Depuis son arrivée à Goodison Park, Jack Grealish a mis le feu à l’attaque d’Everton et s’est offert un premier mois de compétition en apothéose : nommé Joueur du Mois d’août de Premier League, le milieu offensif prêté par Manchester City a rapidement conquis le cœur des Toffees et de leurs supporters.
Un démarrage tonitruant
Âgé de 30 ans, Grealish a officiellement rejoint Everton pour la saison sous la forme d’un prêt avec option d’achat fixée à environ 50 millions de livres. Dès ses débuts, il a enchaîné les prestations de haut vol :
- 4 passes décisives en seulement 3 matchs de championnat ;
- 2 victoires décrochées grâce à ses inspirations et ses combinaisons dans le dernier tiers de terrain ;
- Une confiance affichée sur chaque prise de balle, offrant du temps et de la solution à ses coéquipiers.
Le trophée de Joueur du Mois, remis par son nouveau complice Kiernan Dewsbury-Hall, est arrivé au cœur de sa semaine d’anniversaire. Visiblement surpris, Grealish a déclaré : « Mon premier prix ? Je pensais que vous vous moquiez de moi ! » Cette remise en lumière souligne que l’ailier retrouve sa meilleure version depuis ses heures fastes à City.
Une créativité décisive
Si Everton s’est acharné pour décrocher la signature de Grealish, c’est qu’il incarne la vision de jeu et la capacité à faire la différence dans les zones chaudes du terrain. Sa collaboration avec Iliman Ndiaye a déjà débouché sur deux réalisations pour les Toffees, tant leurs automatismes semblent déjà affinés.
- Appels en profondeur millimétrés ;
- Redoublements dans la surface adversaire ;
- Conservation du ballon sous pression, garantissant le contrôle du tempo.
Cette influence a permis à Everton de dominer plusieurs phases de match et de poser un véritable temps fort offensif, à rebours des dernières saisons marquées par l’incapacité à déséquilibrer des défenses regroupées.
Le numéro 18 qui fait un carton
Parallèlement à son impact sportif, Grealish a déclenché une frénésie commerciale : le « Grealish 18 » figure en tête des ventes de maillots, et les jeunes supporters ont campé devant la boutique du club dès l’annonce du transfert. More than a player, he embodies a revival of passion à Everton :
- Scènes d’ovation à chaque apparition dans un stade ;
- Séances d’autographes nocturnes après les victoires en coupe ;
- Interactions décontractées avec les fans, signe d’une proximité retrouvée.
Une éthique de travail sans faille
En interne, ses coéquipiers et le staff louent son professionnalisme exemplaire. Toujours le premier à arriver à l’entraînement et le dernier à quitter les installations, Grealish multiplierait les séances de récupération (bains glacés, massages) pour préserver sa condition physique :
- « Il a disputé trois matchs en sept jours et n’a jamais faibli », se réjouit Dewsbury-Hall.
- Routines personnalisées pour accélérer la remise en forme et éviter les pépins musculaires.
- Impatience perceptible lors des exercices, preuve de son désir de briller pour Everton.
Cette approche rigoureuse tranche avec la période plus erratique qu’il a vécue lors de sa dernière année à Manchester City, où la concurrence et les pépins l’avaient éloigné des terrains.
Moyes, l’artisan de sa renaissance
David Moyes, déjà familier avec les défis du club, a joué un rôle clé dans la décision de Grealish : offrir un nouveau cadre de vie, un rôle central dans le projet et la possibilité de retomber amoureux du ballon. Pour le technicien écossais, Jack représente le leadership technique et émotionnel dont Everton avait cruellement besoin :
- Un relais offensif capable de dynamiser chaque phase de transition.
- Une voix reconnue dans le vestiaire pour fédérer autour des objectifs communs.
- Une caution d’expérience pour guider les plus jeunes dans un effectif en pleine reconstruction.
Et maintenant, la course à l’Europe
Avec un tel accélérateur de jeu, Everton peut légitimement envisager une remontée au classement, voire un improbable retour en compétition continentale. Les bookmakers considèrent encore le club de Liverpool comme outsider pour une place dans le Top 6, mais la maîtrise et la créativité offertes par Grealish pourraient rapidement faire évoluer les cotes.
Au-delà des chiffres, l’excitation retrouve les travées d’un stade qui n’avait plus connu pareil engouement depuis des saisons. Les ambitions d’un club historique renaissent autour de ses iconiques maillots bleu et blanc, et la présence de Grealish s’annonce déterminante pour remettre Everton sur les rails de la réussite.