EXCLUSIF : un candidat propose de faire venir Jürgen Klopp à Benfica et voici pourquoi…

Un projet surprenant pour le banc de Benfica

En pleine campagne pour la présidence de Benfica, le candidat Cristóvão Carvalho a dévoilé une proposition qui a fait sensation au Portugal : nommer Jürgen Klopp au poste d’entraîneur principal du club dès l’été prochain. Alors que Bruno Lage arrive en fin de contrat, Carvalho promet une révolution sportive et vise rien de moins qu’un technicien capable de ramener la Ligue des champions à l’Estádio da Luz.

Le profil « monde » de Klopp

Jürgen Klopp jouit d’une renommée internationale après ses exploits à Dortmund et à Liverpool. Âgé de 58 ans, l’Allemand a remporté deux titres de Bundesliga avec le BVB, un sextuplé avec les Reds (Premier League, C1, Coupe de la Ligue anglaise, FA Cup, Community Shield et Club World Cup) et reste l’une des figures les plus appréciées du football moderne.

Pour Cristóvão Carvalho, seul un entraîneur de cette envergure peut répondre à l’ambition de reconquête européenne de Benfica. Lors d’une interview pour Sic Noticias, il a résumé ainsi son argumentaire : « Je veux un entraîneur qui a déjà gagné la Ligue des champions et qui a exprimé son désir de la remporter à nouveau, cette fois-ci avec Benfica. »

Les raisons d’un choix audacieux

Plusieurs points motivent cette audace :

• Une exigence sportive élevée pour redonner du prestige au club.
• Un effet médiatique immédiat, capable de galvaniser les supporters et de séduire les sponsors.
• Un projet de long terme : Carvalho évoque un plan financier « ciblé sur la Ligue des champions », avec pour objectif une finale d’ici quatre à cinq saisons.

Le précédent d’une liaison portugaise

Si Klopp a souvent exprimé son admiration pour Benfica, l’idée d’y entraîner reste délicate à concrétiser. Lors de son passage à Lisbonne, pour un quart de finale de C1 face aux Portugais, l’Allemand avait confié : « Benfica est un club immense, j’ai de très bons souvenirs de la ville et du club. » Cette déclaration enthousiaste, faite dans un café en plein centre-ville, nourrit aujourd’hui l’espoir de Carvalho.

Les concurrents et la bataille des promesses

João Noronha Lopes, principal rival de Carvalho, mise lui aussi sur un grand nom : Bernardo Silva de Manchester City ou encore Ruben Amorim de Manchester United figurent sur sa short-list. Le duel s’annonce serré, chacun jouant la carte du coach à la renommée mondiale pour emporter la confiance des électeurs.

Pour l’heure, la date du scrutin est fixée au 25 octobre. D’ici là, les candidats multiplient les promesses pour marquer les esprits et s’assurer le soutien des membres de l’assemblée générale de Benfica.

Une mission presque impossible ?

Plusieurs obstacles freinent toutefois l’arrivée de Klopp :

• Sa propre déclaration de renoncement à l’entraînement quotidien, estimant ne plus pouvoir supporter la pression constante du poste.
• Son engagement en tant que directeur mondial du football pour le groupe Red Bull, rôle consultatif mais exigeant.
• Le défi logistique d’un transfert vers le Portugal, alors que plusieurs écuries européennes de premier plan le sollicitent régulièrement.

Le défi électoral en toile de fond

Au-delà de l’aspect sportif, la campagne présidentielle tourne autour d’un enjeu fondamental : rassembler une base de supporters promettant un fort vote lors de l’assemblée générale de Benfica. Enjoindre les socios à voter pour un projet ambitieux, incarné par la perspective d’attirer Klopp, constitue l’atout maître de Carvalho.

Au final, la faisabilité de ce plan dépendra autant du pragmatisme financier que de la capacité du candidat à convaincre son futur entraîneur. D’ici la fin octobre, Benfica vivra une élection cruciale où l’avenir du banc sera, sans aucun doute, le sujet majeur de débats.