Contexte de la rencontre
En tant que passionné de football, je suivais avec une impatience non dissimulée le coup d’envoi de la phase de groupes de l’Euro féminin, où la Roja, sacrée championne du monde en 2023, entamait sa défense de titre face au Portugal. C’est dans l’emblématique Stade de Suisse à Berne, aussi appelé Wankdorf, que Montserrat Tomé et ses joueuses ont offert un véritable récital offensif devant 29 520 spectateurs.
Les enseignements tactiques
Dès les premières minutes, l’Espagne a affiché son ambition en pressant haut et en combinant rapidement. Le duo de milieux de terrain, Alexia Putellas et Mariona Caldentey, a dicté le tempo en multipliant les passes verticales pour déséquilibrer l’arrière-garde portugaise. Cette structure de jeu, basée sur la possession et la circulation rapide, a mis en lumière l’excellence technique des championnes du monde.
La pluie de buts
Le festival offensif espagnol s’est résumé par un florilège d’occasions concrétisées dès l’entame :
- 2e minute : ouverture du score par Esther González, parfaitement servie dans la surface.
- 7e minute : Vicky López, brillante sur l’aile droite, double la mise d’une frappe croisée.
- 41e minute : Alexia Putellas, deux fois élue meilleure joueuse du monde, exécute un enchaînement sublime pour creuser l’écart.
- 43e minute : retour d’Esther González, qui profite d’un corner contré pour inscrire son doublé avant la pause.
- 90+3e minute : en toute fin de match, Cristina Martín-Prieto parachève le succès en glissant le ballon au fond des filets.
Les joueuses à l’honneur
Plusieurs prestations individuelles méritent d’être soulignées :
- Esther González : son efficacité offensive et son jeu de corps ont constamment déstabilisé l’axe défensif.
- Vicky López : à seulement 18 ans, elle prouve déjà qu’elle fait partie des révélations majeures de cette compétition.
- Alexia Putellas : leader technique et morale, elle a illuminé le match de ses passes précises et de son sens du placement.
- Cristina Martín-Prieto : son entrée en jeu a apporté de la fraîcheur et une finition clinique.
L’ambiance au Wankdorf
Lors de la minute de silence en hommage à Diogo Jota et à son frère André Silva, victimes d’un tragique accident de la route, l’émotion était palpable parmi les joueuses et les supporters. Les Portugaises ont reçu un tonnerre d’applaudissements avant que le jeu ne reprenne. Mais après ce temps fort, l’atmosphère s’est rapidement transformée en une véritable marée rouge et or, avec notamment la traditionnelle Ola traversant les tribunes.
Impact sur la suite de la compétition
Avec cette victoire 5-0, l’Espagne envoie un message fort à ses adversaires de groupe B : elle est prête à défendre son titre. Le moral des Portugaises sera mis à l’épreuve, tandis qu’Italie et Belgique, prochaines adversaires, devront se méfier de la puissance de feu espagnole. Pour ma part, je ne manquerai sous aucun prétexte le quart de finale potentiel où la Roja pourrait croiser le fer avec l’une des grandes nations européennes.
Points clés à retenir
Voici les statistiques et faits marquants que tout amateur de foot devrait garder en tête :
- Score final : 5-0 en faveur de l’Espagne.
- Stade : Wankdorf à Berne, 29 520 spectateurs.
- Butteuses : González (2), López, Putellas, Martín-Prieto.
- Structure de jeu : domination technique et possession supérieure.
- Événement solennel : minute de silence en hommage à Diogo Jota et André Silva.