Incroyable exploit : Bayer Leverkusen l’emporte à neuf contre Francfort – découvrez le coup de génie de Hjulmand

La soirée du 12 septembre 2025 restera gravée dans les annales de la BayArena : pour ses grands débuts à la tête de Bayer Leverkusen, Kasper Hjulmand a offert à son nouveau public une victoire pleine de caractère face à l’Eintracht Frankfurt (3-1), et ce malgré une fin de match en infériorité numérique. Retour sur une rencontre riche en rebondissements et en enseignements.

Un premier pas réussi pour Kasper Hjulmand

Arrivé cet été sur le banc de Leverkusen pour succéder à un entraîneur estompé par des résultats en demi-teinte, Kasper Hjulmand affichait un visage déterminé à redonner de l’énergie à une équipe réputée pour son jeu offensif. Dès les premières minutes, on a senti chez les joueurs une volonté de bien faire, comme si la pression des débuts s’était transformée en une énergie collective galvanisante.

La composition d’équipe a livré quelques surprises, notamment avec la titularisation du latéral espagnol Alejandro Grimaldo et celle de Lucas Vázquez, prêté par le Real Madrid. Ces choix ont vite porté leurs fruits, puisqu’on a retrouvé très tôt l’empreinte technique et si particulière du nouveau coach danois : qualité de passe, variantes sur coups de pied arrêtés et transition fulgurante entre la défense et l’attaque.

Les temps forts du match

• 10′ : ouverture du score contre son camp de Michael Zetterer (Eintracht) suite à un coup franc magistral d’Alejandro Grimaldo.
• 45+4′ : penalty transformé par Patrik Schick après une faute de main dans la surface de Robin Koch.
• 52′ : réduction de l’écart par Can Uzun, opportuniste dans la surface après un centre venu de la droite.
• 59′ : exclusion de Robert Andrich pour un tacle dangereux, laissant Leverkusen à dix.
• 90+2′ : deuxième carton rouge côté Leverkusen, adressé à Equi Fernández, accentuant encore le défi physique.
• 90+8′ : coup franc direct splendide d’Alejandro Grimaldo, qui scelle définitivement la victoire des Rouge et Noir.

Le caractère de l’équipe mis à rude épreuve

Passer près de trente minutes à dix, puis même quelques instants à neuf, aurait pu mettre à mal la confiance acquise en début de seconde période. Pourtant, à l’image d’une équipe soudée, Leverkusen a su conserver son avance. Le bloc défensif s’est resserré, et chaque prise de balle s’est transformée en une volonté farouche de repousser les vagues offensives de l’Eintracht.

Les remplaçants sont ainsi entrés avec la mission de répondre à l’adversité, et ils ont apporté leur pierre à l’édifice. Les efforts combinés de Edmond Tapsoba dans l’axe et de Jeremie Frimpong sur le flanc droit ont permis de neutraliser les contre-attaques allemandes, parfois très tranchantes grâce à Jonathan Burkardt ou Daichi Kamada.

Les artisans de la victoire

• Alejandro Grimaldo : véritable maître des coups de pied arrêtés, son premier centre malheureux sur la tête du gardien adverse a lancé la machine, avant qu’il n’enfonce le clou en fin de match.
• Patrik Schick : toujours aussi froid et rigoureux dans la surface, son penalty en toute fin de première mi-temps a permis à l’équipe de partir au vestiaire avec une avance confortable.
• Lucas Vázquez : titularisé pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, l’ancien Madrilène a multiplié les courses vers l’avant et les inspirations, pesant sur la défense de Francfort.
• La solidarité collective : malgré deux expulsions, les Lorientins n’ont jamais baissé la garde, illustrant une belle résistance mentale.

Statistiques et faits marquants

• 4 tirs cadrés sur 9 tirs tentés pour le Bayer.
• 58 % de possession de balle, malgré la fin à neuf.
• 100 % d’efficacité sur coups de pied arrêtés (2 tentatives, 2 buts).
• Jusqu’à 7 arrêts décisifs de Lukas Hradecky dans les vingt dernières minutes.
• Record : Leverkusen reste invaincu à domicile face à Francfort depuis décembre 2013.

Les enseignements à retenir

Ce premier succès de la saison marque un tournant pour Bayer Leverkusen. Il confirme que le projet Hjulmand peut déjà porter ses fruits, avec un collectif apte à rester solide sous pression. Le travail défensif a été salué, mais ce sont aussi les automatismes offensifs qui promettent : combinaisons rapides, verticalité et prise de risques maîtrisée.

Dans l’optique du championnat et des échéances européennes, cette victoire installe un climat de confiance. Les Rouge et Noir devront toutefois apprendre à gérer les cartons pour éviter les suspensions, et conserver leur fraîcheur physique lors de ces fins de match agitées. Quoi qu’il en soit, les supporters peuvent légitimement croire à une saison pleine de rebondissements.