Soirée chargée en émotions à la BayArena : Bayer Leverkusen a arraché un point précieux face à Newcastle United (2-2) grâce à un but tardif d’Alejandro Grimaldo (88e), un match qui restera marqué par l’absence du coach Kasper Hjulmand et par la prestation animée de Nick Woltemade. En tant que passionné de foot, je vous raconte comment cette rencontre a illustré la résilience de la Werkself et les petites fulgurances d’un match de Ligue des champions où tout a basculé en quelques instants.
Un contexte particulier avant le coup d’envoi
Le Bayer est entré sur la pelouse dans une atmosphère particulière : Hjulmand, pour des raisons personnelles, était absent et le staff était dirigé par l’adjoint Rogier Meijer. Une annonce de dernière minute qui aurait pu déstabiliser l’équipe, mais les joueurs ont fait preuve de caractère. Le match était également important au classement : Leverkusen, avec neuf points, se retrouve en position favorable dans le groupe et garde son destin en main pour la qualification. Newcastle, quant à lui, comptait déjà dix points et présentait un effectif solide, prêt à faire tourner la rencontre à son avantage.
Le tournant du match : de l’ouverture tardive à la remontada
L’ouverture du score est venue d’une situation aussi improbable que symbolique du match : un corner exécuté par Leverkusen, un coup de tête sur Bruno Guimarães qui, dans un malheureux geste, voit le ballon finir au fond de ses propres filets (13e). Le but est d’abord un soulagement pour les locaux, surtout après le récent exploit face à Manchester City deux semaines plus tôt. Le jeu se stabilise, Leverkusen maîtrise, se montre dangereux sur coups de pied arrêtés et en transitions. Malick Thiaw provoque un coup franc dangereux à la 24e minute sur Patrik Schick, mais Grimaldo manque l’occasion de doubler la mise en envoyant le ballon au-dessus.
La deuxième période voit le réveil des Magpies. Un tournant se produit quand Mark Flekken se montre nerveux et hésitant : il garde le ballon trop longtemps, ce qui permet à Nick Woltemade de le subtiliser et de provoquer la faute qui mène au penalty. Anthony Gordon ne tremble pas et convertit (51e) pour remettre les deux équipes à égalité. Ensuite, Lewis Miley, d’une action continue, propulse Newcastle devant (74e), et la BayArena retient son souffle.
Grimaldo sauve les siens
Alors qu’on pensait la victoire napoléonienne pour les Anglais, Leverkusen a puisé dans ses ressources morales. Alejandro Grimaldo, entré ou repositionné en seconde période, va trouver la lucarne à la 88e minute. Ce but, plus qu’un simple but, est la preuve d’un collectif qui refuse de s’effondrer malgré les coups du sort — l’erreur de Flekken, l’absence du coach et la pression opposée par une équipe de Newcastle très agressive. Le score final, 2-2, reflète bien l’intensité et l’équilibre de la rencontre.
Les enseignements tactiques
Performances individuelles
Plusieurs acteurs ont pesé sur le match. Bruno Guimarães, involontairement coupable de l’égalisation adverse, a toutefois montré sa densité physique et son influence au milieu. Nick Woltemade, dès son premier match européen en Allemagne, n’a pas été flamboyant durant l’ensemble de la partie mais son audace a mené au penalty. Anthony Gordon a incarné la menace offensive de Newcastle, frappant aussi le poteau (62e) et restant dangereux sur chaque accélération.
Chez Leverkusen, Alejandro Grimaldo mérite une mention spéciale : capable de frapper les coups francs, d’apporter de la créativité et de marquer ce but salvateur. Robert Andrich, de son côté, a résumé l’état d’esprit du groupe après le match : satisfait du point pris, conscient des failles mais confiant dans la suite.
Implications pour la suite
Le point arraché permet à Leverkusen de conserver de sérieuses chances de qualification. Avec neuf points, l’équipe allemande reste maître de son destin même si la route n’est pas encore totalement tracée — il faudra surtout gérer les prochains déplacements, dont un voyage délicat à Olympiakos Pirée et la réception de Villarreal. Newcastle, avec dix points, garde l’avantage mais sait qu’un faux pas peut vite le ramener dans l’inconfort.
Enfin, sur le plan émotionnel et pour l’image du club, cette capacité à réagir sans son entraîneur en chef est un signal fort envoyé à l’Europe : Leverkusen ne cède pas facilement, et son collectif a des ressources quand le mental et la solidarité priment.

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