bayindir qui a été aligné. La décision, prise pour ménager Onana, s’est soldée par une prestation décevante : une erreur sur corner, un but encaissé et un revers 1-0 au Emirates Stadium.

Une prestation qui relance la polémique

Le match raté de Bayindir a ravivé les appels des supporters et de l’encadrement à recruter un portier plus sûr. Même Tom Heaton, vétéran de l’effectif, n’apporte pas cette garantie de sérénité exigée par les grands rendez-vous. Ruben Amorim se retrouve donc avec un trio de gardiens dont la fiabilité est mise en doute.

Emiliano Martinez : l’indiscutable champion du monde

Martinez, héros du dernier Mondial, a prouvé qu’il pouvait porter une équipe sur ses épaules. Son sens de l’anticipation, sa détente explosive et son charisme font de lui l’un des meilleurs gardiens de Premier League. À 32 ans, il aurait offert à Manchester United la combinaison d’expérience et de leadership qu’espérait Ruben Amorim.

Quel impact sur le vestiaire ?

Ce bras de fer entre Amorim et la direction a également suscité des interrogations en interne. Certains joueurs estiment que le manque d’investissement au poste de gardien reflète un flou stratégique global. D’autres défendent la prudence financière face à l’inflation du marché. Ce débat pourrait bien influencer l’ambiance du groupe lors des prochains rendez-vous importants.

Quelle stratégie pour l’avenir ?

Avec le mercato désormais clos, Ruben Amorim doit composer avec ses gardiens actuels. L’entraîneur pourrait jouer la carte de la concurrence interne pour faire progresser Onana et Bayindir, tandis que Tom Heaton endosse davantage le rôle de mentor. Cependant, l’absence d’un numéro 1 incontestable pour les grands enjeux continuera d’alimenter les débats, notamment en Premier League et en Ligue des Champions.