Un spectacle avant même le coup d’envoi
Le 13 juillet 2025, au MetLife Stadium, la finale de la Coupe du monde des clubs a débuté bien avant que le ballon ne roule. Alors que Paris Saint-Germain et Chelsea se préparaient à en découdre sur la pelouse, la FIFA avait concocté un show hollywoodien : une scène géante plantée côté tribunes, un sol aux reflets dorés, et un défilé de stars internationales. Dans cette ambiance électrique, on a presque oublié que derrière la fête se jouait un titre mondial.
Première mondiale de l’hymne « Desire »
Point d’orgue de la cérémonie d’ouverture, la révélation de la toute nouvelle hymne officielle signée FIFA. Robbie Williams, icône britannique, a posé sa voix aux côtés de la superstar italienne Laura Pausini pour interpréter « Desire ». Visuels spectaculaires, éclairages dorés et pur show à l’américaine : le public s’est levé, médusé, pour acclamer ce duo inattendu. Cette première mondiale a marqué les esprits et confirme la volonté de la FIFA d’inscrire cette Coupe du monde des clubs parmi les plus grands rendez-vous sportifs et médiatiques.
Patriotisme en première partie
Avant même le premier acte artistique, l’instant solennel a laissé place à l’hommage au pays hôte. Sur les notes de la marche militaire, les spectateurs ont entendu retentir la Marseillaise américaine – la Star-Spangled Banner. Aux côtés de Gianni Infantino, Donald Trump s’est immobile, main levée en signe de respect, tandis qu’un escadron de jets militaires traversait le ciel avec une chorégraphie de fumigènes colorés. Une mise en scène spectaculaire, à mi-chemin entre tradition et grand bleu patriotique, qui a mis tout le stade d’accord.
Mi-temps : un plateau musical hallucinant
À mi-parcours du match, le spectacle a redoublé d’intensité. La mi-temps était annoncée comme le clou de la fête : J Balvin, figure de la scène reggaeton, a ouvert le bal avec ses rythmes percutants avant de laisser place à Doja Cat et Tems. Chacune a livré un set calibré pour électriser le public, alternant tubes planétaires et chorégraphies léchées. Les supporter·e·s, drapeaux en main, ont dansé dans les gradins, oubliant quelques instants la rivalité sportive pour partager la même fièvre musicale.
Le choc émotionnel : Emmanuel Kelly et Coldplay
Puis est venu le moment le plus poignant. Emmanuel Kelly, le premier chanteur à mobilité réduite invité lors d’une mi-temps de grande ampleur, a fait son entrée aux côtés de la pop-rock britanno-sociale de Coldplay. Ensemble, ils ont uni leurs voix pour un medley bouleversant, mêlant l’émotion brute à la puissance d’un groupe culte. Les notes se sont élevées au-dessus du stade, et j’ai senti, comme de nombreux fans, un frisson collectif parcourir la foule.
Une expérience immersive pour les fans de football
Je suis Romain, passionné par le ballon rond et ses coulisses. Suivant assidûment chaque match, de la Premier League à la Ligue 1, je n’avais jamais vu un tel déploiement de divertissement lors d’une finale de club. À New York, le football se fondait dans la culture du spectacle, comme aux États-Unis. Les fans de Manchester, de Paris et d’ailleurs ont vécu un show 360°, mêlant sport, musique et grandes figures politiques. Chaque détail – de l’entrée de Trump à l’éclairage synchronisé – a été pensé pour marquer durablement la mémoire collective.
Quand le football devient show business
Le paradoxe est fascinant : sur le terrain, les 22 joueurs peinent parfois à susciter autant d’émotion qu’un simple trio d’artistes sur la scène centrale. Ce mariage entre performance athlétique et grand spectacle questionne l’avenir du foot spectacle. Doit-on privilégier le jeu ou la mise en scène ? Les organisateurs misent clairement sur les deux, cultivant l’ambition de transformer la Coupe du monde des clubs en une expérience globale, aussi bien pour les amoureux du beau jeu que pour les aficionados de divertissement live.
Retour sur une soirée d’exception
De Paris à Manchester, en passant par Londres et Rio, les diffuseurs ont relayé chaque instant de cette cérémonie hors norme. Les réseaux sociaux ont explosé de partages, mêlant extraits du show et réactions passionnées d’abonnés. Certains supporters, comme moi, se demandaient si le prochain grand tournoi international prolongerait cette formule XXL. Une chose est sûre : en matière de spectacle, la Coupe du monde des clubs 2025 a placé la barre très haut.
Impressions d’un amoureux du foot
Passionné par le jeu autant que par ses coulisses, je retiens de cette soirée l’incroyable capacité du football à se réinventer. Entre hymne inédit, stars mondiales et shows époustouflants, j’ai ressenti une communion inédite entre sport et divertissement. Si Chelsea et le PSG vont retenir mon attention lors du match, j’ai aussi compris que le football est devenu, plus que jamais, un phénomène culturel global. Et moi, je serai au rendez-vous, prêt à vivre chaque note, chaque passe et chaque accord musical comme s’ils faisaient partie d’un même grand spectacle.
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