9 juillet 2025

Incroyable doublé de João Pedro : découvrez comment il a propulsé Chelsea en finale du Mondial des Clubs !

Une finale 100 % européenne en perspective

Le MetLife Stadium d’East Rutherford a vibré mardi soir avec la qualification de Chelsea pour la finale de la Coupe du Monde des Clubs. Dans un affrontement de haut niveau, les Blues ont pris le meilleur sur Fluminense (2-0), sacré champion de la Copa Libertadores 2023, grâce à un doublé de leur nouvelle recrue João Pedro. Le club londonien, qui avait investi 64 millions d’euros pour s’attacher les services de l’attaquant brésilien en provenance de Brighton & Hove Albion, défendra son titre contre l’une des deux pointures européennes, Paris Saint-Germain ou Real Madrid.

João Pedro, l’homme providentiel

Arrivé en juillet dernier en provenance de Brighton, João Pedro ne cesse de confirmer son statut d’un des recrues les plus marquantes de l’été. Jamais avare d’efforts et doté d’une technique impressionnante, il s’est illustré dès la 18e minute par un lob millimétré depuis l’entrée de la surface. Son second but, inscrit à la 56e, est un véritable concentré de puissance : une frappe enroulée qui s’engouffre sous la barre, laissant le gardien brésilien médusé.

Emu de retrouver le club formateur de sa jeunesse, João Pedro a levé les mains en signe d’excuse après ses deux réalisations, rappelant qu’il avait quitté Rio de Janeiro en 2020 pour tenter sa chance en Europe. Son attachement à Fluminense ne l’a pas empêché de répondre présent pour la cause blue, suscitant l’admiration des supporters et l’enthousiasme de son entraîneur.

Les temps forts de la rencontre

  • 18’ : ouverture du score de João Pedro sur un lob sublime depuis l’orée de la surface
  • 26’ : sauvetage de Marc Cucurella sur la ligne face à Hércules pour empêcher l’égalisation brésilienne
  • 35’ : penalty accordé à Fluminense pour une main de Trevoh Chalobah, finalement annulé après intervention du VAR
  • 56’ : João Pedro double la mise sur un tir puissant enroulé sous la barre

Le scénario du match a rapidement tourné en faveur de Chelsea, qui a su profiter d’une hésitation de Thiago Silva pour débloquer la situation. L’expérimenté défenseur, pourtant passé par Stamford Bridge, a mal dégagé un centre venu de la droite, offrant à Pedro l’opportunité de déclencher son premier chef-d’œuvre de la soirée. Plus frais et plus mobile, le onze londonien a ensuite maîtrisé les débats face à un effectif brésilien plus âgé et moins alerte dans les duels.

Le parcours des Blues vers la finale

En amont de cette demi-finale, Chelsea n’avait pas convaincu lors de son match de quart, s’imposant difficilement face au représentant asiatique. Mais l’équipe entraînée par Mauricio Pochettino a montré un tout autre visage contre Fluminense : pressing constant, transitions rapides et efficacité devant le but. Le jeune milieu Carney Chukwuemeka, prêté par Manchester City puis retenu à Westfalenstadion avant de signer à Chelsea, a su animer le jeu, tandis que la charnière formée par Thiago Silva et Wesley Fofana a contenu les assauts cariocas.

Outre Pedro, la nouvelle recrue Mykhailo Mudryk s’est également distinguée par ses appels tranchants et ses centres précis, sans être en mesure de se concrétiser statistiquement. Le bloc bleu, véritable usine à galvaniser les vagues offensives, a porté la marque de fabrique d’une équipe aspirant à accrocher un troisième trophée international majeur en quatre ans.

Vers un duel franco-anglais ?

La finale, programmée dimanche à 21 h, risque de se transformer en duel interpersonal. Si le Real Madrid, auteur d’un exploit face au PSG, venait à se hisser en finale, j’aurais hâte d’observer la confrontation entre Manchester City, finaliste en 2023, et les Merengue. En revanche, en tant que supporter du Paris Saint-Germain, je ne peux qu’espérer une victoire de mes Rouge-et-Bleu face aux Madrilènes, afin de prolonger la suprématie française dans cette épreuve.

Quoi qu’il en soit, Chelsea aborde ce rendez-vous avec confiance. Forte de son efficacité retrouvée dans le dernier geste et de son collectif soudé, la formation londonienne apparaît comme la première à tirer les marrons du feu dans cette édition 2025 de la Coupe du Monde des Clubs.