Grêle géante et orage à Munich : la folle raison du retard du choc Allemagne–Portugal !

Un coup de tonnerre avant le coup d’envoi

Le 4 juin 2025, l’atmosphère était déjà électrique à l’Allianz Arena de Munich, entre l’excitation de la demi-finale de la Ligue des Nations et la tension naturelle d’un affrontement Allemagne–Portugal. Mais quelques minutes avant le rendez-vous, c’est la météo qui a pris le pouvoir : un orage soudain accompagné de grêlons de grande taille a contraint l’arbitre à repousser le coup d’envoi de dix minutes, retardant la montée d’adrénaline des supporters et la routine d’échauffement des joueurs.

Des grêlons XXL dans l’enceinte munichoise

Selon les alertes du Deutscher Wetterdienst, la région bavaroise devait affronter des orages violents entre 19 h et 21 h. Mais personne n’imaginait que l’onde orageuse frapperait si fort l’Allianz Arena, projetant des grêlons pouvant atteindre jusqu’à cinq centimètres de diamètre. Plusieurs rangées de sièges ont été recouvertes d’une fine couche blanche, tandis que les gouttes, lourdes et rapides, faisaient vibrer la pelouse et les toits rétractables.

Échauffement interrompu pour les gardiens

Quelques minutes avant 20 h 30, Manuel Neuer et Marc-André ter Stegen s’étaient lancés dans leur routine de préparation spécifique. L’arrivée soudaine des grêlons a stoppé net leur séance : les deux internationaux se sont précipités vers les bancs de touche, protégés par des vestes imperméables. Le speaker a alors annoncé que le match débuterait à 21 h 10 au lieu de 21 h, le temps que le terrain et l’environnement redeviennent praticables.

Les supporters face aux éléments

• Beaucoup d’assistants ont cherché un abri sous les tribunes couvertes, craignant les projectiles de glace.
• Certains ont enfilé des ponchos et des capes distribués à l’entrée, tandis que d’autres ont dégainé leurs imperméables.
• Les plus motivés ont attendu, stoïques, serrant leurs écharpes et drapeaux pour ne rien manquer du spectacle.

Ambiance contrastée dans les allées : cris d’inquiétude, rires nerveux et applaudissements lorsque quelques rayons de lumière perçaient enfin les nuages.

Organisation et sécurité : la priorité absolue

Dans les coulisses, la UEFA et les services de sécurité locaux ont redoublé de vigilance. Des techniciens se sont assurés que les filets de protection et les systèmes d’arrosage (ayant stoppé net leur cycle) ne risquaient pas de défaillir. Les sauveteurs en équipe ont vérifié les accès de sortie et invité le public à rester assis, en attendant une éventuelle réévaluation de la situation météorologique.

Une demi-heure d’échauffement collectif

Pour compenser le retard, les deux équipes ont entamé leur échauffement sur la pelouse dès 20 h 30, soit trente minutes avant l’horaire initial. Les entraîneurs ont adapté le plan de mise en jambes : courses à haute intensité, rondos rapides et étirements dynamiques ont rythmé cette période, favorisant la montée en température sans précipitation. Malgré le temps imparti plus court, chaque joueur a pu mettre en place ses repères tactiques et affûter sa concentration avant l’entrée officielle sur le terrain.

Consignes et recommandations pour les téléspectateurs

Les commentateurs et les réseaux sociaux ont relayé les conseils de la UEFA : prévoir un imperméable, garder son billet à portée de main et consulter régulièrement l’application mobile de la fédération pour d’éventuelles mises à jour. En France, les abonnés de RTL+ ont été informés que la diffusion ne serait pas impactée, le réglage des caméras et des micros ayant été anticipé pour résister aux intempéries.

Le match : un défi aussi mental que physique

Lorsque l’arbitre a finalement sifflé à 21 h 10, le terrain, bien que légèrement humide, était parfaitement praticable. Les joueurs, déjà chauffés et focalisés, ont démontré une vivacité remarquable, comme s’ils voulaient défier les éléments et offrir un spectacle mémorable. Pour un passionné de football comme moi, qui suit chaque nuance de chaque championnat, cette entrée en matière était un signe : dans le foot, comme dans la vie, il faut savoir rester concentré malgré les imprévus, transformer la pluie en adrénaline et la grêle en éclats de passion.