Un démarrage cauchemardesque pour Ange Postecoglou
Arrivé avec la réputation de dynamiteur de conventions, Ange Postecoglou n’a pas encore concrétisé les beaux espoirs suscités à Nottingham Forest. Depuis sa nomination, le technicien australien reste sans victoire en Premier League, et les supporters n’ont pas tardé à exprimer leur mécontentement par des chants cinglants tels que « sacked in the morning » dans plusieurs stades.
Les mêmes fans qui avaient soutenu Nuno Espírito Santo lors de son limogeage se montrent aujourd’hui impitoyables face à cette série négative. À chaque sortie, Postecoglou doit composer avec une pression croissante, alimentée par les mauvais résultats et l’absence de progressions tangibles sur le terrain.
Le recours à Rafa Benitez, un filet de sécurité
Selon les informations relayées par le journaliste Luca Chianti sur X, Nottingham Forest aurait anticipé le pire en plaçant Rafa Benitez « sur retainer ». Concrètement, le club verse une indemnité au technicien espagnol pour l’empêcher de s’engager ailleurs et garantir sa disponibilité en cas de défaillance de l’actuel entraîneur.
- Accord conclu la semaine dernière : Benitez reçoit un paiement régulier.
- Obligation de rester libre de tout contrat pour rejoindre Forest à tout moment.
- Objectif : sécuriser un remplaçant immédiatement opérationnel.
Cette manœuvre, peu courante en championnat anglais, traduit l’inquiétude des dirigeants quant à la capacité de Postecoglou à redresser la barre rapidement.
Rafa Benitez, le profil idéal selon la hiérarchie
À 65 ans, Rafa Benitez cumule plus de trois décennies d’expérience et un palmarès qui force le respect. Passé par Liverpool, Chelsea, l’Inter Milan, le Real Madrid ou Naples, il a su imposer son style et remporter :
- Une Ligue des Champions (2005 avec Liverpool).
- Une Coupe UEFA/Europa League (en 2013 avec Chelsea).
- De multiples trophées nationaux en Espagne, Italie et en Chine.
Avec six titres majeurs remportés en Angleterre, l’Espagnol apparaît comme un technicien capable de stabiliser l’équipe et d’insuffler une rigueur tactique. Forest vise visiblement un profil capable d’allier discipline défensive et ambition européenne, deux caractéristiques chères à Benitez.
Un coup dur pour les prétendants au mercato
La signature de cet accord « sur retainer » a nécessairement refroidi de nombreux clubs en quête d’un manager chevronné. Notamment les Rangers, qui ont récemment sondé Benitez avant d’opter finalement pour un autre choix. Cette stratégie de Nottingham Forest prive l’ancien patron du Real Madrid de toute autre opportunité à court terme.
Pour les équipes en quête d’un coach d’expérience, il faudra désormais composer avec cette clause financière et l’engagement contractuel pris par Benitez envers Forest.
Les attentes du board et des supporters
Under the leadership of Evangelos Marinakis, Nottingham Forest veut à la fois :
- Rassurer les investisseurs et les fans sur la stabilité du projet.
- Retrouver une compétitivité en championnat pour éviter de replonger dans la zone rouge.
- Préserver la trajectoire européenne initiée la saison passée.
Le recours à un technicien de la trempe de Benitez montre une volonté de ne pas laisser la saison dériver. Toutefois, la question reste entière : le message de défi lancé à Postecoglou sera-t-il perçu comme un manque de confiance ou comme un puissant levier de motivation ?
Les défis à relever pour Benitez s’il prend les commandes
Si Rafael Benitez venait à être officiellement désigné, plusieurs chantiers l’attendraient :
- Redonner une solidité défensive à une équipe vulnérable : Forest a encaissé trop de buts depuis la reprise.
- Réactiver la créativité offensive sans sacrifier l’équilibre : trouver l’alchimie entre les attaquants et le bloc médian.
- Gérer un vestiaire en pleine ébullition : calmer les esprits et instaurer une dynamique collective.
En tant que passionné de Manchester United et du PSG, je sais combien un retour de confiance peut transformer un effectif. Pour Postecoglou, les prochaines semaines seront cruciales : chaque défaite rapprochera un peu plus l’hypothèse Benitez du banc de touche du City Ground.
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